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Nicolas Bay (RN) : “Est-ce que la sensibilité que je représente a sa place au sein de notre mouvement?”

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Vu sur lesalonbeige

Suite à une interview à Madrid où Nicolas Bay a refusé de se soumettre à l’inquisition des médias sur un éventuel ralliement à Eric Zemmour, ce dernier s’est fait insulter et réprimander par les équipes de Marine le Pen, en particulier Caroline Parmentier, journaliste à Présent devenue salariée du RN, de manière très violente :

“Franchement ton duplex ce matin très moyen (…) On t’amène ici à Madrid, on fait tout, et tu craches que tu veux te barrer (…) tu n’es rien sans Marine. (…)  C’est quoi tes valeurs Nicolas? La loyauté? Barre-toi maintenant plutôt que de bouffer le plus longtemps possible au râtelier”

Plus du tout émue par les annonces de sa nièce Marion Maréchal, Marine Le Pen s’est prononcée sur le sujet en précisant que ces propos ne concernaient pas Nicolas Bay alors que c’était exactement lui qui était visé. Elle a demandé à “ceux qui veulent partir, de partir maintenant” :

Nicolas Bay a réagit sur BFM dimanche matin :

“Je ne crois pas avoir de leçon de loyauté à recevoir de qui que ce soit (…). Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où je soutiens la candidature de Marine Le Pen. Il n’y a pas d’ambiguïté. Je n’ai pas à me justifier de ce que je ferais dans 1 mois, dans 6 mois, dans un an.

Si Marine Le Pen est au second tour de la présidentielle, face à Emmanuel Macron il est évident que je soutiendrais sa candidature.

Mais pour autant, c’est ma liberté et je parle en mon nom, je ne considère pas qu’Éric Zemmour est un ennemi. Je pense qu’il défend des convictions très proches des nôtres et des miennes et que viendra aussi le temps du rassemblement. Si on veut éviter d’avoir cinq années supplémentaires de Macron à l’Élysée, je pense qu’il faudra être capable de se rassembler (…)

Que les choses soient claires. Quand on me dit, dans ma propre famille politique : “qu’il parte”; je n’accepte pas ce genre de comportement !

Je suis là, je suis fidèle, je suis dans mes fonctions à mon poste, sans états d’âme  Quand on veut rassembler, je pense qu’on ne commence pas par indiquer la porte de sortie à ses propres soutiens (…)

Je pose une question qui est très simple : est-ce que la sensibilité que je représente a sa place au sein de notre mouvement? Je pense que ceux qui disent “il faut qu’il parte” ne mesurent pas la portée de leurs propos. Nous avons eu des départs ces dernières années (…) est-ce que c’est indispensable de pousser comme ça, d’inciter au départ d’autres figures du mouvement ? (…)

Je ne veux pas m’aligner sur les arguments de la gauche pour le combattre [Eric Zemmour]”

 

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