Les adhérents LR partisans d’une vraie politique de droite viennent de comprendre qu’ils ont été floués et roulés dans la farine de la primaire savamment organisée par Christian Jacob et Gérard Larcher, qui ne se sont jamais remis du départ de François Baroin. Le média 20 Minutes a entendu ces adhérents au siège de LR :
“(…) Près de l’entrée du parti, c’est une autre ambiance pour Monique et Anne-Marie, militantes LR depuis 41 ans et 15 ans. Leur candidat, c’était Eric Ciotti : « Nous sommes des personnes de conviction, nous sommes pour un candidat qui porte des valeurs. » Elles ne sont pas convaincues par le ralliement à LR de Valérie Pécresse, qui avait quitté le parti en juin 2019 avant de reprendre sa carte il y a un peu plus d’un mois et demi : « Elle a fait un hold-up sur LR. On a été trahis. »
La division, voilà bien l’image que voulait éviter de donner LR ce samedi. Photo de famille avec les cinq candidats à la primaire, rejoints par le président du parti, Christian Jacob, et le président du Sénat, Gérard Larcher, remerciements envers les uns et les autres… Les élus multiplient les marques de considération pour effacer le souvenir des divisions de la primaire de 2016.”
Eric Zemmour et Marine Le Pen ont également entendu ces adhérents déçus et trahis auxquels il faut désormais ajouter les centaines de milliers d’électeurs et sympathisants LR qui ne se retrouvent pas avec cette candidature du centre-droit macro-compatible.
Quant à Marine Le Pen, elle s’est aussi exprimée assez rapidement:
“Je suis malheureuse pour les électeurs LR“» car Valérie Pécresse, qui a remporté la compétition interne face à Eric Ciotti au second tour, est « la plus macroniste » des prétendants de la droite dans la course
Selon elle, Valérie Pécresse a « quasiment exactement le même profil qu’Emmanuel Macron » et a « très certainement sur un nombre considérable de sujets les mêmes positions », à tel point que se posait la question qu’elle devienne son Premier ministre, a-t-elle accusé.
« C’est triste pour les électeurs LR » qui « ont exprimé leur souhait de sortir de ce côté Macron compatible » et « n’auront pas réussi à faire cela », d’après la candidate du Rassemblement national. « Ils ont toujours la possibilité de venir participer à ma campagne où ils trouverons une défense assumée, décomplexée, de la Nation, de l’identité, des frontières », a-t-elle enchaîné.
« Le positionnement qu’a exprimé Eric Ciotti sur beaucoup de points correspond à la fermeté que nous souhaitons voir mettre en œuvre dans le domaine de l’insécurité et de l’immigration »,