Aujourd'hui (15) : Comment Anatole France a magistralement dépeint la démence et l'hystérie sanguinaire des révolutionnaires...
1912 : La Revue de Paris achève la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif"...
"La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis." Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui "légitime" (!) tous les Génocides : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème !..."
De même que le personnage central du roman, le peintre raté Evariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d'Anouilh, "Le loup et la vipère" :
"Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre,
Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ?"...
Avec justesse, Balzac qualifia cette bien triste époque de "sanglante démence"...
Quelques extraits :
Les Dieux ont soif : comme une analyse clinique de la démence révolutionnaire.