Confronté à l’échec de sa politique de vaccination à marche forcée, le gouvernement annonce de nouvelles mesures restrictives afin de tenter de « sauver Noël ». Un Noël de toute façon déjà placé sous le signe de la peur, des interdictions et du contrôle généralisé. C’est encore loin « la vie d’avant » ? Tais-toi et fais-toi piquer.
« Et ça continue, encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord. » Ce refrain du chanteur agenais Francis Cabrel vient immédiatement à l’esprit en assistant à la énième conférence de presse gouvernementale suivant le non moins sempiternel « conseil de sécurité » se penchant sur la situation sanitaire en France.
Lundi soir, Olivier Véran et Jean Castex, dans un numéro de clowns tristes désormais bien huilé, ont donc annoncé une nouvelle série de mesures censées endiguer le « déferlement » de la cinquième vague de l’épidémie. Pour tous ceux qui s’étaient précipités dans les centres de vaccination pour espérer retrouver la fameuse « vie d’avant », c’est une nouvelle douche froide. En effet, le développement apparemment exponentiel de cette « cinquième vague » est à lui seul la démonstration de l’échec complet de la politique vaccinale à marche forcée menée par le gouvernement. Ainsi, malgré un taux de vaccination très élevé, la France doit à nouveau prendre des mesures restrictives et coercitives. Un fiasco qu’il faut beaucoup de mauvaise foi pour attribuer aux méchants et égoïstes « non-vaccinés » ultra-minoritaires et interdits de tous les lieux à « fort potentiel de contagion » comme les bars, restaurants et autres salles de spectacle.
Parmi les mesures annoncées cette fois, on trouve le renforcement du protocole en vigueur à l’école primaire, avec notamment l’obligation du port du masque en extérieur, la limitation du brassage à la cantine, et des activités physiques en intérieur réduites.
Les discothèques, déjà exsangues, seront quant à elles fermées pour un mois à partir de vendredi. Rappelons que ces lieux étaient pourtant réservés aux détenteurs du sacro-saint « passe sanitaire » censé redonner accès à une (semi-) liberté.
Pour le reste, l’exécutif compte sur la « responsabilité dans la sphère privée », le recours élargi au télétravail, et la poursuite de la campagne d’injection de la troisième dose. En attendant la suivante…
Dans le même temps que ces annonces, on apprenait que le ministère japonais de la Santé s’alarmait des « effets secondaires graves » des vaccins et recommandait d’apposer la mention « effets secondaires graves » sur lesdits vaccins, après avoir répertorié des problèmes cardiaques à la suite du suivi d’un million de Japonais. Parallèlement, on découvrait une étude qui tendrait à prouver que la plupart des symptômes des prétendus « Covid longs » seraient d’ordre psychologique et que seule une infime partie des personnes affirmant souffrir de ce « mal » aurait réellement été touchée par le virus.
Des faits qui, pour le moins, suscitent des interrogations et mériteraient a minima un débat national contradictoire et non la fuite en avant vacciniste et liberticide à laquelle nous assistons. A moins que le but du gouvernement ne soit pas d’endiguer une pandémie mais d’instaurer un contrôle social de plus en plus resserré permettant de gouverner sans difficulté un peuple apeuré et servile. On n’ose évidemment y croire.
Xavier Eman
Article paru dans Présent daté du 7 décembre 2021