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Poutine : L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire la Russie

Poutine : L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire la Russie

Extrait du discours du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, le 21 septembre, sur la situation dans le Donbass et l’évolution de l’opération militaire spéciale :

[…] L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre pays. Ils disent déjà explicitement qu’ils ont réussi à diviser l’Union soviétique en 1991, et qu’il est maintenant temps pour la Russie elle-même de se désintégrer en une multitude de régions et de zones qui se combattent mortellement.

Et cela fait longtemps qu’ils préparent de tels plans. Ils ont encouragé les bandes de terroristes internationaux dans le Caucase, favorisé l’infrastructure offensive de l’OTAN à proximité de nos frontières. Ils ont fait de la russophobie totale leur arme de prédilection, y compris les décennies de culture délibérée de la haine de la Russie, notamment en Ukraine, à laquelle ils ont préparé le sort d’une tête de pont anti-russe, et ont transformé le peuple ukrainien en chair à canon pour le pousser à entrer en guerre contre notre pays, Ils ont déclenché cette guerre dès 2014, en utilisant les forces armées contre les civils, en organisant un génocide, un blocus et la terreur contre les personnes qui refusaient de reconnaître le gouvernement qui a émergé en Ukraine à la suite du coup d’État.

Et après que le régime actuel de Kiev ait publiquement rejeté une solution pacifique au problème du Donbass et, de plus, annoncé qu’il revendiquait des armes nucléaires, il est devenu absolument clair qu’une nouvelle, une autre attaque à grande échelle sur le Donbass, comme cela s’était déjà produit deux fois auparavant, était inévitable. Et ensuite, tout aussi inévitablement, une attaque contre la Crimée russe suivrait – contre la Russie.

Dans ce contexte, la décision de mener une opération militaire préventive était absolument nécessaire et la seule option possible. Ses principaux objectifs – la libération de l’ensemble du territoire du Donbass – étaient et restent inchangés. […]

Déjà après le début de l’opération militaire spéciale, y compris lors des négociations à Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et ces propositions étaient principalement liées à la garantie de la sécurité de la Russie, de nos intérêts. Mais il est clair qu’une solution pacifique ne convenait pas à l’Occident, de sorte qu’après avoir atteint certains compromis, Kiev a en fait reçu l’ordre direct de démolir tous les accords.

L’Ukraine a encore été gavée d’armes. Le régime de Kiev a déployé de nouvelles bandes de mercenaires et de nationalistes étrangers, des unités militaires formées aux normes de l’OTAN et placées sous le commandement de facto de conseillers occidentaux. […]

Dans sa politique anti-russe agressive, l’Occident a franchi toutes les limites. Nous entendons constamment des menaces contre notre pays et notre peuple. Certains politiciens occidentaux irresponsables ne parlent pas seulement de plans visant à organiser la livraison d’armes offensives à longue portée à l’Ukraine – des systèmes qui permettraient de frapper la Crimée et d’autres régions de Russie. De telles frappes terroristes, y compris celles utilisant des armes occidentales, ont déjà lieu dans des localités frontalières des régions de Belgorod et de Koursk. L’OTAN effectue une reconnaissance en temps réel dans tout le sud de la Russie en utilisant des systèmes modernes, des avions, des navires, des satellites et des drones stratégiques.

Washington, Londres et Bruxelles poussent directement Kiev à transférer les opérations militaires sur notre territoire. Ils disent déjà ouvertement que la Russie doit être vaincue par tous les moyens sur le champ de bataille, suivie de la privation de sa souveraineté politique, économique, culturelle et de toute autre forme de souveraineté et du pillage complet de notre pays. […]


Et voici le discours de Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères de Russie, devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 22 septembre :


https://www.lesalonbeige.fr/383015/

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