Un communiqué de Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité, Président de l’AGRIF
Après leur victoire jadis sur les Soviétiques, les talibans afghans viennent non seulement de liquider en un tour de main un régime et une armée minés par la trahison et la corruption mais peuvent s’enorgueillir d’avoir chassé les Américains et leurs alliés occidentaux.
Trump avait sonné l’heure du retrait. Biden l’a réalisé.
Les talibans l’ont emporté avec l’appui du Pakistan, non sans le jeu trouble de la Chine satisfaite de l’humiliation des États-Unis et des autres nations engagées dans le conflit. Une fois encore, des centaines de soldats occidentaux dont plusieurs de notre armée française sont morts pour rien.
Les images de la débâcle de Kaboul font ressurgir celles de Saïgon et de Phnom-Penh au siècle dernier. Et aussi, avant elles, celles de l’effroyable abandon de l’Algérie dans les pires conditions d’abjection, de trahison et de déshonneur.
La débâcle de Kaboul signe-t-elle la fin de l’Occident ?
Toujours est-il que les répercussions de la victoire des islamistes afghans vont être immenses. Elles vont réveiller d’abord en Afrique et en Orient la dynamique barbare des États islamiques mais simultanément, comme en France, les implantations de populations musulmanes en Europe faisant tache d’huile vont s’agrandir inexorablement tant que déferleront les tsunamigrations islamiques.
Ce que nos politiciens désignent absurdement comme un « séparatisme » est, hélas, au contraire, un mouvement conquérant.
On attend le surgissement du personnage politique qui entreprendra d’en relever le formidable défi en réveillant notre peuple.