La principale erreur qu’on puisse commettre en géopolitique est de prêter à l’adversaire son propre mode de fonctionnement.
C’est sans doute celle que commettent nombre d’analystes en estimant que Vladimir Poutine n’oserait jamais envahir l’Ukraine. La dernière fois que certains ont cru que le président russe bluffait, il a annexé la Crimée.
Certes, on peut estimer rationnellement que la Russie aurait beaucoup trop à perdre. Réprobation internationale, chute inflationniste du rouble, de la Bourse de Moscou, sanctions économiques occidentales pouvant aller, selon Washington, jusqu’à l’exclusion des firmes russes du système swift de paiement international (au risque que Moscou n’ait recours à une alternative), isolement diplomatique, suspension du projet cher au Kremlin de gazoduc alimentant l’Allemagne, etc.
La principale erreur qu’on puisse commettre en géopolitique est de prêter à l’adversaire son propre mode de fonctionnement.
C’est sans doute celle que commettent nombre d’analystes en estimant que Vladimir Poutine n’oserait jamais envahir l’Ukraine. La dernière fois que certains ont cru que le président russe bluffait, il a annexé la Crimée.
Certes, on peut estimer rationnellement que la Russie aurait beaucoup trop à perdre. Réprobation internationale, chute inflationniste du rouble, de la Bourse de Moscou, sanctions économiques occidentales pouvant aller, selon Washington, jusqu’à l’exclusion des firmes russes du système swift de paiement international (au risque que Moscou n’ait recours à une alternative), isolement diplomatique, suspension du projet cher au Kremlin de gazoduc alimentant l’Allemagne, etc.
UNE POSTURE RUSSE ?
Il est donc possible que l’actuel déploiement russe ne constitue que ce que les spécialistes en affaires militaires appellent une posture, une manœuvre juste destinée à intimider l’adversaire. Le but serait d’imposer un nouvel arrangement sécuritaire par la seule menace d’une guerre catastrophique au cœur de l’Europe entre une puissance nucléaire et un pays quatre fois plus petit. Cela passerait par la finlandisation de l’Ukraine.
La suite
Il est donc possible que l’actuel déploiement russe ne constitue que ce que les spécialistes en affaires militaires appellent une posture, une manœuvre juste destinée à intimider l’adversaire. Le but serait d’imposer un nouvel arrangement sécuritaire par la seule menace d’une guerre catastrophique au cœur de l’Europe entre une puissance nucléaire et un pays quatre fois plus petit. Cela passerait par la finlandisation de l’Ukraine.
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https://www.actionfrancaise.net/2021/12/12/ukraine-russie-un-reel-risque-de-guerre/