La chronique de Philippe Randa
L’affaire Valérie Bacot vient de défrayer la chronique judiciaire française : à peine condamnée et libérée à la barre pour avoir envoyé en un enfer mérité son tourmenteur violeur, proxénète et alcoolique, elle se retrouve néanmoins « vidée mentalement et physiquement » par des années de violences et d’humiliations. Au moins, est-elle en vie.
Outre-Rhin, autre exemple de violences conjugales, mais sur fond de religion, cette fois. Avec une victime envoyée ad patres.
Un Syrien de 32 ans a en effet définitivement réglé à coups de couteau les ardeurs extra-conjugales de celle qu’il avait épousé enfant, blessant au passage son amant.
Une fois la colère passée, regrette-t-il son acte comme c’est souvent le cas dans ce qui n’aurait pu être qu’un dramatique fait-divers comme tous ceux qui hélas ! jalonnent l’histoire de l’humanité ? Que non ! Au contraire, c’est avec fierté qu’il assume son geste, conscient avant même son passage à l’acte qu’il « irait en prison pour cela », comme il l’avait confié à son frère.
Un meurtrier, parfaitement conscient de son acte donc ! et « droit dans ses babouches » pour avoir puni son épouse. C’est qu’il en avait parfaitement le droit selon lui, et de revendiquer la charia, se référant au Coran (4 :34) : « Les hommes ont autorité sur les femmes parce qu’Allah a rendu les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leurs biens pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. »
Le tribunal de Baden-Baden l’a, certes, condamné à la prison à vie, mais nous rapporte le site LesObservateurs.ch, sans « reconnaître la “gravité particulière” de la faute. Dans ce cas, une libération anticipée après 15 ans aurait été pratiquement impossible. »
Mesdames, vous êtes prévenues… tout comme les 72 vierges dont cet illuminé s’attend sans doute à bénéficier au paradis d’Allah !
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