Puisque cela n’est pas concevable, le crime n’a pu avoir lieu. Toute la logique du bourgeois cultivé est dans cette sotte idée. Il ne peut imaginer la possibilité du crime, alors le crime n’est qu’une chimère réservée aux esprits chagrins. Son regard glisse sur les preuves accumulées ; il se refuse à dénoncer un crime qui ne peut être qu’imaginaire.
Le raisonnement est faible sans doute, mais il suffit à promettre l’impunité éternelle à nos dirigeants ; dirigeants à qui sont remis les clefs de leurs multiples privilèges, renouvelables tous les 5 ans, à brèves déchéances.
Et de tous les privilèges, le plus élevé, est sans doute cette impunité qui est la condition et la preuve de leur pouvoir.
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Dès les premières lueurs de la crise, les mondialistes ont fait le choix de la défaite.
À chaque mort annoncée, à chaque cadavre estampillé Covid (comme un label de qualité), il suffisait de voir la mine réjouie de tous ces commissaires du peuple, de tous ces représentants en mission, s’égosillant d’insanités scientifiques sur les plateaux télévisuels, pour comprendre que nous étions passé, en quelques jours, de l’étrange défaite[4] (une succession crasse d’incompétences technocratiques) au choix de la défaite[5] (un désir manifeste de faire advenir le pire).
Dès les premières heures de leur coup d’État contre les peuples abasourdis, ils ont tenté de faire taire les voix des médecins intègres voulant soigner leurs patients avec des thérapies simples, disponibles et peu couteuses (Hydroxychloroquine, Azithromycine, vitamine D, Zinc, vitamine C, Ivermectine, etc.). Ils ont refusé, avec une rage de procureur révolutionnaire, de tester rapidement ces solutions et se sont acharnés à démontrer la dangerosité imaginaire d’effets secondaires de médicaments connus et maitrisés. Ils ont publié et médiatisé des études à la science frelatée payées par l’industrie pharmaceutique pour donner du prestige et de la créance à leurs modèles mathématiques et informatiques délirants.
Ils ont promu, en revanche, des remèdes dangereux[6] et inefficaces et imposé des mesures dont chacune avait pour effet de diminuer l’immunité collective des peuples soumis[7].
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Rompre le lien, pour qu’il ne soit plus possible de rompre le pain avec ses semblables.
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Ils ont répété à l’envi que la seule solution était d’attendre sagement le vaccin, les genoux à terre et les mains jointe pour prier ou pour recevoir l’extrême onction : ils nous ont donc laissé mourir (nos anciens surtout) dans l’attente d’un remède ne pouvant arriver qu’une fois la pandémie terminée.
« Vous serez guéris post-mortem ; la mort est notre remède. »
C’est aussi leur métier[8].
Encore et toujours cette étrange logique du crime qui se reflète dans le miroir de ce mauvais conte, à rebours de toutes les rationalités.
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Il est dit, dans la table des lois de la Nouvelle Normalité, que nous ne pourrons échapper à la culpabilité et donc au châtiment.
Nous sommes coupables du Covid-19, de ses morts réels et imaginaires, parce que nous sommes des enfants indolents sans discipline qu’il convient de faire rentrer dans l’ordre par le confinement, le masque et la peur.
Cette culpabilité viendra s’ajouter à la longue chaîne des culpabilités que nous portons déjà sur nos épaules comme les fardeaux de notre condition d’Occidentaux et qui nous sont rappelées sans cesse : nous avons hérité des crimes de nos ancêtres et sommes donc coupables de l’Inquisition, de la Colonisation, de la Collaboration, de l’Esclavage, du Racisme, de la Misogynie, des Inégalités et de tout ce dont peuvent se plaindre les représentants haineux de toute minorité irascible et rageuse.
À cela s’ajoute la culpabilité du réchauffement climatique et des pandémies faucheuses de grands-mères, deux hystéries qui viennent parfaire le chemin de croix qui nous est imposé jusqu’à la repentance, c’est-à-dire jusqu’à ce que nous rendions tous nos pouvoirs et toutes nos souverainetés aux Princes de Davos.
Autrement dit, nous sommes coupables d’exister.
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Mais quel sera donc notre châtiment ?
Demain, la première sentence tombera sous la forme du vaccin. Un vaccin si miraculeux qu’il aura su défier les règles longtemps établies par les pratiques médicales.
Un vaccin qui nous sera rendu moralement obligatoire s’il ne l’est pas légalement.
Ici, par enchantement, le principe de précaution exigeât qu’il fût fait fi de toute prudence.
Plus besoin d’études randomisées en double aveugle ; les communications commerciales des industries pharmaceutiques auront suffi à prouver l’innocuité d’une thérapie génique jamais appliquée.
Après-demain, la punition sera le transhumain : d’une puce à l’autre, d’une nanoparticule à l’autre, notre Condition Humaine glissera peu à peu vers notre destination finale : notre Condition Digitale.
