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Eric Zemmour et Marine Le Pen ne sont pas les bienvenus sur le plateau de Quotidien, assure Yann Barthès, présentateur de l’émission

Eric Zemmour et Marine Le Pen ne sont pas les bienvenus sur le plateau de Quotidien, assure Yann Barthès, présentateur de l’émission

Vu sur TVL

Quotidien, l’émission de divertissement de la chaîne TMC (groupe TF1), avait cessé toute invitation de personnalités politiques sur le plateau pour la saison 2021 - 2022. Un choix  curieux à la veille des présidentielles. Toutefois, Yann Barthès et son équipe ont décidément changé d’avis pour la saison qui s’amorce. L’émission a reçu consécutivement Elisabeth Borne et Sandrine Rousseau pour discuter de l’actualité la semaine passée.

Interrogé par Eric Dussart sur les ondes de RTL, Yann Barthès a expliqué ce revirement de situation tout en taclant Marine Le Pen et Eric Zemmour. Lorsque Dussart lui a demandé si toutes les personnalités politiques étaient les bienvenues sur son plateau, Yann Barthès n’a pas répondu à l’affirmative.  “Non, [...] car toutes les équipes de télévision ne sont pas les bienvenues dans les meetings de certains partis”, a ironisé Barthès, faisant ainsi référence aux nombreuses fois où les équipes de Quotidien ont été écartées des événements médiatiques de la candidate du Rassemblement National. L’attitude des deux candidats vis-à-vis des équipes de Quotidien avaient été longuement décriée par la caste médiatique lors de la campagne. Libération, aussi lyrique qu’à son habitude, avait également proclamé à l’époque que le comportement de Marine Le Pen à l’égard de la presse représentait un véritable “danger pour la démocratie”.

L’émission Quotidien sera-t-elle considérée comme un “danger pour la démocratie” au même titre que Marine Le Pen ? Il est probable que l’anathème lancé par Yann Barthès sur les deux candidats ne fasse pas se lever beaucoup de sourcils dans le monde médiatique. Après tout, Gilles Bornstein confessait déjà en octobre de l’année passée qu’Eric Zemmour était persona non grata chez France Télévisions, et ce sans encourir aucune sanction auprès du CSA (aujourd’hui ARCOM). 

 

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