Marc Rousset
Les 700 milliards d’euros minimum que les pays de l’UE, dont la France, vont mettre sur la table pour faire face à la crise énergétique en 2023
La somme minimale en 2023, au-delà d’autres dépenses probables à venir, serait de 264,2 milliards d’euros pour l’Allemagne et 71,6 milliards d’euros pour la France. Fin octobre 2022, les gouvernements des pays de l’UE ont déjà dépensé 576 milliards d’euros pour la protection des ménages et des entreprises.
En Allemagne, l’énergéticien ancien importateur de gaz russe Uniper a déjà perdu 40 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année 2022, ce qui constitue le record historique des pertes d’entreprise détenu jusqu’à présent par Deutsche Telekom en 2002 (25 milliards d’euros)
Les stocks de gaz de la France et de l’Europe vont s’effondrer pour l’hiver prochain 2022-2023, selon l’AIE
L’hiver 2023-2024, selon l’agence internationale de l’énergie, s’annonce encore plus dangereux que l’hiver 2022-2023. L’UE sera confrontée à un déficit de 30 milliards de m3 à l’été 2023 car cette année l’UE a pu encore bénéficier, début 2022, de 60 milliards de m3 de gaz russe. L’UE a pu importer beaucoup de GNL en 2022 en raison de la baisse de la demande chinoise, suite à la politique « zéro covid » ; mais si la Chine retrouve son activité normale, il n’y aura plus assez de gaz GNL pour tout le monde. Pour l’instant, les prévisions de remplissage à l’automne 2023 sont au maximum de 65 %. Les prix du gaz vont remonter à la verticale lors de l’été 2023.
La crise de l’énergie ne fait que commencer
L’UE, avec sa folle et prétentieuse politique de sanctions, qui nous reviennent à la figure telles un boomerang, a décidé aussi qu’il n’y aurait plus d’achat de pétrole brut russe dans l’UE après le 5 décembre 2022. Mais elle souhaiterait que le pétrole russe soit vendu à un prix maximum sur d’autres marchés, avec des armateurs européens (souvent grecs), pour éviter que les prix s’envolent ! De la folie technocratique pure et simple à la Macron ! Il faut pour tous ces imbéciles à Bruxelles que le pétrole russe coule vers des marchés non européens, mais à un prix très bas non inflationniste pour ne pas alimenter les caisses du Kremlin !
Bien évidemment Poutine n’est pas d’accord et il va trouver des « tankers » dans le monde entier pour vendre son pétrole hors Europe où il veut et au prix maximum souhaité. Il peut aussi décider de fermer partiellement le robinet du pétrole d’un million de barils en accordant que de très faibles rabais sur les marchés non européens ! Bref, une autre bombe du prix du pétrole va exploser en 2023 à la face des Occidentaux, suite à une politique stupide et suicidaire !
Et cerise sur le gâteau, l’UE a aussi décidé d’une façon aussi folle et irréfléchie de ne plus acheter de produits pétroliers russes à partir du 5 février 2023 ! Il est possible que ce jour-là des Français frigorifiés, déjà excédés par le scandale de l’invasion migratoire, de la violence et de l’insécurité croissante dans nos villes et banlieues, descendent dans la rue pour prendre l’Élysée d’assaut ! L’impact inflationniste, tout comme la pénurie de gazole et d’essence, risquent d’être immédiats avec en plus, pour tous les Français, comme horizon indépassable pour l’été 2023, la pénurie de gaz décrite ci-dessus au paragraphe 2.
L’UE et Macron sont donc dans l’œil du cyclone de la crise énergétique qui ne fait que commencer. Une motion de censure votée par LR, le RN et la Nupes peut même conduire à la chute du gouvernement Borne, voire de Macron !
L’épée de Damoclès sur la France de l’éclatement de la zone euro avec l’hyper-inflation et dévaluations en chaîne
Certains parlent de Gerxit (Allemagne), d’Italexit, de Grexit. L’Allemagne et la France ne sont plus au diapason et l’Allemagne est tombée pour la première fois dans une crise sans précédent. Ce qui menace le plus, c’est l’Italexit, mais la France suivra dans la tourmente. Giorgia Meloni, afin d’aider les ménages et les entreprises face à la flambée des prix de l’énergie, vient de porter le déficit du pays à 4,5 % du PIB (au lieu de 3,4 % avec Mario Draghi) avec un endettement supérieur à 150 % du PIB.
La crise industrielle s’accentue dans la zone euro et dans le peu d’industrie qui reste en France
La baisse d’activité de plus en plus importante dans le secteur manufacturier de la zone euro indique en fait le début d’une récession. Les fédérations patronales en France alertent contre le risque d’un tsunami de faillites et d’un effondrement systémique de l’industrie ; elles réclament un plafonnement des prix de l’énergie.
