Il ne fait pas bon être militant patriote et identitaire en ce moment à Angers. En effet, depuis quelques semaines, l’association L’Alvarium, qui œuvre à la défense de l’identité, du patrimoine, et à la promotion de la justice sociale, est l’objet d’une violente campagne de dénigrement et de diffamation de la part de la presse locale, relayée par certains élus. Une campagne qui a abouti, hier, à une invraisemblable opération de police visant un certain nombre de militants, leurs domiciles ainsi que les locaux du mouvement.
Tout a commencé par une altercation aux abords du local identitaire, les militants présents sur place ayant repoussé virilement une poignée d’antifas venus tenter une fois encore de dégrader les lieux en y apposant des autocollants. Les courageux gauchistes – soudainement beaucoup moins « anti-flics » que dans leurs slogans et discours – ayant couru porter plainte au commissariat, la presse du système s’est empressée de relayer l’affaire, en la grossissant autant qu’il était possible afin de pouvoir agiter l’étendard mité de la « menace fasciste ». Confronté à la vindicte des journalistes, de certains élus et de vieux professionnels de diverses officines subventionnées, Jean-Eudes Gannat, le porte-parole de l’association, a fait front et revendiqué le droit à l’autodéfense face aux provocations et aux tentatives d’intimidation, toujours impunies, des idiots utiles du système.
Les choses auraient pu (auraient dû) en rester là. Mais c’était sans compter sur l’acharnement du système à détruire toute dynamique de résistance, même locale.
Ainsi, hier matin à 6 heures, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les locaux de L’Alvarium pour une perquisition. Plusieurs adhérents ont également été visités par les forces de l’ordre et certains placés en garde à vue. Finalement, ce sont plus de trente policiers et gendarmes qui ont été mobilisés pour cette opération dont le caractère urgent et prioritaire n’échappera à personne dans le contexte de violence endémique et de menace terroriste que connaît la France actuellement. Le procureur a même évoqué des écoutes téléphoniques qui auraient été mises en place depuis des mois… Décidément l’argent du contribuable est une fois encore bien employé.
Les moyens mis en œuvre paraissent d’autant plus disproportionnés que les faits reprochés aux jeunes militants sont dérisoires, puisqu’il ne s’agirait apparemment même pas de la bagarre évoquée plus haut mais d’une improbable histoire de drapeaux volés devant une gendarmerie… Un vol que réfute avec fermeté l’organisation dans un communiqué où elle dénonce « une opération politique menée de concert avec les services de renseignement [qui] n’a d’autres buts que de nous discréditer, nous ficher et faire pression sur nous ». En effet, cette opération (qui n’est pas sans rappeler la scandaleuse « affaire de Châteauroux » longuement évoquée par Francis Bergeron dans ces colonnes) pourrait fort bien avoir pour but la constitution d’un dossier en vue d’obtenir une dissolution comme celle qui a récemment frappé Génération identitaire. Pour les tenants et garde-chiourme du système, il semble vraiment insupportable et intolérable de voir des jeunes s’engager pour leur terre et leur patrie, porter assistance aux démunis autochtones et mettre en valeur leur patrimoine ancestral. Ils veulent les décourager et les châtier. A nous de les défendre.
Pour soutenir L’Alvarium : https://serviam-alvarium.fr/
Xavier Eman
Article paru dans Présent daté du 3 juin 2021