Une drame frappe de plein fouet Carla Bruni. Son fils Aurélien, celui qui naquit de son union avec Raphaël Enthoven, est « souverainiste » et anti-européen. Les bras nous en tombent. Un grand garçon de 19 ans élevé dans le respect de la culture bobo avec posters de Marlène Schiappa dans sa chambre, trois mètres cinquante de BHL sur sa table de nuit… Si c’est pas une calamité !
La maman du sauvageon a confié son désarroi au magazine Vanity Fair. « Cela me surprend qu’il soit contre l’Europe. » Et nous, donc ! Pauvre Carla. Et Nicolas ? Ah la la… Quelle tuile ! Depuis cette révélation, les condoléances affluent au domicile du couple. « Avec vous dans ces moments difficiles » de Bernard Kouchner. « Tenez bon, certains s’en sont sortis » de Manuel Valls et bien d’autres témoignages de solidarité dont celui, très touchant, de Corinne Masiero, la dame des César : « Je me suis mise toute nue sur la place de la Concorde pour sensibiliser l’opinion au drame intermittent qui vous frappe. »
Une note d’espoir, tout de même, dans cet océan de désillusion : « Il n’est pas à droite, il n’est pas vraiment républicain, mais anti-européen », confie la victime au journaliste. Ouf ! Pas de droite. Le pire a été évité. Pour tenter de comprendre cette dérive, la mère éplorée évoque le temps où, elle aussi, était séduite par des idéologies romantiques… Oui, bien sûr. L’ado cherche sa voie… Mais pas à ce point ! « J’étais communiste, ce qui est bien mieux que d’être souverainiste », explique-t-elle.
Ah, les paysages de neige entourant les goulags, la beauté des barbelés givrés éclairés par le soleil couchant, le charme des miradors dans la brume… Stalinien, elle aurait compris. Mais souverainiste ! Allez faire une chanson là-dessus.
Mais au diable ces considérations, Carla Bruni finit pas avouer au magazine qu’elle « ne parle jamais de politique ». Par chance, elle a épousé un homme très éloigné de ces milieux rasoir. Un peu de réconfort dans cette déconvenue filiale… Ça fait du bien.
Selon la maman, le fils qui a mal tourné est parti étudier sur le campus de Science Po Reims. Dieu sait dans quel état il reviendra. Au bras de quelle engeance d’extrême droite ? « Sœur Carla, ne vois-tu rien venir ? » lui demande Nicolas alors qu’elle scrute l’horizon à la longue vue. « Je ne vois rien qu’un écolo qui rougeoie et Macron qui verdoie. » L’aurore boréale d’avant-présidentielles… Ici comme ailleurs, le retour du souverainiste est attendu avec une certaine appréhension.
Jany Leroy
https://www.bvoltaire.fr/le-fils-de-carla-bruni-devenu-souverainiste-a-mal-tourne/