Comment ne pas se réjouir de la candidature d’Eric Zemmour, maintenant qu’elle est acquise. Certes il y a loin de la coupe aux lèvres et les obstacles à franchir dans les mois qui viennent abondent. Mais l’on ne peut s’empêcher d’éprouver d’ores et déjà une joie mauvaise, bien peu charitable nous le confessons mais tellement roborative, en pensant à tous ceux que cette candidature va placer dans une position inconfortable et qui craignent désormais de voir se briser bientôt leurs ambitions médiocres.
Quelle claque pour la fausse droite LR, qui depuis cinquante ans mène ses électeurs en bateau, retrouvant des accents droitiers au moment des élections, avant de conduire une fois élue la même politique que la gauche. Cette pseudo-droite est devenue libertaire et immigrationniste comme la gauche, quand dans le même temps celle-ci épousait le libéralisme économique. Ainsi rassemblés autour des mêmes conceptions libérales-libertaires, mondialistes et immigrationnistes, les deux comparses ont gouverné à tour de rôle pendant quatre décennies, s’opposant pour la galerie, pactisant en coulisses.
Quel camouflet pour Marine le Pen, qui se croyait assurée de conserver son statut de candidate naturelle du deuxième tour et sa rente d’opposante accréditée. Dépourvue d’idées propres, elle s’était placée dès son accession à la tête du FN dans la main de conseillers issus de la gauche, Soral puis Phillipot, qui ont dénaturé le discours et le projet du parti. Elle confirme son incurie en gouvernant aujourd’hui par l’entremise d’une clique interlope et communautarisée. Saccageant le parti que lui avait transmis son père, elle s’est débarrassée des militants sincères et des élus qui avaient le tort de ne pas être suffisamment alignés. « L’islam compatible avec la république »…, « nos compatriotes musulmans »…, ses trahisons résonnent encore à l’oreille des militants qui, dans les meetings, scandaient « On est chez nous » et qu’elle faisait taire…
Quel soufflet pour les gens de gauche, pour les cathos façon François, adeptes de la religion de l’Autre et de la haine de soi, et de façon générale pour tous les tenants de l’anti-France. Ils vont devoir subir les analyses d’Eric Zemmour et laisser énoncer aux heures de grande écoute tout ce qu’ils avaient depuis cinquante ans réussi à dissimuler et à rendre tabou : non la France ne se réduit pas à la république ; non l’islam n’est pas compatible avec l’identité française ; non la France n’est pas depuis toujours un pays d’immigration ; oui les Français de souche existent et la France leur appartient… Quel calvaire en perspective pour le camp du Bien…
Quel affront pour les juifs de cour, les Attali, les Minc, les BHL, les Morin, les Rosanvallon, les Touraine, les Cohn-Bendit, qui depuis des décennies imposent leurs conceptions sansfrontiéristes, contraires aux intérêts du peuple français, et vont répétant que les Français de souche n’existent pas. Zemmour, un juif venu du peuple, a lui choisi la France et lui propose de se mettre à sa tête, pour la sauver…
Quelle mauvaise surprise pour l’oligarchie. Elle avait réussi en 2017 un coup magistral, grâce à ses juges et ses médias, en éliminant Fillon et en réussissant à faire passer Macron, l’homme-lige qu’elle avait choisi et fabriqué, comme un personnage de roman parti de rien et réussissant grâce à sa seule volonté une campagne fulgurante. En réunissant l’ensemble de la classe supérieure, bourgeoisie de gauche et bourgeoisie de droite, autour de Macron, l’oligarchie pensait avoir bâti un dispositif solide. A court terme, elle était certaine de voir son fondé-de-pouvoir obtenir sans difficulté un nouveau mandat. Et voilà que la candidature de Zemmour risque de tout remettre en cause. Quelle déconvenue pour ceux qui possèdent pourtant tous les pouvoirs, tous les leviers de commande, tous les outils de propagande…
Quelle nouvelle désagréable pour les Français de souche hypocrites, qui admettent en privé que « l’immigration est un problème » et que « le FN a raison sur certains points », mais qui continuent à voter pour la classe dirigeante, pensant ainsi préserver un certain statu quo et protéger leurs intérêts. Pendant vingt ans, les soi-disant tendances fascisantes et antisémites de Jean-Marie Le Pen mises en scène par les médias leur ont servi de prétexte. L’incompétence de sa fille leur a fourni un nouvel alibi pour continuer à voter pour le Système ou se réfugier dans l’abstention. Zemmour n’étant ni antisémite ni intellectuellement limité, ils ne pourront plus se défausser lâchement et seront obligés d’assumer leur appui à la classe dirigeante immigrationniste et leur complicité personnelle avec la politique d’invasion…
Quelle joie avant tout pour nous, électeurs populistes, d’entendre enfin un candidat qui nous représente, avec sincérité et talent. Un candidat qui aborde sans ambages, avec courage et clarté, tous les sujets jusqu’ici interdits. Un candidat qui refuse de tenir, à la différence de tous les autres, un discours ambigu, alambiqué, hypocrite, « triangulé », flattant l’électeur de droite le matin et celui de gauche le soir, pour tenter d’attirer et d’abuser le spectre le plus large possible. Un candidat qui, à l’évidence, mettra tout en œuvre s’il est élu pour appliquer son programme salvateur.
Pour la première fois peut-être depuis que l’invasion de la France et de l’Europe a commencé, il y a une cinquantaine d’années maintenant, les Français de souche atterrés par la perspective de la disparition de leur pays et de leur civilisation, terrifiés par le chaos qui s’annonce, consternés d’avoir été à ce point trahis par leur propres dirigeants, ces Français dont nous sommes retrouvent un espoir.
Voir également ces chroniques :
Les quatre conditions de la victoire de Zemmour
Pourquoi Zemmour peut battre Macron
Comment décider les Français de souche à voter pour un pouvoir fort
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