L'avis de Jean-François Touzé
Le jour même où le président algérien rappelait que son pays "ne renoncerait jamais à sa mémoire" — ce qui, au demeurant, est légitime, même si l'Algérie ne fut un "pays" que par la grâce de l'œuvre française - Emmanuel Macron se vautrait, une fois de plus, dans la plus misérable repentance, après avoir parlé en 2017 de crimes contre l'humanité commis par la France en Algérie et autorisé, il y a quelques mois, son ministre de l'Intérieur, Gérard Darmanin, à déposer une gerbe au "monument des martyrs de la guerre de libération". Cette fois il couvre la France de boue en "reconnaissant" l'assassinat après torture par nos soldats de l'avocat et militant FLN Ali Boumendjel pendant la bataille d'Alger en 1957.
Boumendjel était un agent de liaison du terrorisme fell. Les paras de la 10° DP ont fait ce qu'ils devaient faire en accomplissant, dans la discipline, la mission difficile que leur avait confiée le pouvoir civil, mission à laquelle leur honneur militaire ne les avaient pas préparés, mais nécessaire pour éradiquer la menace des bombes qui visaient chaque jour ou presque la population européenne d'Alger.
Nous non plus, nous ne renoncerons jamais à notre mémoire.
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