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Séisme : Les pays qui ont bravé le Ceasar Act pour aider la Syrie, sanctionnée par « la Communauté internationale » (videos)

par Al Manar

Alors que l’aide coule à flots vers la Turquie où se trouve l’épicentre du séisme meurtrier et destructeur qui a frappé le lundi 6 février des zones situées entre le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, cette dernière est abandonnée à son destin par crainte des sanctions occidentales décrétée par les États-Unis dans le cadre du Ceasar Act.

Mais quelques pays ont bravé le Ceasar Act promulgué par les États-Unis et qui entravent l’envoi de de l’aide et des secours nécessaires a ce pays , sachant que le séisme y a causé la mort de 2300 personnes, selon un bilan livré au milieu de la journée de ce mardi 7 février, a blessé plus de 3500 personnes et détruit ou endommagé 3000 maisons. Plusieurs centaines de syriens sont portés disparus.

Les deux provinces d’Alep et de Lattaquié sont les plus affectées.

À Alep, plus de 300 personnes sont mortes et 600 ont été blessés selon un bilan non définitif et ou près de 2000 bâtiments risquent de s’effondrer en plus des 52 bâtiments se sont effondrés. Le cinquième de la population est sans abri.

Dans la ville de Lattaquié, 389 personnes ont perdu la vie et 700 sont blessées selon un bilan encore provisoire. 102 bâtiments ont été détruits.

Les autres provinces touchées sont Hama, Tartous et celle d’Idleb occupée par les groupes soutenus par la Turquie.

Les groupes terroristes ont détruit les capacités de la Syrie

La Syrie souffre « d’un manque d’équipements spéciaux pour sauver les gens bloqués sous les décombres », a déploré le chef de Croissant-Rouge syrien.

D’après Khaled Hboubati, ce sont les sanctions qui empêchent le pays d’avoir les équipements requis.
« Nous demandons de lever ce blocus. Pour surmonter les conséquences du séisme, nous appelons l’Union européenne à lever les sanctions économiques imposées à la Syrie », a-t-il dit.

Il a précisé que son pays avait besoin d’équipements lourds, de véhicules d’ambulance et anti-incendie.
Interrogé par la chaine d’information satellitaire libanaise al-Mayadeen, le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Moqdad a révélé que les groupes terroristes ont détruit toutes les capacités syriennes dont les ambulances, les bulldozers et autres.

« Les sanctions américaines empêchent tout même l’achat de médicaments », a-t-il affirmé, estimant que les assistances humanitaires ne sont pas soumises aux sanctions, selon le droit international.

L’aide de l’Iran : aménager les aéroports d’abord

L’Iran a été l’un des premiers pays à envoyer de l’aide dès lundi soir lorsqu’un premier avion d’aide humanitaire transportant une cargaison de 45 tonnes a atterri à l’aéroport de Damas.

Selon l’ambassadeur iranien en Syrie Sobhani, c’est le premier convoi d’aides qui sont formées de couvertures, de tentes, de médicaments de produits alimentaires et autres.

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