La la tribune signée par plus d’un millier de militaires à la retraite dénonçant le délitement de la France et du pouvoir fait réagir le landerneau politico-médiatique. La présidente du Rassemblement national leur a adressé une lettre ouverte, dans laquelle elle partage leur diagnostic et leur propose de la rejoindre en vue de la prochaine élection présidentielle :
Les inquiétudes que vous exprimez avec courage ne peuvent rester au stade de l’expression d’une indignation, fût-elle puissante. Elle exige en démocratie, la recherche d’une solution politique qui doit se concrétiser par un projet d’alternance qui a vocation à être validé par le suffrage des Français.
C’est l’objet de ma démarche politique et de ma candidature à la Présidence de la République avec l’objectif d’un gouvernement d’Union nationale.
Déjà de nombreux hauts fonctionnaires et de personnalités de la société civile nous ont ralliés. Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France.
Le général Martinez (2s) lui a répondu :
L’heure est, en effet, pour tous les patriotes français de se lever non seulement pour le redressement mais avant tout pour le salut, la survie de la France et de la nation française.
Mais cette lettre ouverte n’est pas signée uniquement par des généraux mais par plus de mille militaires de tous grades, ce 23 avril à 12h00. Elle le sera par d’autres militaires dans les jours qui viennent en attendant la clôture des signatures avant sa remise au président de la République. Cette lettre n’est pas seulement une exhortation pour « sortir le pouvoir de ses coupables habitudes ». Elle traduit la détermination de patriotes engagés pour défendre l’héritage historique, spirituel et culturel de la France, c’est à dire son identité. Elle traduit la détermination de patriotes qui ont servi l’Etat et la Nation sous l’uniforme et qui ne peuvent plus rester silencieux ni spectateurs de l’Histoire qui s’écrit. Elle est un avertissement à nos dirigeants qui seraient bien avisés d’en tenir compte.
La France est aujourd’hui fracturée, défigurée, martyrisée à cause d’une classe politique qui a manqué et qui manque à tous ses devoirs et a oublié ce que sont le bien commun et l’intérêt de l’Etat et de la Nation. Le drame qui vient de se dérouler à Rambouillet avec l’acte barbare de ce fou de Dieu se réclamant de l’islam en est un nouvel exemple.
La situation est gravissime car ce sont nos dirigeants eux-mêmes qui oeuvrent à présent contre la patrie, contre la nation et mettent les Français en grand danger. Le président de la République, par ses diverses déclarations inappropriées, ses décisions contraires à l’intérêt de la nation, ses intentions coupables de déconstruction de notre Histoire, participe, en fait, à la destruction de la France et au génocide par substitution du peuple français.
C’est pourquoi j’ai décidé, le 10 juillet dernier, d’être candidat à l’élection présidentielle de 2022. J’ai, moi aussi comme vous, même si ma candidature s’inscrit hors des partis politiques, des hauts fonctionnaires et des personnalités de la société civile qui soutiennent ma candidature. J’ajoute que de nombreux généraux travaillent à mes côtés.
Il faut cependant insister sur une donnée capitale : 2022 constituera un point de non-retour pour l’avenir du peuple français. Aucune politique n’a, en effet, la moindre chance de réussir, si on ne décide pas de régler en priorité le problème de l’immigration et de l’islamisation criminelle du pays.
Je pourrais vous rejoindre sur certains points, mais nous sommes en désaccord profond sur un point vital – puisqu’il concerne l’identité même du peuple français et les valeurs qui sont les siennes – c’est cette idéologie mortifère qui, contrairement à ce que vous dites, n’est pas compatible, non pas avec la République, mais avec la démocratie, avec la France tout simplement. Et l’islamisation conduite à marche forcée par nos dirigeants mène la France au désastre. C’est bien cette dérive mortelle qu’il faut stopper et inverser. C’est la raison de ma candidature.
Alors, du fait de ce point de divergence majeur, il m’est impossible de vous rejoindre. Nos compatriotes doivent comprendre que leur avenir dépend de leur indispensable prise de conscience de la menace que constitue cette immigration extra-européenne de peuplement et de culture islamique qui nous est hostile.