« Je ne suis pas un journaliste de gauche : je n’ai jamais dénoncé personne », disait Guy Debord. À « Libération », on a décidé de donner raison à l’auteur de « La Société du spectacle », la calomnie en plus. Le 13 avril, « Libération » publiait un papier écœurant et calomnieux contre notre collaborateur David L’Épée, également rédacteur en chef de la revue « Krisis », dans l’intention manifeste de lui nuire. David L’Épée explique pourquoi il a décidé de porter plainte contre le journal.
Il était prévu que je participe ce vendredi 21 avril à un colloque contre le wokisme intitulé « Déconstruire la déconstruction » et organisé à Paris par le Groupe ID, émanation du groupe parlementaire Identité & Démocratie qui m’avait déjà invité en janvier à donner une conférence sur ce même sujet à Bruxelles, au Parlement européen. Le 12 avril Le Figaro se faisait l’écho de cet événement, information reprise le lendemain par Libération qui, apprenant ma présence parmi les orateurs, m’a gratifié d’un article à charge alignant les allégations les plus calomnieuses, allant fouiner dans mes jeunes années pour tenter de me salir par association, colportant des rumeurs déjà démenties depuis de nombreuses années et essayant de me discréditer en multipliant les qualificatifs diabolisants. Le plus grave, pourtant, n’était pas encore là : les trois journalistes aux manettes concluaient leur article en révélant une information très privée relative à un problème de santé par lequel je suis passé l’année passée et dont seuls mes proches étaient au courant. C’était la ligne rouge à ne pas franchir : il fallait que je réplique.
L’objectif était très clair : exercer une pression sur les organisateurs du colloque pour tenter de saboter celui-ci. Le chantage médiatique et le menace d’un scandale : une manœuvre qui fonctionne toujours hélas. Quand on attaque le wokisme, le wokisme contre-attaque ! La critique de ce phénomène que nous sommes quelques-uns à mener depuis quelques années commence visiblement à agacer les gardiens médiatiques de cette idéologie. Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui ce soit, à travers ma personne, un auteur de la revue Éléments qui soit pris pour cible. Bien avant que le mot « woke » ne soit connu en France, nous avons été un des premiers titres de presse à avoir mené ce combat contre les ravages du politiquement correct (souvenons-nous, il y a dix ans, de la querelle autour de la « théorie du genre », où nous étions déjà en première ligne) et à avoir défendu sans compromis le droit à un débat libre et sans censure sur ces questions de société. Depuis nous en payons régulièrement le prix, même si nous ne regrettons pas d’avoir fait preuve de constance et que nous sommes persuadés qu’à la longue le courage finira par payer.
Pour ma part j’ai décidé de ne plus me laisser insulter ou trainer dans la boue et de répondre coup pour coup. Les hostilités sont ouvertes.
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