Confrontés au révisionnisme colonial et à la censure historique qui s’installent dans les universités de Grande Bretagne, au prétexte de ménager les sensibilités de la diversité, des professeurs ont décidé de « récupérer l’histoire » et de résister à « l’effacement ».
Ainsi ils ont obtenu que l’université d’Oxford conserve la statue de Cecil Rhodes, que certains voulaient déboulonner. Au prétexte que Rhodes fut le fondateur de la British South Africa Company et du géant du diamant de Beers, qu’il fut premier ministre de la colonie du Cap et le fondateur de la Rhodésie du nord, aujourd’hui Zambie, et de la Rhodésie du sud, aujourd’hui Zimbabwe, il était tout désigné pour faire figure de colonialiste à abattre.
Il est aberrant de constater que la direction de l’ Oriel College de l’université d’Oxford et la commission « indépendante » créée pour l’occasion étaient d’accord pour mettre à bas la statue de Rhodes. Fort heureusement, pour des raisons “réglementaires et financières” imposées par cette façade classée, et sous la pression efficace de certains professeurs, qui ont refusé de faire cours, la direction et la commission ont renoncé.
De plus, la politique du gouvernement britannique est “de maintenir et d’expliquer” ces symboles de l’héritage colonial, en les contextualisant, ce qui en effet paraît plus intelligent et plus honnête que la politique prônée par la culture woke.
C.H
https://www.tvlibertes.com/actus/des-universitaires-anglais-en-revolte-contre-la-culture-woke