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Le bilan de Macron réduit au vaccin anti-Covid

macron pass sanitaire

Le bilan d’Emmanuel Macron ? Avoir forcé les Français à se faire vacciner contre le Covid-19. On peut rêver politique plus intrépide, à l’heure où les politiques tentent de mimer Charles de Gaulle.

C’est mardi, anniversaire de la mort du Général, que le chef de l’Etat prendra à nouveau la parole, pour la neuvième fois depuis l’apparition du virus. Le président, qui ne tarit jamais d’éloges sur lui-même, se félicitera de son volontarisme sanitaire annoncé le 12 juillet. Il faut s’attendre aussi à ce que l’impératif vaccinal soit à nouveau développé, avec une incitation plus ou moins coercitive à la troisième dose.

Inutile de rappeler à Macron ce que disait son premier ministre, Jean Castex, le 21 juillet : « Les personnes qui ont deux doses n’ont plus de chance (sic) d’attraper la maladie ». L’Etat hygiéniste assène des vérités successives, en alimentant régulièrement la peur de la contamination. Cela fait près de deux ans que cela dure, et Macron semble en tirer profit dans les sondages. Lui-même ne se souvient sans doute plus qu’il avait déclaré, le 29 avril : « Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ou pour aller chez des amis ». La parole politique, et singulièrement celle du président de la République, ne vaut plus un clou. Mais les contre-pouvoirs non plus. Cependant, le risque pour Macron est de voir son quinquennat se résumer à la promotion d’un vaccin encore expérimental et d’un passe inutile et discriminatoire.

Le degré zéro de la politique est atteint avec cette unique préoccupation du chef de l’Etat de protéger les Français du moindre contact humain, potentiellement porteur d’une maladie. La paranoïa gouvernementale a déteint sur de nombreux citoyens qui s’effraient d’une poignée de main ou d’un bise. Ceux-ci sont prêts à abandonner toujours plus de leurs libertés pour accéder à un monde sanitairement parfait, sans comprendre que cette société idéale à tous les ingrédients d’un nouveau totalitarisme. Cette peur irrationnelle est encouragée par l’Etat, alors même qu’il conteste celle du remplacement de l’identité française, minée par le doute, par un islam conquérant et persuadé de sa puissance.

L’autoritarisme macronien sur le vaccin est d’autant plus dérisoire que des pans entiers de la société sont laissés à la loi du plus fort. Ce lundi matin, à Cannes, un islamiste a agressé au couteau un policier, en hurlant Allah Akbar. Le policier a eu la vie sauve grâce à son gilet pare-balles. De surcroît, des doutes s’accumulent sur l’efficacité des vaccins et sur leurs effets secondaires. Macron respectera-t-il au moins l’engagement initial de lever le passe le 15 novembre ? Cette ségrégation, imposée par un Etat affaibli, est un leurre qui ne protège plus personne puisque les vaccinés peuvent contaminer. Mais le bon sens a-t-il encore sa place?

Ivan Rioufol

Texte daté du 8 novembre 2021 et repris du blog d’Ivan Rioufol

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