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Voilà où mène le laxisme…
Les nuits d’émeutes, de guérillas et de chaos incontrôlés se succèdent dans de nombreuses villes de France. Les pillages, destructions de biens publics, incendies de véhicules et attaques de bâtiments deviennent l’expression d’un mal-être, d’une volonté séparatiste, d’une prise locale de pouvoir par les cartels de drogues, de la volonté d’insurrection de groupuscules haineux de la France et des Français. Plus qu’une vengeance, nous sommes dans un climat insurrectionnel. Le prétexte du mineur tué à Nanterre sert aussi à une minorité de truands encagoulés qui profite de l’occasion pour voler et piller les commerces. Plusieurs voyous ont même attaqué une prison pour tenter de faire évader les détenus.
La gare de Garges-Sarcelles, un tramway à Clamart, un bus à Grigny… incendiés. Révoltes à Meudon, Evry-Courcouronnes, Mantes-la-Jolie, Rennes, La Courneuve, Noisy-le-Grand, Montreuil, Blanc-Mesnil, Drancy, Bordeaux, Lyon, Etampes, Mons-en-Barœul, Gennevilliers, Dammarie-les-Lys, Lille, Nantes, Vanves, Clichy-la-Garenne, Roubaix, Bezons, Cergy, Vigneux-sur-Seine, Trappes, Vaulx-en-Velin, St Augustin et l’Ariane à Nice, feux d’appartements à Villeurbanne et au Mirail à Toulouse, plusieurs commissariats, écoles, médiathèques, mairies… Attaqués ou détruits.
A Nanterre, la cité Picasso, dans la nuit, n’est plus qu’une vaste fumée dense qui, avec violence, monte vers le ciel. Les policiers suivent les ordres, reculent et se replient pour éviter l’aggravation des affrontements avec les jeunes. Un bâtiment du gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en feu a nécessité l’évacuation de riverains en raison du risque d’explosion. Des véhicules de police incendiés sur les parkings des commissariats. Un camion semi-remorque volé puis brûlé à La Courneuve. Des magasins cassés et pillés à Aulnay-sous-Bois, dans le centre-ville d’Argenteuil…
Offensives aux mortiers et feux d’artifice, cocktails Molotov, fusils à pompe… Des bandes armées se constituent dans les territoires séparatistes en France. La violence se retrouve justifiée par les extrémistes politiques, haineux de la France et des Français qui participent à la révolte en cautionnant tous les excès et les déchainements agressifs. Ce n’est pas de la récupération politique mais bien plus grave, une incitation à l’insurrection, une complicité passive de nantis bien confortablement installés chez eux, au calme et en sécurité. La mort d’un jeune est toujours un drame pour ses proches. Respecter la douleur dans la dignité et la pudeur impose un deuil dans le calme et la grandeur de l’humilité afin de respecter la tristesse.
Les gestionnaires gouvernementaux se permettent de juger avant la justice, condamnent le policier (par des qualifications hors de propos de l’acte « inexplicable et inexcusable ») alors que l’enquête est en cours, qu’ils méconnaissent le déroulement réel des faits, sans retenue pour le droit à la défense et sans respecter la présomption d’innocence. Ces malfaisants n’incarnent pas l’indépendance de la Justice. Ces prises de positions gouvernementales sont inexplicables et inexcusables. Ils s’avèrent incapables de prendre de la hauteur. La France et les Français souffrent de l’incompétence et l’affaiblissement de ces malfaisants. Sans parler de l’image que nous offrons au monde. La solution se trouve dans le Pacte que nous proposerons aux Français. Nous serons alors un peuple uni, avec une justice équitable, et une sécurité forte et créatrice de Liberté.
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme