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Guerre d’Ukraine – point au jour 243 – La fuite en avant du gouvernement ukrainien de moins en moins soutenu par les Occidentaux

Alors que la bataille d'Ukraine semble se focaliser sur la bataille de Kherson, des rumeurs alarmistes courent sur une radicalisation de la guerre. En réalité, Washington, qui attend les élections de mi-mandat, et Londres, où l'on cherche un successeur à Madame Truss, ne sont pas en position d'engager un bras de fer avec la Russie. Moscou s'inquiète plutôt du possible comportement erratique d'un gouvernement kiévien potentiellement aux abois, et qui s'aperçoit que l'alliance avec les Occidentaux, relève pas d'un "serment des Nibelungen". Assistera-t-on à une fuite en avant de Zelenski? au moment où la récession s'installe en Europe, en particulier en Allemagne?

Bataille d’Ukraine – 

Dans la soirée du 19 octobre, les forces ukrainiennes ont bombardé la ville de Donetsk avec des armes incendiaires. Les Ukrainiens ont ciblé des zones forestières dans le district Petrovsky de la capitale de la République Populaire de Donetsk, sans doute dans le but de provoquer des incendies près des zones habitées. L’attaque a été menée avec des obus incendiaires contenant de la thermite, probablement des 9M22C ou 9M28C, lancés par des Grad MLRS. Les obus à thermite utilisent un mélange incendiaire de combat à base de magnésium. Il s’enflamme et atteint des températures allant jusqu’à 2300-2700 degrés Celsius. Une telle masse brûle les matériaux de construction, le métal et les équipements militaires blindés. Ces armes ont déjà été utilisées par l’armée ukrainienne depuis 2014. De telles armes ont également été utilisées par les militaires russes sur des positions militaires ukrainiennes depuis février.

20-21 octobre 

Le gouvernement américain aimerait une victoire spectaculaire avant les élections de mi-mandat. C’est l’une des raisons pour lesquelles, les attaques se concentrent actuellement sur Kherson et sa région. Une autre est le raidissement les Kiéviens et des Occidentaux qui, jouant leur va-tout, s’emballent à l’idée de non seulement reprendre Kherson mais sérieusement menacer la Crimée. 

Il y a bien des ébauches de contre-offensives dans la région de Bakhmoutr/Artiomovsk;  et dans la direction de Svatovo/Kremennaïa/Rubijnie. Mais le plus gros des troupes kiéviennes (encadrées et complétées par des combattants de l’OTAN) se trouve vers Zaporojie et Kherson. 

Erwan Castel propose un bon point de situation: 

Le nouveau Commandant en chef des opérations militaires russes, le général Sourovikine, n’est pas seulement en train de mettre en œuvre un nouveau format stratégique sur le front russo-ukrainien mais également d’imposer un nouveau style de communication dans lequel il n’hésite pas à dire la vérité, même lorsqu’elle déplaît. Ainsi a t-il déclaré sans ambages que la situation sur le front de Kherson était “tendue” .  (…)

“L’armée russe assurera avant tout l’évacuation en toute sécurité de la population” a déclaré le Général Sourovikine commandant en chef des opérations militaires russes sur le front russo-ukrainien. Ces évacuations ne sont pas forcées mais proposées et sur la base du volontariat. ((…)
Justifiant tragiquement l’initiative russe d’organiser l’évacuation volontaire de la population civile de Kherson avant une probable bataille, les forces ukrainiennes ont commis sur les bords du Dniepr un nouveau crime de guerre, bombardant un embarcadère où se trouvaient justement des civils en cours d’évacuation. Les forces kiéviennes ont tiré dans la soirée du 20 octobre plusieurs roquettes chargées de shrapnels anti personnels sur une évacuation de civils en cours. 
Bilan provisoire : 4 tués 11 blessés dont plusieurs enfants et des journalistes (…) 
Près de 20 000 civils volontaires ont déjà été évacués de la ville de Kherson.
Sur le front autour de Kherson, il y aurait un corps de bataille ukrainien de plusieurs dizaines de milliers de soldats (60 000 selon certaines sources et sur le point de lancer une offensive imminente sur la ville, (…)
sur plusieurs secteurs du front de Kherson, les forces ukrainiennes sont passés à l’attaque en menant des reconnaissances offensives lourdes au Nord Est, le long du Dniepr et sur la rivière Ingoulets et au Nord-Ouest venant du front de Nikolaïev.
Vraisemblablement l’objectif de ces attaques renforcées n’est pas seulement d’évaluer les défenses russes et de les affaiblir, mais de créer une brèche dans leur dispositif par où pourrait s’engouffrer une offensive plus importante.
Les principales attaques kiéviennes se sont faites en direction de Berislav / Novaïa Kakhovka pour tenter d’obtenir le contrôle de la centrale hydroélectrique de Kakhovka et du passage par dessus le fleuve qu’elle offre et par lequel passe actuellement un grande partie de la logistique russe (également via des pontons flottants posés près du barrage endommagé par les HIMARS). Cet axe offensif a été activé dès le 15 octobre avec 2 Groupes Bataillonnaires Tactiques issus principalement des 60e Brigade mécanisée et 17e Brigade blindée ukrainiennes.
Pour le moment, à part la capture temporaire de 2 ou 3 petits hameaux agricoles au sud de Davidov Brod, ces attaques ukrainiennes ont été repoussées avec de lourdes pertes. (…) 
Les forces ukrainiennes, lors de ses offensives “n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs” de l’aveu même d’Arestovitch, le porte parole du président ukrainien, et ont subi des pertes humaines et matérielles très importantes.
Par exemple, le long du Dniepr, dans le secteur de Berisav, les forces kiéviennes qui avaient engagé 2 groupes bataillons renforcés avec un total d’environ 50 véhicules blindés en direction de Novaya Kamenka et Sukhanovo ont été brisées par les forces terrestres, l’artillerie et l’aviation russes en moins d’une journée de combat. Contraintes de se replier en catastrophe sur leur positions de départ, les forces de Kiev ont laissé sur le terrain 15 chars et 10 véhicules blindés, de nombreux tués et blessés. Leurs pertes sur ces deux seuls secteurs du front s’élèvent à plus de 200 soldats (tués et blessés) auxquels il faut rajouter de nombreux prisonniers dont plusieurs officiers. 
Les combats qui se déroulent autour de Kherson sont particulièrement violents et les forces russes paient également très cher le prix de leurs victoires. Sur ce secteur de Berislav, les forces russes en repoussant les attaques ennemies ont perdu 43 soldats, 6 chars 9 véhicules blindés 2 obusiers calibre 152 mm. (…)
Dans le seul secteur de Kherson, une estimation porte à 9600 le nombre des soldats ukrainiens tués au cours des deux derniers mois pour quelques arpents de steppes sans importance militaire…  (…) 
En amont de Kherson se trouve le barrage hydroélectrique de Kakhovka
Depuis plusieurs semaines, la potentielle destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, en amont de Kherson est au coeur des préoccupations russes et de la propagande ukro-atlantiste qui, comme d’habitude cherche à incriminer par avance la partie russe de la rupture potentielle du barrage que pourtant les forces ukrainiennes bombardent régulièrement depuis juillet 
Cette centrale hydroélectrique de Kakhovka est l’une des dix plus grandes centrales hydroélectriques d’Ukraine. Il s’agit de la sixième étape de la cascade d’installations hydroélectriques sur le fleuve Dniepr. Le barrage de Kakhovka a généré en amont une retenue d’eau de plus de 13 milliards de mètres cubes dont la superficie du réservoir (2 155 km²) est approximativement égale à celle de Moscou.  .
Que se passera-t-il si le barrage est détruit par l’armée ukrainienne? 
Un tsunami fluvial qui inondera au minimum 65 km2 dont une grande surface urbaine!
  • La hauteur de la vague pourrait atteindre 4,8 mètres et la largeur du déversement pourrait être de 5 kilomètres,
  • 2 heures et demi après la rupture du barrage, la vague atteindra sa pleine puissance, 
  • L’eau se précipitera à environ 25 km/h, inondant très rapidement les quartiers bas de la ville comme le micro-district d’Ostrov,
  • La vague déferlante atteindra la périphérie de Kherson en 2 heures, le niveau d’eau maximal (+ 5 mètres) en 14 heures,
  • L’inondation durera 3 jours et détruira la quasi totalité de Kherson.
Le Pentagone avait déjà simulé ce scénario sachant qu’il était connu également des concepteurs soviétiques qui avait renforcé la structure pour résister à des frappes de missiles.. En 2004, le journal de Kherson “Gryvna” avait évoqué à nouveau ce scénario catastrophe dans un article intitulé “Pas prêt pour une apocalypse locale”.
Parmi les scénarios imaginés: tirs massifs de missiles sur le barrage, mouillage de mines  flottantes en amont, sabotage…