ArcelorMittal a annoncé l’arrêt temporaire d’un de ses deux hauts-fourneaux à Fos-sur-Mer. ÀDunkerque, le plus important site du groupe en Europe, un des trois hauts-fourneaux est aussi à l’arrêt. La liste des industriels étranglés par les prix stratosphériques de l’énergie s’allonge semaine après semaine. Le verrier Duralex a arrêté sa production pour 5 mois minimum au 1er novembre, car le prix de l’énergie qui représente habituellement 5 % à 7 % du chiffre d’affaires est aujourd’hui de l’ordre de 40 %, ce qui n’est plus tenable.
Aluminium Dunkerque, dont la production est très énergivore, a réduit sa production de 22 %. Quant au groupe allemand BASF, il a même prévenu que des prix du gaz et de l’électricité aussi élevés le poussaient à réduire sur le long terme ses implantations industrielles en Europe. Sur le marché français, les prix du gaz ont été multipliés par cinq depuis le début de la crise, atteignant 118 euros le mégawattheure en 2023 ; ceux de l’électricité ont été multipliés par dix, soit 481 euros le mégawattheure.
Macron n’a toujours pas compris que Washington veut la mort économique du concurrent Europe et que seule une alliance avec la Russie peut nous sauver
L’Amérique veut non seulement établir un protectorat militaire, mais aussi favoriser la mort de nos industries technologiques et de défense, créer une dépendance énergétique envers les États-Unis, bref la mort du « peer competitor ». Seule l’alliance avec la Russie et le protectionnisme européen peuvent nous permettre de trouver une place dans le monde.
Alors qu’une entreprise spécialisée dans le véhicule électrique veut investir et créer 5 000 emplois en France avec une subvention d’un milliard d’euros, les États-Unis sont prêts par exemple à donner 4 fois cette somme et à financer l’intégralité de l’investissement,
L’immobilier pourrait bien finir aussi par craquer
Macron taxe l’immobilier tous azimuts directement ou indirectement (impôt foncier des mairies suite à la suppression de la taxe d’habitation), impose des normes énergétiques excessives, trop chères, stupides ; il veut faire de l’immobilier une vache à lait car il n’en dispose pas à titre personnel.
Les taux d’intérêt étant toujours en hausse, l’indice 100 de l’immobilier en 2000 qui est aujourd’hui à 320 aux États-Unis pourrait bien s’écrouler puisque le retournement de la courbe a déjà commencé. La France pourrait suivre d’autant plus qu’en raison du taux d’usure décalé, on assiste à un blocage des financements pour les acquéreurs.
Les bobards du réchauffement climatique par l’homme : coût pour la France, plus de 10 milliards d’euros par an
Le changement climatique existe depuis le début de la création de la planète Terre, il y a 4 milliards d’années. Il y a 10 000 ans, les glaciers du Pôle Nord s’étendaient jusqu’à l’Allemagne ! Le réchauffement a été une chance pour les Européens et une catastrophe pour le Sahara qui était verdoyant ! Le Spitzberg, île norvégienne, a connu un climat tropical plus chaud que celui de l’Afrique de nos jours ! Sous Louis XIV, la Seine et la Tamise gelaient en hiver !
Le réchauffement ou refroidissement climatique est donc cyclique (soleil, lune, volcans, oscillations océaniques, cycles astronomiques de Miilankovic) au fil des siècles, des millénaires et des millions d’années ; il n’a que faire des agitations humaines sur la planète. Les Français doivent mettre fin aux mensonges de la nouvelle religion des bien-pensants, des écologistes, des médias et des Khmers verts !
La folie des voitures électriques pour les beaux yeux des Chinois !
Les technocrates idéologues Macron, von der Leyen et Cie veulent imposer les voitures électriques qui coûtent au minimum 10 000 euros de plus que les voitures thermiques. Ces véhicules sont peu autonomes et terriblement polluants en raison de la fabrication des batteries (extraction par des enfants dans des conditions abominables au Congo ou déplorables écologiquement en Amérique latine, Chine, lors de l’extraction de métaux rares tels que le cobalt, lithium, nickel dont les prix vont de plus s’envoler). Les batteries sont impossibles à recycler, sans oublier l’équipement insuffisant en bornes de rechargement (300 000 théoriquement pour la France en 2025). Il va falloir également produire des milliers de mégawatts nucléaires pour faire le plein des voitures électriques, alors que Macron et Cie depuis 20 ans, avec les écolos gauchistes, a tout fait pour casser les reins du nucléaire (Fessenheim aurait pu produire pendant encore 20 ans, l’ASN ayant donné son approbation).
