Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a estimé vendredi 6 mai que Bruxelles avait franchi «une ligne rouge» en voulant interdire les importations de pétrole russe et «porté atteinte» à l’unité européenne affichée depuis le début du conflit ukrainien.
Selon lui, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, «a volontairement ou non attaqué l’unité européenne». «Depuis le début, nous avons clairement signifié qu’il y avait une ligne rouge, à savoir l’embargo sur l’énergie. Ils ont franchi cette ligne», a encore déclaré le dirigeant hongrois.