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Une étape avant la guerre civile qui vient : la guerre de communautés.

Décidément le multiculturalisme, tant vanté par nos élites et nos responsables politiques, est en train de nous précipiter vers l’abîme.

Il est un peu plus de 22 heures à Cergy (Val-d’Oise), dimanche 30 mai. Un livreur africain de l’entreprise Uber Eats, attend une commande devant le restaurant Le Brasco. Mais rapidement, une altercation éclate entre lui et un homme présent sur place qui finit par le rouer de coups.

Le motif de l’altercation est flou. Selon l’avocat de la victime, Me Mehana Mouhou, c’est une banale question de musique jouée trop fort qui aboutit à cette « violence inouïe » qui a laissé le livreur « sous le choc, traumatisé ». Vitalina S., qui vit au-dessus du restaurant, va alors regarder par la fenêtre. Selon son récit, elle aperçoit un homme en sang, gisant au sol, entouré par quatre personnes.

Par réflexe, Vitalina se saisit de son téléphone pour les « intimider ». Deux prennent la fuite mais le principal protagoniste reste et l’insulte à son tour : « Espèce de négresse (…), sale noire, personne ne te touche même avec un bâton (…), pendant 800 ans on vous a vendu comme du bétail », lui lance l’homme, qui se revendique comme Algérien et fait ici allusion à la traite arabo-musulmane (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/03/23/ne-vous-laissez-pas-circonvenir/).

Le maire (PS) de la ville, Jean-Paul Jeandon, persiste à vouloir acheter la paix sociale : « Il s’agit d’un acte isolé, condamné par tous les Cergyssois. Nous sommes loin d’une guerre d’ethnies, nous ne sommes pas du tout dans cette situation. » Il rappelle que la ville, habitée par plus de 60 000 habitants, est composée de « plus d’une centaine de nationalités différentes », et que le « vivre-ensemble » y est un leitmotivMais, constatons-le, c’est surtout… un échec !

Publiée sur Instagram, la vidéo de l’agression, qui fait d’ailleurs suite à d’autres exemples de haine à l’encontre de personnes noires et provenant de Maghrébins, est immédiatement devenue virale. Mardi midi 1er juin, on comptait jusqu’à 2,7 millions de vues pour la séquence où l’homme profère des injures racistes.

La polémique dépasse vite le cadre virtuel : une foule d’une centaine de personnes se réunit lundi devant le restaurant Le Brasco, dont le gérant nie mordicus employer l’agresseur, comme le prétendent des rumeurs tenaces. La police doit s’interposer. A la demande de la ville de Cergy, « pour une question d’ordre public », la préfecture ordonne la fermeture administrative de l’établissement pour une semaine, le temps que le calme revienne.

Sur les réseaux sociaux, de Snapchat à Twitter, c’est le bal des rumeurs et des appels à retrouver « Mourad », prénom par lequel l’homme est rapidement identifié. De multiples clichés de l’agresseur présumé sont publiés. Plusieurs adresses circulent, qui le situent dans la ville voisine d’Argenteuil. Des messages annoncent même qu’une « prime de 3 000 euros » sera offerte à qui permettra de le localiser. Si certains prennent très au sérieux cette « chasse à l’homme », d’autres s’en amusent. La traque est comparée au jeu vidéo Grand Theft Auto(GTA). On imagine « Mourad » caché dans des toilettes, un faux avis de recherche imitant ceux du célèbre manga One Piece est remanié à son nom…

« Mourad » devient le sujet du jour. Un sujet qui intéresse rapidement les médias. L’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste ! » s’empare de l’histoire. Lundi soir, Vitalina est reçue en plateau, ainsi que le patron du restaurant et le fondateur du groupuscule Ligue de défense noire africaine (LDNA), Egountchi Behanzin.

Le monde politique s’en mêle, condamnant cette agression raciste, à l’instar du porte-parole du Parti communiste et adjoint au logement de la maire de Paris, Ian Brossat, de la tête de liste La France insoumise aux régionales en Ile-de-France, Clémentine Autain, ou du député (ex-La République en marche, LRM) du Val-d’Oise Aurélien Taché, qui annonce saisir le procureur de la République. La secrétaire d’Etat à l’intérieur, Marlène Schiappa, demande également que le procureur se saisisse de l’affaire. Mardi matin, Fiona Lazaar, députée (LRM) du Val-d’Oise, exprime sur LCI son refus d’une « guerre de communautés » et appelle au calme. « La justice se rend dans les tribunaux, pas dans la rue, pas sur les réseaux sociaux »ajoute-t-elle, sans avoir pris conscience que

La traque a pris fin d’elle-même lorsque l’auteur de ces agressions a été interpellé, mardi à la mi-journée, à Paris et placé en garde à vue pour « violences aggravées » et « menaces de mort ».

Quel beau pays que le notre et quelle géniale trouvaille que son multiculturalisme… Il y laissera son existence.

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/

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