Les mensonges du gouvernement se succèdent à une vitesse impressionnante. Hier c’est le ministre Blanquer qui a déclaré l’inverse de ce qu’avait promis Jean Castex .
Ce gouvernement n’a aucun scrupule à limiter nos libertés. Lorsque Marine Le Pen réclame des mesures contre les islamistes, tous rétorquent que c’est contraire à l’État de droit. En revanche, lorsqu’il s’agit de priver les Français de leurs libertés, l’argument de l’État de droit disparaît. Thibault Mercier, avocat au barreau de Paris, essayiste et président du Cercle Droit & Liberté, répond au Figaro :
En effet, avec ce passe sanitaire généralisé aux actes de la vie quotidienne, nous rentrons dans une société où la liberté devient l’exception et cède sa place à la restriction généralisée, laquelle se voit justifiée par la recherche de sécurité et le principe de précaution. Comme l’écrivait le sociologue allemand Ulrich Beck, cette société du risque zéro «a tendance à générer un totalitarisme légitime de la prévention qui, sous couvert d’empêcher que ne se produise le pire, finit par créer (…), les conditions d’apparition de ce qui est encore pire». Et c’est ce à quoi nous assistons avec la mise en place de ce passe sanitaire. Car sous couvert de protéger le droit à la santé (et quelle santé !), on crée un outil qui fait qu’un citoyen n’est désormais libre de jouir de l’ensemble de ses droits et libertés que s’il est en mesure de produire la preuve de sa bonne santé dans l’espace publique. En outre, par cette révolution copernicienne, l’individu est désormais vu d’abord comme un danger potentiel pour son concitoyen (un “super contaminateur”), ce qui vient créer un sentiment de méfiance généralisée et briser la confiance et les liens d’amitié nécessaires à toute vie en société. […]
Le gouvernement met en avant que cet outil est acceptable car temporaire (il devrait prendre fin le 15 novembre) et nécessaire au vu de la situation épidémique. L’expérience très récente nous incite pourtant à penser le contraire et il y a fort à parier que cet outil de régulation sociale sera renouvelé aussi régulièrement que l’état d’urgence sanitaire l’a été.
Cet outil de contrôle social pourrait signer la fin de notre conception de la liberté en Occident et constitue de surcroît un dangereux précédent: quelle sera la prochaine étape ?
Aussi, de nouvelles manifestations se déroulent, hier à Menton, comme au Puy-en-Velay :