10/01/2022
En septembre dernier, un car transportant une cinquantaine de migrants en provenance de Briançon avait été arrêté à son arrivée à Paris. Plusieurs membres de l’association Accueil Refuges Solidaires sont auditionnés à ce sujet par la police aux frontières. L’opposition à la mairie de Briançon dénonce une tentative d’initimidation.
Ils seraient une vingtaine de bénévoles, selon Joël Pruvot du groupe d’opposition Briançon Citoyenne, à être entendus en ce début de semaine pour le motif “d’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger en France”.
“Leur crime: avoir aidé à la réservation d’un car pour des exilés bloqués à Briançon par l’absence de transports publics à cette période“, dénonce le groupe Briançon Citoyenne.
Le groupe d’opposition briançonnais “dénonce fermement ces pressions contre des humanitaires qui n’ont fait qu’aider les exilés dans leur droit à déposer leur demande d’asile en France ou en Europe“. […]
09/09/2021
Beaucoup ont été placés en retenue administrative avant de recevoir une obligation de quitter le territoire français. Le gérant de la société de transport a été entendu par la Police aux Frontières.
Selon nos informations, un bus en provenance de Briançon a récemment été contrôlé par des forces de l’ordre. Les faits ont eu lieu le jeudi 2 septembre dernier dans le cinquième arrondissement de Paris, au niveau d’Austerlitz. Un chauffeur de bus transportait une cinquantaine de migrants en provenance de Briançon.
À l’intérieur du bus, des familles et de nombreux hommes seuls en situation irrégulière, originaires d’Egypte, d’Irak mais aussi d’Afghanistan. “Plus d’une trentaine de ces migrants auraient été placés en retenue administrative”, indique une source proche de l’affaire à BFM DICI. “Cela fait grincer des dents. C’est quand même du transport de personnes en situation irrégulière par une ligne de bus privée. En pleine crise sanitaire. Et contre de l’argent”, détaille une source qui a pu consulter le dossier.
Contacté, le gérant de l’entreprise de transports concernée, basée dans les Hautes-Alpes, explique “que cette histoire est désormais derrière lui”. Avant de poursuivre: “Oui, je savais que ces personnes étaient des migrants. Il m’est reproché par les autorités une aide à l’immigration illégale. Or, mon métier c’est de transporter les gens. Ce que j’ai fait, moi, c’est de la migration de Briançon vers Paris et non pas de l’immigration.”
“On me sort des textes de loi mais moi, j’estime être dans mon bon droit. Quand à savoir si les migrants ont payé mon client pour effectuer ce voyage, je vous laisse voir avec eux”, s’emporte le patron avant de raccrocher, en indiquant “ne pas vouloir donner le prix du transport”.
Le parquet de Gap, pas saisi des faits
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