La raison a déserté le champ de la politique, à quelques rares exceptions ! L’intelligence n’est plus « en péril de mort », pour reprendre le titre d’un ouvrage célèbre du philosophe catholique Marcel De Corte, elle est morte. Et la représentante du parti Europe Écologie Les Verts, la gaffeuse Sandrine Rousseau, est l’expression flagrante de cette mise au tombeau.
Très sérieusement, elle affirme que les sorts jetés par les sorcières ont été utiles pour lutter contre le nucléaire et prévoit de « ré-enchanter » le pays via la transformation écologique, lors d’une déclaration dans l’hebdomadaire « Charlie Hebdo ». A la question « Jusqu’où peut aller l’écoféminisme ? », notre écolo-féministe de service répond fort sérieusement :
« Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR. »
Comprenez, derrière la périphrase « femmes qui jettent des sorts », les sorcières, celles qui jettent des sorts…. Il fallait oser une telle ineptie, elle a osé !
« Ça veut dire que si elle est élue présidente, on aurait droit à un ministère de la Magie, comme dans “Harry Potter” ? », s’interroge quelqu’un sur twitter.
S’il arrivait à Mme Rousseau de gagner la primaire des écolos, gageons que la course à la présidentielle réservera quelques bons moments grâce à la « sorcière écolo »…
Sur un registre plus grave, la sortie de Sandrine Rousseau témoigne d’une régression intellectuelle catastrophique mais aussi d’un appel à des forces obscures pour imposer cet écolo-féminisme totalitaire et totalitariste qui n’est que la face verte du communisme rouge.
Francesca de Villasmundo