Alors qu’il nous promettait la « République exemplaire », une trentaine des proches d’Emmanuel Macron, députés, ministres ou encore des membres de son cabinet, ont été visés par des affaires en tout genre durant son quinquennat…
Agnès Buzyn, l’ex-ministre de la Santé mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui »
Convoquée par les juges de la Cour de justice de la République (CJR) vendredi 10 septembre 2021 au matin, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a été mise en examen pour «mise en danger de la vie d’autrui» à l’issue de son audition dans le cadre d’une enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19.
En effet, dès le début de l’année 2020, la ministre de la Santé avait été mise en cause pour son rôle et son action lors du déclenchement de l’épidémie avant et après son arrivée sur le territoire français.
Elle avait notamment déclaré, le 24 janvier 2020, que « les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles« , mais que la situation pouvait « évoluer ». « Le risque d’introduction en France est faible, mais ne peut pas être exclu, d’autant qu’il y a des lignes aériennes directes » avec Wuhan, avait aussi estimé l’ancienne ministre quelques jours plus tôt, le 21 janvier 2020.
14.500 plaintes déposées
Manque d’équipements de protection pour les soignants et pour la population, errements sur la nécessité ou non de porter des masques, etc… Parmi les 14.5000 plaintes déposées contre Agnès Buzyn dans le cadre de la crise du Covid-19, certaines ont été jugées recevables par la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR).
La commission d’instruction de la CJR a alors ouvert son enquête sur l’infraction « d’abstention de combattre un sinistre » et pour « mise en danger de la vie d’autrui ».