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Les sondages se suivent et se ressemblent…

Et, d’ailleurs, rien ne change !

Les Français sont fiers d’être français mais toujours plus distants avec l’Europe que leurs voisins allemands et italiens. C’est l’un des enseignements d’une enquête sur les fiertés nationales et européennes réalisée par l’Ifop pour EuropaNova et le JDD.

Plus de 87 % des Français se disent fiers d’être français, mais moins de 68 % se sentent fiers d’être européens.

C’est bien moins que nos plus proches voisins européens. Eux aussi sont fiers de leur nationalité (89 % des Italiens et 77 % des Allemands), mais semblent plus attachés à l’Europe. Trois Italiens sur quatre sont fiers d’être européens, et 78 % des Allemands, soit dix points de plus que les Français.

Cette enquête pose aussi la question de la vision des citoyens sur l’Europe. 40 % des Français interrogés préfèrent une Europe des Nations, où chaque État reste souverain, plutôt qu’une Europe intégrée, plus fédérale, où la souveraineté est partagée. Ils ne sont que 29 % à adhérer à ce second positionnement.

Ils sont beaucoup plus nombreux en Allemagne et en Italie à soutenir l’idée d’une Europe plus fédérale. 43 % des Allemands adhèrent à cette idée, et un Italien sur deux. De vieux souvenirs de l’histoire politique et sociale de ces deux pays.

Cette tendance est particulièrement marquée chez les jeunes. Deux tiers des Italiens de moins de 25 ans sont favorables à une souveraineté européenne, et le phénomène s’observe aussi en Allemagne avec la moitié des jeunes qui soutiennent cette idée. En France, l’euroscepticisme touche toutes les classes d’âge sans distinction.

Les jeunes qui n’ont pas d’avis sur cette question sont par ailleurs les plus nombreux en France. 42 % des moins de 35 ans ne savent pas choisir entre Europe des Nations ou Europe intégrée, contre seulement 18 % des Italiens et 16 % des Allemands.

Deux conclusions sont donc à tirer de cette enquête :

1/ Nous avons encore du pain sur la planche pour faire entrer dans la tête de nos jeunes que tout ce que leur racontent nos élites européistes ne sont que des illusions dans le meilleur des cas, des mensonges pour le reste ;

2/ les Français sont bien plus nombreux que le reste des Européens à avoir compris que l’Union européenne (telle qu’elle existe actuellement) est un mauvais plan. Ils sont donc fins prêts à admettre notre projet de sortie de cette… association de malfaiteurs.

Car, pour nous, le salut de la France ne peut être que le Frexit

Cette enquête a été réalisée auprès de trois échantillons de 1 000 personnes en France, en Allemagne et en Italie, entre le 14 et le 20 décembre 2021.

Le 27 décembre 2021. Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/

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