La chronique de Philippe Randa
De l’issue de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences, il est certes encore trop tôt pour avoir quelques certitudes que ce soit, mais tout au moins peut-on déjà constater certains bouleversements.
Notamment outre-Atlantique où l’ancien président Trump a fait un « tabac » à la grande convention annuelle des conservateurs américains en fustigeant son successeur Joe Biden qu’il rend responsable de la situation : « Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent, parce que bien sûr il est intelligent (…) Le vrai problème est que nos dirigeants soient si bêtes »… surfant ainsi sur le sondage Harvard Center for American Political Studies (CAPS)-Harris Poll révélant que 62 % des électeurs américains estimeraient que « Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine si le président Trump était toujours en fonction… »
Plus proche de nous, soit outre-Rhin, le chancelier Olaf Scholz a annoncé une augmentation importante des dépenses militaires de son pays, tout en décidant de livrer des armes à l’Ukraine, ce que Radio France internationale considère à juste titre comme « un revirement politique de taille pour Berlin. La non livraison d’armes à des zones de conflits était officiellement une constante de la diplomatie allemande depuis la IIe Guerre mondiale. »
Et en France ? Le malheur des Ukrainiens aura au moins permis de nous débarrasser des « médecins de plateaux » chargés d’effrayer le populo depuis deux ans avec leurs prédications apocalyptiques ; exit le covid-19 à bout de souffle, le Poutine-22 nous menace désormais.
S’il y a bien un constat à faire avec l’actualité, c’est qu’elle se montre bien souvent, sinon toujours, impitoyable avec les prédictions sur la marche du Monde. L’attaque russe de l’Ukraine en cette fin février, en aura surpris plus d’un qui ne pensait pas la chose possible ; comme quoi, impossible n’est pas que français.
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