Un article qui a suscité le commentaire, ce 28 novembre, du think tank russe Rybar sur Telegram : « l’auteur ne cache pas qu’il s’est appuyé sur des sources ouvertes, et que le nombre réel des polonais morts [en Ukraine] peut être supérieur, ce qui ne serait guère étonnant si l’on se rappelle que le ministère de la défense russe a annoncé plusieurs fois avoir bombardé des camps de base de mercenaires polonais. Nous n’oublions pas non plus le blindé près de Svatovo qui a été détruit avec toute une unité polonaise ».
Mi-avril, les forces russes avaient annoncé ainsi avoir éliminé 30 mercenaires polonais lors d’une frappe sur un site militaire à Izymskoye, près de Kharkov, puis encore 80 lors d’une frappe sur une usine à Konastantinovka transformée en base militaire, début juin, etc. Mi-juin, la Russie avait aussi publié des chiffres sur la légion internationale ukrainienne, affirmant que près de « 1831 polonais étaient arrivés en Ukraine depuis le début des opérations militaires [le 24 février] dont 378 ont été éliminés et 272 sont retournés chez eux ».
Si des sources polonaises ont déjà eu le temps de critiquer NDP (Niezalejny Dziennyk Polityzcny) pour ses opinions pro-russes réelles ou supposées, la situation autour des mercenaires polonais en Ukraine est d’autant plus compliquée que le mercenariat est officiellement interdit en Pologne. Cependant, des mercenaires polonais tués en Ukraine – et dont les corps ont déjà été rendus aux familles – étaient membres d’unités militaires polonaises, mais « en congés » ou en « arrêt maladie » au moment de leur mort au combat.
Reste à savoir combien d’autres européens – et pourquoi pas, des français ? – sont tombés en Ukraine alors qu’ils sont censés être « en congés » de leurs unités.
LM
Illustrations : DR
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