Économiser chaque année au moins 200 milliards d’euros du gaspillage actuel de 400 milliards d’euros d’argent public
On peut estimer que la France gaspille chaque année allègrement d’une façon scandaleuse environ 400 milliards d’euros de la façon suivante : 83 milliards d’euros pour l’invasion migratoire souhaitée par Macron en vue de la disparition programmée des Français de souche européenne, 84 milliards d’euros pour le coût de la suradministration par rapport à la moyenne de l’OCDE (2 millions de fonctionnaires en trop), 50 milliards d’euros pour les retraites par rapport à un départ à 65 ans et en supprimant les régimes spéciaux, soit pour ces 3 premiers postes prioritaires, plus de 200 milliards d’euros d’économies potentielles .
Viennent ensuite s’ajouter 200 milliards d’euros d’économies supplémentaires explicitées dans mon ouvrage : « Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie » : la fraude sociale d’environ 44 milliards d’euros pour les cotisations et les prestations, les subventions aux associations (42 milliards d’euros), le coût des subventions à la SNCF (17 milliards d’euros), les aides aux médias bien-pensants (5,6 milliards d’euros), les subventions aux syndicats idéologues et irresponsables (4 milliards d’euros), etc., ce qui représente en tout avec les dépenses mentionnées au paragraphe ci-dessus un total gaspillé tous les ans de 400 milliards d’euros.
Si nous avions un bon gestionnaire patriote au lieu de Macron comme Président, il pourrait prétendre pendant un quinquennat redresser la France en économisant la moitié de ces 400 milliards d’euros d’argent public gaspillé, soit 200 milliards d’euros, c’est-à-dire 13,3 % de la totalité des dépenses publiques qui s’élèvent à environ 1500 milliards d’euros (dépenses sociales en plus du budget régalien de 300 milliards d’euros). Si la France, au lieu d’être gérée par des incapables avait été bien administrée avec ces 200 milliards d’euros d’économies tous les ans, comme sous de Gaulle et Pompidou, elle n’aurait que quelques immigrés extra-européens parfaitement intégrés sur son sol, pas de banlieues de non-droit, pas de dettes, des familles nombreuses européennes, moins d’impôts et de charges sociales, serait aussi riche et industrialisée que l’Allemagne car ayant pu investir dans des activités d’avenir, pas endettée, la nation la plus puissante d’Europe avec un budget militaire annuel de 3 % minimum du PIB !
Un endettement public démentiel de 7 000 milliards d’euros, soit 100 000 euros par Français
La dette publique française va bientôt atteindre avec la crise énergétique causée par l’imprévoyance nucléaire et la politique suicidaire des sanctions envers la Russie les 3 000 milliards d’euros (soit 40 000 euros par Français), mais si l’on ajoute les engagements hors bilan (retraites des fonctionnaires, garanties données par l’État français, etc.), la dette publique française s’élève effectivement à 7 000 milliards d’euros (soit 100 000 euros par Français).
L’Agence de notation Fitch vient de confirmer la perspective « négative » de la note AA de la France et d’alerter sur la dette souveraine.
Signes croissants de tensions sur les marchés et dans le système financier
Selon Jamie Dimon, le président américain de JP Morgan, les craintes que les marchés soient proches de la rupture s’intensifient. Quant à Nouriel Roubini, « le Docteur réaliste » qui avait anticipé la crise de 2008, il prédit une crise de stagflation « pire » que celle des années 1970.
Conclusion : Alors que le très courageux et très sain d’esprit Poutine est en train de restaurer victorieusement la puissance russe historique en Ukraine, nous sommes dirigés en France depuis de Gaulle et Pompidou par des incapables, des idéologues, des lâches, des irréalistes, des inconscients, des fous, des droit-de-l’hommistes, des progressistes qui se sont trompés de direction, des traîtres, dont le plus beau spécimen est Macron, ce technocrate inspecteur des Finances de l’ENA qui rêve seulement d’Europe fédérale et de mondialisme, s’exprime chaque fois que possible en anglo-américain, n’aime pas la France, n’a pas d’enfants. Macron a tout faux sur le plan sociétal, démographique, migratoire, sécuritaire, économique, géopolitique, après avoir tué délibérément la langue française à Bruxelles, où, malgré les traités, tout le monde parle maintenant l’anglo-américain, suite au coup d’État de madame von der Leyen, une Allemande francophone élevée à Bruxelles, nommée par ses soins à la tête de l’UE !
Sur Riposte laïque cliquez ici