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Idéologie woke : pas avec ma redevance !

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Nous aurions tort de ne pas nous en féliciter : la contre-offensive du bon sens contre l’idéologie woke est bien enclenchée en France. A tout seigneur tout honneur, reconnaissons à Pierre Valentin un rôle précurseur en ce domaine. Ce jeune politologue a signé l’été dernier deux notes particulièrement complètes qui lui avaient été commandées par le laboratoire d’idées Fondapol. Chose rare, ce travail de synthèse universitaire a rencontré un large écho médiatique, des colonnes de Marianne au Point, en passant par Europe 1, Sud Radio ou même RFI.

Visage souriant et propos clair, Valentin a beaucoup fait pour la compréhension en France de ce phénomène venu des campus américains et qui paraissait, au premier abord, aussi exotique qu’un serpent à plumes. Le wokisme est aujourd’hui devenu une ligne de fracture idéologique majeure. Le progressisme bon teint des années 1970 a largement été dépassé par cet acmé de la déconstruction.

Signe des temps, l’ancien président du Forum gay et lesbien de Lyon a déclaré il y a quelques jours que « le wokisme est un cancer intellectuel ». Allez comprendre… Manuel Valls n’a-t-il pas déclaré, pour s’en inquiéter, qu’ « à travers Christiane Taubira, le wokisme investit une candidate à la présidentielle » ? A l’Université, quelques courageux professeurs prennent la parole pour dénoncer la contamination woke, qui fait peser une véritable chape de plomb sur l’ensemble du corps enseignant et sur les étudiants. On se souvient de l’affaire Klaus Klinzer à Sciences-Po Grenoble, suspendu car soupçonné d’islamophobie. Plus récemment, le constitutionnaliste Christophe Boutin est sorti de sa réserve pour rappeler que « le wokisme et la cancel culture posent un problème important dans les universités ».

Rééducation des masses

Reste que dans les médias de grand chemin, le wokisme est à la mode. Rien d’étonnant quand on connaît les habitudes moutonnières de cette corporation. Télérama, Les Inrocks, France Inter, Libération, Causette et j’en passe en font des tonnes. Surenchère victimaire. Délire permanent. Encore n’est-ce que la pointe émergée de l’iceberg. Le wokisme contamine à grande vitesse les adolescents rivés à leurs écrans bleus et qui enchaînent les vidéos Tik-Tok dans un état d’abrutissement frôlant l’hypnose. Les grands maîtres de la rééducation des masses en auraient rêvé, l’addiction techno-numérique l’a fait. Konbini, Brut, France TV Slash injectent leur contenu orienté sur ces réseaux sociaux particulièrement prisés des jeunes.

C’est contre Slash, qui est une plateforme filiale de France Télévisions, et donc payée avec nos impôts, qu’est partie une contre-offensive il y a quelques jours. Sous l’intitulé « Pas avec ma redevance », un collectif s’est formé pour dénoncer la partialité idéologique de ces programmes via une pétition. Pour l’un de ses initiateurs, Arthur Monnet, le constat est clair : « Le pendant 100 % numérique du service public audiovisuel déroule en toute impunité une ligne ouvertement militante, reprenant sans retenue tous les tropismes chers aux “wokes”. » Panique à bord en quelques jours du côté de France Télévisions, et contre-feu allumé par Libération qui prétend voir derrière cette initiative la main cachée d’affreux réactionnaires tendance zemmouriste. La preuve que l’attaque avait porté au bon endroit…

Pierre Saint Servan

Article paru dans Présent daté du 16 février 2022

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