Le meurtre dans la nuit de vendredi à samedi de trois jeunes hommes, dont un mineur et deux rugbymen du club angevin, a provoqué dimanche une vague d'indignation politique et médiatique à droite.
Des circonstances accablantes
En effet, au fur et à mesure que les circonstances de l'affaire étaient connues, il est apparu qu'il ne s'agissait pas d'une « rixe », comme l'a qualifiée le maire Horizons de la ville Christophe Béchu, devenu ministre dans le gouvernement d'Élisabeth Borne.
Le suspect est un réfugié politique soudanais déjà connu de la police. En outre, les jeunes victimes s'étaient plus tôt interposées pour protéger des jeunes filles importunées par l'individu, qui serait donc revenu tuer sauvagement les trois hommes.
Vague d'indignation à droite et au RN
Dès samedi, plusieurs élus et personnalités de droite avaient réagi. Outre Marion Maréchal, Éric Ciotti, Florian Philippot et plusieurs élus du RN comme Hélène Laporte, vice-présidente de l'Assemblée nationale, ont dénoncé la situation migratoire et sécuritaire.