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Une enquête pour « harcèlement moral » vise la députée LREM Laetitia Avia

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Ce que les gens peuvent être méchants, tout de même ! Voici que le parquet de Paris confirme la conduite d’une enquête, depuis l’été dernier, sur la députée  pour « harcèlement moral », rapporte . Ce ne serait pas moins de cinq de ses ex-assistants parlementaires qui, selon Mediapart, l’accusent d’humiliations, de harcèlements et d’abus de pouvoir sur ses collaborateurs, ainsi que de moqueries sur le physique, la tenue vestimentaire de militantes ou d’une élue. Le même média reproduit même une capture d’écran « On a voté l’amendement des PD » après le vote, en 2018, d’un amendement LGBT !

Très étonnant, parce que la brève carrière politique de cette groupie macronienne de la première heure montre assez combien elle est habitée par l’éthique de la sollicitude, ce « care » qui est au politiquement correct ce que la cerise est au gâteau.

Certes, on l’a accusée d’avoir mordu un chauffeur de taxi en 2017, ce qui témoignerait, si c’est exact, d’un caractère facilement inflammable, mais on passera pudiquement sur cette erreur de jeunesse (née dans le 9-3, parents modestes, patin-couffin, etc.) pour se concentrer sur une œuvre juridique et législative qui n’a sans doute d’égale que celle de Cambacérès.

Au firmament de laquelle on trouve la lutte contre une « glottophobie », cette perversion qui voudrait imposer à nos compatriotes du sud de prononcer « brun » différemment de « brin ». C’était, en effet, de toute première urgence, comme son opposition à la proposition de Jean-Michel Blanquer d’interdire aux femmes voilées d’être accompagnatrices scolaires.

Gros succès, aussi, avec la contribution de Mme Avia à loi contre le « harcèlement de rue » (90 € d’amende minimum) et dont la collègue Marlène Schiappa se flatta que 10.000 policiers aient été recrutés pour l’appliquer. Huit mois après cette mesure, la même annoncera 447 amendes, soit 0,04 amende par agent, pour un bénéfice de 40.000 € pour le Trésor public.

Qui croira qu’une aussi belle personne, aussi indispensable à la République, ait pu commettre des faits aussi scandaleux au point d’avoir alerté la présidence de l’Assemblée, sa déontologue (ça existe !), le groupe LREM et la cellule anti-harcèlement du palais Bourbon (ça existe aussi depuis l’année dernière !) ?

On le sent bien, seul le « racisme systémique » a pu inspirer les calomniateurs de Laetitia Avia…

Richard Hanlet

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