Scipion de Salm
Membre du Bureau politique du Parti de la France
Plusieurs dizaines de millions de Français utilisent la voiture dans leurs déplacements quotidiens, que ce soit pour le travail, les loisirs - y compris les clubs sportifs des enfants, indispensables à leur éducation -, bien souvent les courses familiales. Beaucoup de nos compatriotes des classes populaires et moyennes ont été obligés de fuir les trop fameuses banlieues grand-remplacées, et bien des quartiers centraux aussi désormais ; on ne peut pas vivre, et encore moins élever ses enfants dans des environnements qui ne sont pas sûrs. De même, les transports collectifs, quand ils existent, outre leur lenteur, sont souvent mal fréquentés. Dans les lointaines périphéries des villes, toujours des bassins d’emploi, la voiture est tout simplement indispensable.
C’est à plus forte raison vrai pour les Français néoruraux, qui, tout en appréciant le cadre de vie, ont été aussi souvent contraints à cette migration intérieure. Or, les 39 millions de voitures qui circulent en France, soit une quantité absolument massive, et appelée à le rester durant un moment dans tous les scénarios réalistes d’avenir, sont l’objet d’une excommunication majeure par l’intelligentsia écologauchiste dominante. En parler positivement, manifester de la bienveillance envers les automobilistes et leurs difficultés, est considéré quasiment comme une indécence. Telle n’est pas la position, bien au contraire, du Parti de la France.
La France dispose, héritage des années 1960-1980, d’un réseau autoroutier à peu près complet et cohérent. Il s’agirait pourtant de l’achever enfin véritablement, ce qui rendrait un grand service à plusieurs millions de nos compatriotes pour les quelques sections manquantes. Or, presque tous ces projets ont été abandonnés les uns après les autres depuis 2010. Parmi les rares rescapés, l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres est désormais menacée par les manifestations violentes des écologauchistes. Parmi les projets abandonnés, et à l’utilité immédiate évidente, on mentionnera l’autoroute A24 Amiens-Lille, via Arras et Lens, trou noir singulier du réseau, ou l’A31bis, entre Nancy et Luxembourg, via Metz, qui doublerait une A31 dangereuse, ou l’A51, entre Grenoble et Sisteron, qui permettrait surtout en traversant les Alpes de soulager l’axe rhodanien saturé, et enfin l’A45 entre Lyon et Saint-Etienne, qui serait fort utile dans une région densément habitée, et typiquement peuplée de Français fuyant des environnements urbains devenus impossibles.
L’État trouve toujours des dizaines, des centaines de milliards, pour des dépenses douteuses ou absurdes, de la Covid aux plans-banlieues. Le Parti de la France propose une saine gestion de notre pays, des économies massives, à commencer par les 120 milliards d’euros annuels nets du coût de l’immigration. Les économies réalisées permettront de baisser les impôts des Français, et d’investir les quelques milliards nécessaires pour achever enfin notre réseau autoroutier national tout en supprimant les péages, insupportable racket des automobilistes.