Dans le contexte des frappes russes ciblant les ressources énergétiques ukrainiennes, l’envie de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporojie (qui fournissait 25 % de l’électricité ukrainienne avant février), libérée par les forces russes début mars, est devenue une obsession du commandement OTANo-kiévien. 

2 assauts fluviaux ont été déjà déjoués, partant du secteur de Nikopol, sur la rive opposée du Dniepr, et des attaques terrestres sont également régulièrement tentées ou en préparation depuis le Nord Est et le Sud Ouest afin de longer la rive Sud du fleuve jusqu’au site nucléaire.

Le 21 octobre 2022, les forces ukro-atlantistes ont à nouveau tenté de s’emparer par un 3ème assaut fluvial du site d’Energodar où se situe la centrale nucléaire de Zaporodje (la plus grande de la région) et qui est située en amont du barrage de Kakhovka, sur la rive Sud de la retenue d’eau éponyme.

Vers 4h du matin, deux escadrons de l’armée ukrainienne ont essayé de débarquer sur la rive gauche du réservoir de Kakhovka pour s’emparer du site. L’opération impliquait 37 embarcations, 12 lourdes et 25 légères, chargés de militaires ukrainiens.

Les forces russes qui sécurisent le périmètre de la centrale, ont repoussé l’attaque en éliminant plus de 90 militaires et 14 embarcations.

En outre, la partie nord de la ville d’Energodar et les environs du site nucléaire ont essuyé 13 tirs de la part de l’armée ukrainienne. Par tir de riposte, tous les points d’artillerie ennemis ont été neutralisés.

Samedi 22 octobre 2022  – Nouvelle vague de frappes russes massives sur les infrastructures électriques ukrainiennes

Depuis le début de la matinée du 22 octobre, les forces russes ont lancé des frappes de missiles à travers l’Ukraine. Des interruptions de l’approvisionnement en électricité et en eau et des problèmes de lignes de communication sont signalés dans presque toutes les régions du pays. Les services ukrainiens ont déjà évalué que l’ampleur des dommages causés aux installations énergétiques ukrainiennes le 22 octobre est “comparable ou peut dépasser les conséquences” des frappes russes du 10 au 12 octobre.

L’alerte aérienne est toujours déclenchée dans toute l’Ukraine. Dans plusieurs régions, notamment dans la capitale et dans la région de Kiev, elle retentit pour la troisième fois depuis le début de la journée.

Jusqu’à présent, des explosions ont retenti dans les régions suivantes :

Plusieurs explosions ont retenti à Kiev. Le maire de la ville Vitali Klitschko a confirmé les frappes mais n’a pas révélé les cibles. Les autorités locales ont confirmé que les systèmes de défense aérienne ont été activés dans la région de Kiev. Les habitants de la région ont été priés de rester dans des abris. Un couvre-feu de 23 heures à 5 heures du matin a été décrété dans la région depuis le 23 octobre.

Dans la région d’Odessa, des missiles russes ont frappé le district de Podolsk, le village d’Alexandrovka, les villes d’Usatovo et de Mayaki. Les cibles comprenaient probablement des installations militaires utilisées par l’AFU ainsi que des installations de l’infrastructure énergétique locale.

Les autorités locales ont confirmé des explosions dans une installation d’infrastructure énergétique. L’attaque a entraîné une coupure d’électricité dans plusieurs localités de la région. D’après la carte des coupures de courant, on peut supposer que les sous-stations énergétiques d’Usatovo, Podolsk, Ajalyk, Novoodesskaya ont été endommagées.

