par Patrick Reymond
Je crois que certains en veulent à ma vie. Ils veulent me faire mourir de rire. Littéralement.
Donc, relocalisation de la production de poudre pour obus…
1200 tonnes de poudre à Bergerac à l’année, de quoi fournir 500 000 charges modulaires, soit 95 000 « coups complets », dont… 15 000 pour l’armée française. On est ici, non seulement dans les tréfonds du ridicule, mais on creuse encore, visiblement…
L’abus de fumage de moquette a encore frappé. On serait ENCORE dans le sous équipement, si c’était du 95 000 par MOIS.
Comme je l’ai déjà dit, les réserves de munitions en août 1914, c’était un peu moins de 20 millions d’obus, et c’était DÉJÀ, tragiquement insuffisant. Napoléon, à la bataille de Leipzig en 1813, la perdit faute de munitions, ses 160 000 obus étant épuisés.
La guerre, comme disait Hitler, ça se gagne restes contre restes, et le gaspillage de munitions est proverbial. Le mythe de l’obus de précision, de la meilleure artillerie, restera ce qu’il est, un mythe. Il existait déjà en 1914, avec le canon de 75, et même s’il surclassât le 77 allemand, ce qui sautait aux yeux, c’est la pénurie, de munitions, de fournitures et d’armes en tous genres… On en est au même point.
On a simplement pensé que gros budget, ça voulait dire grosse armée, en réalité, gros budgets, c’est gros gaspillage et grosse corruption, et sinécures en tous genres.
Pour des enragés à faire la guerre, c’est de l’ordre du pitoyable.
Certains chantent et se gargarisent de l’échec de l’armée russe, mais ils se trompent. Personne ne sait les intentions russes au départ, et il faut noter qu’ils s’étaient emparés d’une portion notable du terrain en quelques heures. Plus vite qu’à Bagration, avec une infériorité numérique de 4 ou 5 contre 1. Un exploit. En même temps, l’armée ukrainienne n’a jamais fait preuve de qualités offensives incontestables.
Pour le groupe Wagner, il ne faut pas non plus prendre pour argent content des bisbilles publiques. Non seulement ça pue l’intoxication à plein nez, mais en général, de telles tensions ne sont jamais publiques, et cela infirme totalement la thèse de l’ouest collectif du Poutine dictateur… Là aussi, il faut tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler…
La Tchétchénie et sa population ont largement payé pour la guerre par procuration que les USA menaient DÉJÀ contre la Russie.
En attendant, l’occident collectif est sorti des rails, dans les marchés les plus importants, immobiliers et automobiles.
D’abord, la hausse des taux d’intérêts, couplée à la hausse des matériaux, disqualifie l’accession à la propriété au moins dans le neuf dans un premier temps. La réduction des terrains constructibles fera le reste. Ailleurs, la baisse de la population, permettra d’accéder à un marché de l’occasion dont il faudra se contenter.
Pour l’automobile, les constructeurs se réfugient comme beaucoup de secteurs, dans le haut de gamme, qui permet de garder de la rentabilité, et pour la classe moyenne, elle verra vieillir ses voitures, tant qu’il y aura des pièces détachées.
Le temps dit de la classe moyenne est passé, classe moyenne qui n’était que des prolos à qui on permettait une certaine consommation, parce qu’elle permettait aux plus riches d’avoir des infrastructures dont ils profitaient le plus, aéroports, autoroutes, et bien sûr, « marchés » en expansion, « croissance » et rendements financiers…
Entre l’échec militaire et politique patent en Ukraine, et échec économique à domicile, il n’y a, en occident, plus rien à espérer.
source : La Chute