“J’avais une philosophie, c’est de répondre à la demande du patient. C’est-à-dire que s’il voulait avoir absolument l’équivalent de la loi Leonetti, qu’il soit déshydraté, sans alimentation, et qu’il meure en quinze jours, trois semaines… c’était épouvantable pour l’équipe, anti-éthique pour moi, mais si les gens le réclamaient, je l’appliquais.”
Face à ceux qui disaient “on voudrait partir vite, on a suffisamment souffert”, “bien sûr qu’on accélérait… et qu’on accélérait en fonction de la demande de la personne”.
Se posait alors le problème des produits,
“ceux qu’on utilise en anesthésie, qui permettent d’endormir les malades tranquillement”. “Il faut être clair, ils ne sont pas disponibles pour nous. Et je dirais même, depuis la loi Leonetti, ils sont de plus en plus contrôlés, comptabilisés au niveau des blocs opératoires. Donc l’idéal, on ne l’a pas. Alors, on arrange… avec des associations de tranquillisants, de morphiniques, à forte dose, qui ont, on le sait, au bout d’un certain temps, d’une certaine dose, un effet létal.”
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