Alors que les médias publics occidentaux « détestent être démasqués », ils sont actuellement visés sur Twitter par l’étiquette « financé par le gouvernement ». Cette mesure n’ayant été jusqu’à présent appliquée qu’aux médias russes et chinois les rend « furieux », selon l’ex-eurodéputé français Florian Philippot.
Si auparavant l’étiquette « financé par le gouvernement » n’avait été appliquée sur Twitter que pour les médias russes et chinois, elle n’épargne désormais plus les médias publics occidentaux. Selon l’ex-eurodéputé français Florian Philippot, cela les rend « furieux ».
« Ils râlent alors que c’est juste normal ! Ils détestent être démasqués ! Bravo ! », s’est exclamé le chef du mouvement des Patriotes sur ce réseau social.
Des médias visés
La société canadienne CBC Broadcasting Corporation a suspendu ce 18 avril ses activités sur Twitter aujourd’hui après l’apparition du label « Government Funded Media » (« financé par le gouvernement ») sur l’un des comptes de la société.
CBC a insisté sur l’idée qu’elle était financée à moins de 70% par le gouvernement. Le propriétaire de Twitter Elon Musk a ensuite averti dans une publication que l’étiquette CBC avait été modifiée pour la suivante : « média financé à 69% par le gouvernement ».
La militante panafricaniste Nathalie Yamb a elle aussi salué la mise en place de l’étiquette « financé par des fonds publics » pour les chaînes françaises RFI et France 24.
Cependant, elle insiste sur le fait qu’il serait juste de les étiqueter comme des chaînes « financées par le gouvernement », puisque Radio France jouit entre autres de subventions du ministère des Affaires étrangères. La compagnie mère des deux médias est publique, France Médias Monde, a indiqué Mme Yamb, citant le suivi des médias The Media Ownership Monitor Cambodia.
source : Sputnik Afrique