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La lâcheté ne possède aucune limite pour les gestionnaires gouvernementaux. Alors que nous sommes dans l’urgence, sous couvert « d’apaisement », les politicards pratiquent l’immobilisme et reportent à la saint glinglin la « loi immigration ». Le prétexte fallacieux « de ne pas diviser les Français » sert ainsi l’attentisme qui ne fera que tendre vers une situation déjà dramatique et qui ne peut qu’empirer. Proposer un texte dit « équilibré » est une erreur fondamentale, car la notion d’équilibre se décline par des renoncements cycliques qui prennent acte d’une situation et légifèrent sur la base du fait accompli.
L’immigration ne se présente pas comme une réelle priorité des dirigeants car sinon ils engageraient des moyens pour répondre au problème. Le bon sens appelle l’élaboration d’un texte de régulation des flux migratoires qui doit être concocté et débattu par le parlement en dehors du gouvernement puisque celui-ci ne peut actuellement emporter un consensus après ses agissements despotiques qui ont détruit durablement la confiance avec le peuple et ses représentants. Les thèmes des lois à venir concerneraient l’immigration économique, familiale, les accords estudiantins et le droit d’asile.
En plus, Il s’avère indispensable, d’utiliser la voie référendaire avec, pour redonner la confiance à nos compatriotes, un premier article posant que toute décision issue d’un référendum ne peut être abolie ou modifiée que par une autre décision référendaire. En aucun cas, le congrès (Assemblée Nationale et Sénat) ne pourrait s’opposer à une décision du peuple par une autre décision. Le deuxième article pourrait qualifier de délit toute entrée illégale en France. Le troisième fixerait les règles d’interdiction de séjour pour les étrangers, 10 ans pour un délit et à vie pour un crime.
Quels que soient nos accords internationaux, la souveraineté européenne est illégale et inconstitutionnelle. Réinstaurons des accueils et vérifications de gendarmerie aux frontières afin de recevoir légitimement les demandeurs d’asile pour des motifs de guerre ou politiques. L’entrée en France des étudiants doit être soumise à l’obligation de retour dans le pays d’origine à la fin du cursus universitaire, car s’il est important d’aider les jeunes des pays qui n’agissent pas contre les intérêts de la France à obtenir des qualifications, en revanche, il s’avère indispensable qu’ils retournent dans leurs pays d’origine pour les faire bénéficier des connaissances acquises.
En ce qui concerne les migrants légaux, l’assimilation à nos mœurs, coutumes et culture, doit se faire avec humanité et bienveillance. Quant au contrat de travail, il doit être soumis à une obligation de lire et parler notre langue (en particulier pour des motifs de sécurité), un logement obligatoire prévu par l’employeur et un billet de retour prépayé.
Cohérence, courage et bon sens doivent guider ces choix judicieux. Quant au retour des clandestins chez eux, nous possédons les arguments pour imposer leur retour au pays, ainsi que pour les enfants fugueurs qui sont prioritaires pour être rendus à leurs parents.
Avec un peu de courage et de détermination, il serait possible de résoudre cette situation délirante.
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme