(n°245 – Avril 2021)
En recensant les méthodes permettant d’exercer et de conserver le pouvoir, Machiavel s’adressait à ceux qui se trouvaient à la tête des différentes principautés composant l’Italie à l’époque de la renaissance. Il dédie son ouvrage majeur à Laurent de Médicis, au pouvoir à Florence. Or la lecture de Machiavel conduit à penser que les principes qu’il énonce peuvent revêtir une portée plus large : ils sont également ceux que doit respecter un peuple qui souhaite dans son pays rester maître chez lui. Disons les choses autrement. Les Européens sont confrontés à l’invasion de leur continent. S’ils laissent les choses se poursuivre comme elles se déroulent depuis 50 ans sans réagir, ils risquent fort de devenir minoritaires dans leurs propres pays, de devoir se soumettre à de nouveaux maîtres et de voir disparaître leur civilisation. S’ils veulent conjurer ces perspectives catastrophiques, ils doivent au plus tôt appliquer les principes posés par Machiavel.
- Ne pas fuir la guerre que l’ennemi a décidée
Le premier principe posé par Machiavel a trait à la guerre. Si un Etat est confronté à des adversaires qui sont décidés à lui faire la guerre, cette guerre est alors inévitable. Il faut accepter de la conduire, sans délai. En essayant d’échapper à la guerre ou en tentant de la repousser le plus longtemps possible, on ne l’évite pas, mais on s’affaiblit psychologiquement et on renforce la position de l’adversaire, qui lui s’y prépare activement.
Les Européens aujourd’hui sont confrontés à une immigration de masse qui a pris la dimension d’une invasion. Sans désormais se dissimuler, les migrants mènent une forme de guerre de conquête. Ils violent délibérément nos règles en franchissant illégalement nos frontières. Ils se comportant de façon délinquante une fois chez nous. Ils cherchent à implanter, à diffuser et à imposer leurs conceptions et leurs modes de vie. De plus ils nous haïssent et s’en cachent de plus en plus rarement. Ils savent qu’en la conquérant, ils sont en train de prendre une revanche historique sur cette Europe qui les a dominés pendant des siècles.
Face à cet ennemi au comportement ouvertement belliqueux, les Européens font tout pour éviter la guerre. Par pacifisme, ils nient la réalité de l’invasion. Ils nient la réalité de la haine de l’envahisseur à notre égard. Ils laissent les immigrés imposer leur loi sur des portions croissantes du territoire. Ils les laissent se comporter de façon délinquante et commettre des attentats, sans réaction.
La guerre, les Européens ne l’éviteront pas puisqu’elle est déjà là. En refusant de la mener ils l’ont perdue d’avance. S’ils écoutent Machiavel ils doivent maintenant se reconnaître en guerre et adopter les moyens relevant de ce registre pour faire cesser l’invasion et redevenir maître chez eux. Cette guerre il nous faut la mener au plus vite tant que nous sommes encore les plus forts
- Ne pas chercher à être aimés mais faire en sorte d’être craints
Machiavel y insiste. Le prince ne doit pas chercher à être aimé. S’il est trop bon, il sera méprisé par ses sujets, qui eux pour la plupart ne sont pas bons. Le prince qui veut conserver le pouvoir doit certes se garder d’être haï : la haine du peuple à son égard provoquerait alors sa révolte ou l’inciterait à rallier l’ennemi. Mais, s’il ne doit pas être haï, le prince ne doit pas rechercher l’amour de ses sujets : il doit avant tout faire en sorte d’être craint.
Ces conseils sont transposables à la situation qui est la nôtre, nous Européens, qui sommes confrontés à l’invasion de notre continent. Nous cherchons à être aimés de la terre entière, et d’abord de ces immigrés qui s’installent. Nous sommes pétris de principes moraux et de « valeurs », qui nous placent, pensons-nous, du côté du Bien. Nous voulons être bons avec les immigrés : nous les accueillons avec des fleurs, nous les logeons, les traitons comme nos nationaux, leurs donnons les mêmes droits, et même des droits supérieurs dans le cadre de la discrimination positive. Nous faisons donc l’exact contraire de ce que préconise Machiavel. Non seulement nous ne sommes pas craints, mais nos envahisseurs nous méprisent et rient de nous. Plus nous en rajoutons dans les efforts d’intégration, plus nous augmentons leur dédain à notre égard.
Si nous voulons vivre, il nous faut cesser de vouloir être bons, de vouloir être aimés, de vouloir faire le Bien. Si nous voulons vivre, il nous faut maintenant être craints.
- Ne pas reculer devant la violence nécessaire
Machiavel avertit le prince. Pour pouvoir être craint, il doit savoir se montrer d’emblée violent et impitoyable. Si, par bonté ou sensibilité, il rejette la violence, il devra plus tard se livrer à des violences encore plus grandes pour conserver un pouvoir en train de lui échapper ou pour le reconquérir. En sachant exercer dès le début de son règne une violence ciblée et circonscrite mais sans pitié, il assurera son pouvoir et évitera de devoir procéder par la suite, s’il ne veut pas en être chassé, à des massacres et des violences de masse.
Pour ce qui est de nous, nous faisons tout aujourd’hui pour éviter la violence, que nous avons en horreur. Nous sommes face à des gens délinquants et violents et nous répondons par les bracelets électroniques, les rappels à la loi et la délivrance de soins de santé gratuits aux clandestins.
Nous devons comprendre qu’en utilisant sans attendre la violence à un niveau suffisant, nous éviterons par la suite des violences plus grandes, auxquelles nous devrons nous livrer ou dont nous seront victimes. C’est ainsi qu’il nous faut mettre en place des mesures de fermeté à l’égard des récidivistes et les mettre à l’écart au plus vite. Nous devons donner l’ordre à la police de tirer en cas d’émeutes : elles cesseront alors d’elles-mêmes. Nous devons montrer notre détermination à procéder à l’arrêt de l’immigration et à l’engagement de la remigration. En prenant les moyens de faire cesser les entrées légales et illégales. En retirant les prestations aux immigrés. En leur retirant la nationalité. En réservant la nationalité et les prestations sociales aux européens de souche. En plaçant en rétention délinquants, assistés et indésirables, le temps nécessaire à la mise en œuvre de leur expulsion.
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Les Européens sont empreints des enseignements de la religion chrétienne. Ils entendent appliquent l’Evangile au pied de la lettre : tendre la joue gauche, aimer ses ennemis, ouvrir sa porte à l’Etranger, donner la priorité aux pauvres, considérer que tous les hommes sont frères, vouloir la paix du monde…
Ils commettent ce faisant une erreur quant au sens même de l’Evangile. L’Evangile s’adresse aux individus pour la conduite de leur vie : il n’est pas un programme politique. Le Christ lui-même nous l’indique : « Mon royaume n’est pas de ce monde »… Rendez à César ce qui est à César ». Pendant des siècles l’Eglise à su faire la part des choses : guider et accompagner les individus, mais aussi les encadrer et structurer la société. Aujourd’hui l’application littérale de l’Evangile conduit au suicide (voir cette chronique). Comme l’avait constaté Chesterton, les idées chrétiennes sont devenues folles.
Pour savoir comment se comporter avec son voisin, ses amis, sa femme et ses enfants, nous devons certes, nous les Européens, nous inspirer du message du christianisme, notre religion. Pour organiser la société, la défendre et assurer sa pérennité c’est Machiavel en revanche qu’il faut lire et appliquer et non pas l’Evangile.
Voir également ces chroniques :
Il faut maintenant répudier l’idéologie républicaine
Les immigrationnistes lisent l’Evangile de travers
https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2021/04/01/machiavel-et-linvasion-migratoire/