Des centrales électriques ont été endommagées dans la région de Rovno, a confirmé le chef de l’administration militaire régionale, Vitaly Koval. L’électricité a été coupée dans plusieurs quartiers de la ville de Rovno. Des explosions ont été enregistrées dans la région de Volyn. Le chef de la région a confirmé qu’une installation d’infrastructure énergétique a été endommagée. Le maire de Loutsk a signalé que la centrale électrique avait été endommagée, ce qui a privé d’électricité une partie de la ville.

Les cibles n’ont pas été officiellement révélées, mais on suppose qu’il s’agit de la sous-station 330 kV de Loutsk – Severnaya et de la sous-station 330 kV de Rovno.

Dans la région de Khmelnytski, la sous-station Khmelnitskaya 330/110 kV a une nouvelle fois été touchée par des missiles russes.

Dans la région de Kropivnitsky, les autorités ont confirmé les frappes dans les districts de Khmelnitsky et Shepetovsky, l’alimentation en électricité y a été interrompue. Des images de la région ont confirmé que la centrale électrique située près de la ville de Dolinskaya a été touchée. Des coupures de courant ont également été signalées dans les districts de Golovanevsky et Kropivnitsky de la région, ce qui pourrait être le résultat d’une attaque contre la sous-station de Pobugskaya.

Des explosions ont également été confirmées dans les régions de Lvov, Tcherkassy, Jytomyr, Soumy, Kharkov, Poltava, Dniepropetrovsk, Zaporozjie.

Toutes les régions du pays ont été confrontées à des interruptions de l’approvisionnement en électricité et en eau. L’opérateur des chemins de fer ukrainiens “Ukrzaliznytsia” a signalé que certaines sections ferroviaires sont hors tension, les trains circulent avec des locomotives de secours.

A noter que les missiles russes ont été programmés/guidés pour changer de trajectoire

On sait que pour frapper à Loutsk, les missiles de croisière ont modifié de manière inattendue leur trajectoire, s’éloignant des zones de déploiement de la défense aérienne sur une distance considérable, ce qui a rendu leur interception impossible, après quoi ils se sont brusquement dirigés vers le nord, où ils ont frappé. Lorsque les systèmes de défense aérienne ukrainiens ont tenté d’atteindre les missiles, les radars ont été lancés en mode actif, ce qui a permis de révéler la zone où se trouvaient les systèmes de défense aérienne. En particulier, on sait que Khmelnitsky, où se trouvaient les systèmes de défense aérienne, a été frappé quelques minutes plus tard.

Il convient de noter qu’avant le début de l’Opération Spéciale, on ne supposait pas que les missiles de croisière russes étaient capables de modifier leur trajectoire de vol, mais cela est maintenant devenu un problème très grave pour les forces armées ukrainiennes et les pays occidentaux“.

22-23 octobre 2022

Le matin du 22 octobre, les forces armées ukrainiennes ont bombardé la ville de Schebekino dans la région frontalière russe de Belgorod. La cible de l’artillerie ukrainienne était le marché local.

À la suite de l’attaque ukrainienne, 11 civils ont été blessés. Au moins quatre d’entre eux ont été gravement blessés et ont été immédiatement transportés à l’hôpital. Le chef de la région, Vyacheslav Gladkov, a confirmé que certaines victimes sont dans un état grave et que tous les soins médicaux nécessaires sont prodigués.

Les installations civiles de la ville de Chebekino sont constamment bombardées par les forces ukrainiennes. La veille, une usine de peinture locale a été la cible de tirs.

Après le retrait de l’armée russe de plusieurs districts de la région ukrainienne de Kharkov, les attaques ukrainiennes contre les régions frontalières russes ont augmenté. Les mesures de sécurité dans les régions frontalières de Belgorod et de Koursk ont été renforcées. Les civils ont été évacués d’un certain nombre de villages situés à proximité de la frontière ukrainienne.

Nuit du 22 au 23 octobre: 

L’Ukraine a été confrontée à l’une des plus fortes attaques de drones

Bilan journée du 23 octobre: 

(effectué par Slavyangrad à partir de plusieurs sources dont @Rybar)

Direction Starobelsk :

- Dans la région de Svatovo, les formations ukrainiennes ont mené une bataille de reconnaissance sur la ligne Raygorodka – Kovalevka. Les forces russes ont repoussé l’attaque. L’ennemi a subi des pertes et a retiré ses chars dans la zone de Borovaya en raison du manque de carburant et de lubrifiants.