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Mais pourquoi donc laisser l’économie s’effondrer ?
Pour prendre le contrôle de notre indépendance ; nous paupériser afin de nous enlever ce qu’il nous reste : notre force de travail et ce que nous avons bâti, notre outil de production.
La Révolution Covid aura raison du petit producteur et du petit entrepreneur. Elle aura raison de la propriété privée comme héritage légitime de notre propre labeur.
Nous tomberons tous, les uns après les autres, dans l’escarcelle de l’État-Providence et ses promesses de revenu universel. Du mur des Fédérés aux tranchées de Verdun, jusqu’aux fosses communes du Covid, les Inutiles que nous sommes finissent sans cesse recyclés dans les tourbes mondialistes sur lesquelles poussent les rêves obscurs des Princes de Davos.
Nous sommes l’engrais de nos maîtres et bourreaux.
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La Révolution Covid nous aura rendu dépendants ; nous appartiendrons désormais à l’État Planétaire Digital. Chacune de nos cellules, chacune de nos neurones, seront les propriétés brevetées des Princes de Davos.
La Révolution Covid, c’est le communisme, sans les soviets ; mais avec les camps médiatiques de rééducation quotidienne ; la dénonciation permanente des conspirationnistes, ces esprits libres qui défient l’air maussade du temps pour « respirer ensemble »[9] librement.
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Ils nous promettent une prison digitale.
C’est cela le grand secret des Princes de Davos : enfermer le réel dans le numérique ; abolir les peines du monde sensible par une utopie d’intelligences artificielles nous annonçant un bonheur éternel.
De notre condition humaine à notre condition digitale nous parcourons le chemin qui nous mène de la liberté à l’enfermement.
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Les princes de Davos sont nourris à la « ligne de code » et nous promettent des paradis artificiels.
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L’Internet des Humains Connectés est l’avenir radieux de la Révolution Covid.
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Puis s’en viendra le long et sombre hiver[10] qui accouchera du Mondialisme et de l’Humanité Digitale : l’humanité comme produit normé, certifié et conforme ; un produit aux spécifications techniques approuvées par les autorités sanitaires et bureaucratiques du gouvernement mondial.
La Déclaration des Droits de l’Homme sera remplacée par un mode d’emploi.
Après avoir remplacé les devoirs, les droits disparaitront à leur tour et laisseront place aux normes et labels de qualité.
L’humanité deviendra un produit équitable, traçable, normalisé, packagé. Sans risque, sans liberté.
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Ils nous font peur pour nous rendre vertueux, c’est à dire dociles.
Déjà Robespierre associait la Terreur à la Vertu pour accoucher du meilleur des mondes : « La terreur sans laquelle la vertu est impuissante, la vertu sans laquelle la terreur est funeste ».
On nous terrorise pour notre bien.
Pour nous améliorer.
Notre bonheur sera donc terrifiant.
À suivre …
Guillaume de Rouville 31/01/2021
[1] https://www.weforum.org/great-reset/
[2] les GAFAM, l’autre nom de Big Brother
[3] Voir la partie IV.
[4] Référence au livre de Marc Bloch, L’Étrange Défaite, publié en 1946, portant sur les causes de la défaite française face aux Allemands en 1940.
[5] Référence au livre d’Annie Lacroix-Riz, Le Choix de la Défaite : Les élites françaises dans les années 1930, publié en 2010.
[6] Comme le Remdesivir de Gilead.
[7] (i) Le confinement : soit la privation du soleil salvateur producteur de vitamine D ; (ii) L’interdiction de voir ses proches isolés dans les Ehpad et les hôpitaux : soit la déréliction des facultés physiques et mentales par l’abandon légalisé ; (iii) Les restrictions aux exercices physiques et l’interdiction de se promener en forêt ou au bord des rivières : soit la meilleure manière d’ankyloser les corps et d’embrumer les esprits ; (iv) Le stress entretenu et chorégraphié (par des annonces et des images anxiogènes en continu) : soit l’effet nocebo ; (v) Les distanciations sociales entre les être rendues obligatoires : soit la dépression par manque de relations humaines ; (vi) L’obligation de porter des masques, même pour les personnes sans symptôme : soit l’absorption forcée de son propre CO2 et son auto-intoxication.
[8] Référence au roman de Robert Merle, La mort est mon métier, publié en 1952.
[9] Du latin « conspirare ».
[10] Référence à l’expression « Dark Winter » utilisée par de nombreuses personnalités mondialistes au cours de cette pandémie pour décrire ou prédire les conséquences de la pandémie. Se reporter au document suivant pour retrouver les occurrences de l’expression (taper « Dark Winter » dans le document PDF) : http://lidiotduvillage.org/2020/07/17/chronologie-du-covid-19/
Source : Site L’idiot du village