Il y a certes le grand ancêtre espagnol, sur ses terres marocaines, qui a élevé depuis longtemps de puissantes et efficaces barrières autour de ses enclaves de Ceuta et Melilla au grand dam des officines immigrationnistes et autres kolabos du continent européen. Plusieurs de nos articles en témoignent et le colonel de la Guardia civil qui gérait cette oeuvre de salubrité nationale avait même été élevé par nos soins à la dignité de Compagnon de l’ordre du Mérite de Sainte Jeanne-d’Arc
(https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2015/09/03/bulletin-climatique-quotidien-3-septembre-2015-de-la-republique-francaise/ et aussi https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2014/05/11/consilium-consulte-n-2014001-portant-promotion-dans-lordre-royal-de-sainte-jeanne-darc/).
Il y eut ensuite de petits pays aussitôt montrés du doigt et mis au ban de l’Union européenne de la bien-pensance ! La Hongrie fut le premier d’entre eux, suivie de la Bulgarie, de l’Autriche, de la Slovénie, de la Croatie, de la Grèce, etc.
Et voici, maintenant, que la Lituanie dresse elle aussi une barrière anti-migrants à sa frontière avec la Biélorussie. La clôture métallique de quatre mètres de haut, s’étend aujourd’hui sur 120 kilomètres avant de couvrir dans quelques mois les 700 kilomètres de ladite frontière. Quelque 600 ouvriers sont mobilisés pour terminer sa construction d’ici la rentrée, en septembre, alors que se réunissaient mercredi 2 février à Tourcoing, à l’invitation de la France, les ministres de l’Intérieur des États membre de l’Union européenne. Avec, au menu, les questions migratoires et la réforme de l’espace Schengen… Et savez-vous ce qu’a osé marteler le président de la République française, Emmanuel Macron ? : il souhaite instaurer un « mécanisme de solidarité » par lequel les pays de l’UE s’engageraient… à se répartir des migrants ! Alors que la seule chose qui importe, c’est la fermeture de nos frontières aux hordes migrantes…
Nouvelle barrière anti-migrants, à la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie
L’été dernier, le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait organisé une vague migratoire sans précédent en Pologne et en Lituanie. Du jamais vu pour la petite République balte qui a dû gérer seule (entendez sans l’aide de l’UE, toujours donneuse de leçons mais dont l’impéritie est bien connue), l’arrivée de plus de 4 000 demandeurs d’asile. Depuis, Vilnius a réussi à refouler la quasi totalité de ces migrants, déclenchant les foudres des tenants de la prétendue Convention de Genève sur les réfugiés.
« Ce sont des barbelés avec des fils tranchants, des fils rasoirs, pour que les migrants clandestins, qui viennent d’en face, ne puissent pas passer« , précise le superviseur du chantier. « C’est un projet d’intérêt national et c’est un honneur d’y contribuer,poursuit-il. C’est même plus qu’un projet, c’est un devoir. » Un devoir qu’il partage désormais, avec des centaines de policiers, de soldats et de garde-frontières lituaniens bien équipé : « Nous avons des véhicules, des thermoviseurs portables et des équipements de vision de nuit, décrit-il. Il faut maintenant que l’on s’équipe de système de vidéosurveillance, pour que nous puissions enregistrer les images quand il y a des violations de la frontière. »
Comme vous vous en doutez, cette barrière est loin de faire l’unanimité parmi les 27 États membres de l’Union européenne, ce dont se soucie comme d’une guigne Arnoldas Abramavičius, le vice-ministre de l’Intérieur lituanien : « Ne soyez pas naïf, la situation géopolitique nous oblige à changer notre approche sur la manière de gérer les frontières. L’Union européenne doit faire face à une nouvelle réalité.«
Une évidence pendant que, chez nous, près de 30 000 migrants ont tenté de rejoindre les rives de l’Angleterre en 2021, soit trois fois plus que l’année précédente et que des centaines de milliers s’entassent encore dans des camps de fortune… Cherchez l’erreur et réfléchissez à votre prochain candidat à l’élection présidentielle !