- Dans le secteur Liman, l’armée kiévienne poursuivrait les préparatifs d’une offensive de grande envergure sur Kremennaya à partir de la ligne Torskoye – Terny.

- Lors de l’attaque du 22 octobre, l’ennemi a réussi à s’approcher de Krasnopopopovka, mais les soldats russes de la 20e armée ont repoussé l’attaque et ont repris presque toutes les positions perdues. Le commandement ukrainien prévoit de reprendre l’assaut afin de créer une tête de pont pour une attaque sur Kremennaya.

Direction Soledar :

- Au cours de l’avancée depuis Otradovka, les forces russes ont repoussé les unités de la 58e brigade d’infanterie motorisée de l’armée ukrainienne dans les lignes de réserve.

- Des unités du 2e bataillon de la 53e brigade mécanisée ont été déplacées de Chasov Yar près de Opytnoye pour arrêter l’avancée des troupes d’assaut de Wagner PMC.

- Les soldats du 46e bataillon d’assaut séparé de la 53e brigade mécanisée, soutenus par l’artillerie, ont tenté de flanquer les forces russes depuis la direction de Kleshcheevka. L’attaque a été repoussée.

- Dans le secteur de Seversk, des unités de la 10e brigade d’assaut de montagne de l’armée ukrainienne ont mené une bataille de reconnaissance près de Serebryanka, mais se sont retirées sous le feu des Forces russes.

Région de Lougansk :

- Les militants ukrainiens ont bombardé Starobelsk, ainsi que Rubezhnoye, Svatovo et Novoaidar avec des MLRS HIMARS.

Direction Donetsk :

- Il n’y a pas eu de changements significatifs dans les lignes de front au cours des dernières 24 heures. Après avoir capturé tous les bastions de l’armée ukrainienne à la périphérie d’Opytnoye, les combattants du bataillon Sparta se préparent à prendre d’assaut le village.

- Les militants ukrainiens ont bombardé Donetsk, Kashtanovoye, Маkeevka, Yasinovataya, Gorlovka, Krasny Partizan et d’autres localités de l’agglomération.

Zaporojie :

- L’armée ukrainienne continue de se préparer à une offensive majeure. Plusieurs unités de la 65e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne ont été déployées dans la section Gulyaypole.

- Des mobilisés formés sur les terrains d’entraînement de l’ouest de l’Ukraine ont été déplacés vers le secteur Orekhov. Ils ont formé des unités d’assaut avec des ATGM BGM-71 TOW.

- Dans le même temps, l’armée ukrainienne renforce son regroupement dans l’avant-poste de Vremevka. Deux unités de la 77e brigade aéromobile formée dans la région de Jytomyr sont arrivées à Bolshaya Novoselka. Un peloton de chars, une compagnie mécanisée et 20 camionnettes avec du personnel ont été transférés à Uspenovka.

- Le matin du 23 octobre, des militants de l’armée ukrainienne ont mené une attaque au missile contre un hôtel de la banlieue est d’Energodar, où vit le personnel de Rosenergoatom. Le bâtiment a été endommagé mais il n’y a pas eu de victimes.

Direction Nikolaev – Berislav sur le front sud :

- Il n’y a pas de changement significatif de la situation dans la région de Kherson. Après plusieurs tentatives infructueuses, l’armée ukrainienne reconstitue ses pertes et effectue une reconnaissance des positions russes avant le prochain assaut.

- Dans la région de Berislav, les soldats russes bloquent et capturent un groupe de sabotage de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne au complet sur la ligne Pyatikhatka – Polyanka.

- Dans le secteur de Andreevka, une partie de la 46e brigade aéromobile séparée a tenté de se retrancher dans la zone située au nord de Ichtchenka. Les troupes russes ont détecté le mouvement du groupe ukrainien et ont effectué des frappes d’artillerie sur les zones d’avancée, forçant l’ennemi à se retirer.

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