Une politique d'immigration a des effets néfastes sur l'équilibre écologique, la surconsommation, la démographie mondiale et l'environnement.
De nombreux aspects qui, par aveuglement humanitaire ou idéologique, ne sont pas abordés, sont les conséquences, sur l'écologie, d'une politique d'immigration des habitants du tiers monde vers les pays développés.
Un des plus grands défis qui se pose à l'humanité est la réduction de la natalité globale (on a chaque année 90 millions d'individus supplémentaires). La population mondiale atteindra 12 milliards d'individus dans cinquante ans. Les ressources alimentaires et énergétiques ne suivront pas cette croissance démographique et il est à craindre que l'humanité n'arrive plus à satisfaire ses nouveaux besoins.
Or, toute politique d'immigration favorise la natalité des habitants des pays émigrants. En effet, les immigrés bénéficient dans les pays d'accueil d'allocations familiales et de logement qui favorisent les naissances et peuvent être même leur unique source de revenus (ces familles se retrouvant dans l'obligation d'avoir perpétuellement de nombreux enfants, leur raison sociale et économique d'exister, le prestige d'un père de famille pouvant être le fait de posséder une nombreuses progéniture, plus que le travail).
En acceptant les excédents de population de ces pays, les Occidentaux n'incitent pas ceux-ci à réduire leur natalité puisqu'ils envoient l'excès de leur population en Europe ou en Amérique du Nord.
On a heureusement l'exemple de la Chine qui a fait de gros efforts pour réduire sa natalité et n'a pas, jusqu'à maintenant, cherché à exporter vers l'extérieur une démographie qui aurait pu être galopante.
L'immigration réduit à néant cet équilibre des naissances qui s'était passé sans coercition dans les pays européens (avec deux enfants au moins par famille).
Les habitants d'Europe, avec l'arrivée d'immigrés, se sentant menacés démographiquement dans leur propre pays, peuvent même par réaction augmenter leur natalité.
L'immigration favorise la consommation puisque les immigrants épousent très vite les habitudes de consommation des pays développés, ce qui a pour effet de polluer un peu plus la planète, alors que les habitudes de consommation occidentale ne devraient plus être un modèle pour le reste de l'humanité. Quand ils retournent chez eux durant leurs vacances, ils propagent ce mode de vie à grande consommation. L'immigration implique aussi un effet d'entassement et de surpopulation dans des mégapoles déjà saturées avec tous les effets néfastes de pollution supplémentaire aggravante et même dangereuse sur la nature et l'esthétique des banlieues autour de ces grandes villes. A ceci s'ajoutent tous les phénomènes inévitables de drogue, violence, délinquance, affrontements entre populations d'origines diverses en plus de nouvelles émissions de produits polluants, actuellement très nocives pour les citadins des grandes villes.
Après avoir constaté toutes ces nuisances écologiques : natalité mondiale favorisée, surconsommation aggravée, destruction de l'environnement des pays d'accueil, les pays occidentaux doivent stopper leur politique d'immigration (et pourquoi pas favoriser l'aide au retour), inciter au contrôle des naissances des pays émigrants tout en les aidant à subvenir à leurs besoins alimentaires locaux. Cette politique mondiale concourra à limiter les effets dévastateurs d'une démographie galopante et d'une surconsommation généralisée. Les pays occidentaux qui ont de façon naturelle déjà contrôlé leur natalité, quant à eux, doivent faire l'effort d'une consommation moins néfaste pour l'environnement.
La vision et la pensée nationales non seulement ne s'opposent pas, mais au contraire sont complémentaires d'une politique écologique mondiale, les intérêts nationaux pouvant être en phase avec ceux de l'espèce humaine.
Il ne faudrait pas ainsi que l'on se trouve dans une situation perverse, où les pays européens paient pour une politique d'immigration qui détruise leurs pays et participe à la destruction de la planète.
Patrice Gros-Suaudeau