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Climat, des modèles pas vraiment top 2/2

Il s'agit donc au mieux d'approximations qui, la plupart du temps, s'écartent des observations de terrain. Ou les infirment totalement. D'où la tentation de « compenser les écarts » (= tricher en novlangue) pour ne pas perdre la face. C'est aussi une des méthodes de prédilection des sondeurs politiques.

 
            Fiabilité des modèles et observations réelles 

Des modèles trompeurs à ne pas suivre !

Les béotiens matraqués par la propagande médiatique ont fini par tenir pour infaillibles les modèles du GIEC.

Une aura de science qui impressionne les ignorants, servie par des « intellectuels » en blouse et barbe blanches, dignes et sérieux, renforcés par des escouades de jeunes ambitieux au léger vernis, courant après les subventions. Et une abondance de termes de pataphysique pour impressionner le bon peuple.

Or il faut rappeler cette évidence : un modèle ne rend que ce qu'on y a mis dedans. Le cas le plus typique est la courbe en crosse de hockey de Mann, le Saint Graal du GIEC, abandonnée après que le MIT l'ait qualifiée « d’artefact mathématique médiocre », et la justice de « fraude caractérisée ».

Son auteur avait tout simplement lissé 1000 ans d'évolution climatique, gommant l'optimum médiéval et amplifié le léger réchauffement observé depuis le petit âge glaciaire. Cécité ou complicité, personne n'avait rien vu. Ou n'osait protester. Le docteur Tim Ball géo climatologue qui réussit à faire condamner Mann subit l'opprobre de ses pairs et des pressions soutenues des éditeurs et des organisateurs de colloques, au cours d'un procès qui dura près de 10 ans.

Les autres modèles du GIEC ne sont pas des supercheries aussi grossières. Instruits par les déboires de Mann, les affabulateurs opèrent désormais par petites touches plus discrètes. N'hésitant quand même pas à redresser les courbes pour qu'elles aillent toutes dans le « bon sens », celui d'un réchauffement accéléré et cataclysmique.

 C'est au moment où le GIEC ne sait pas expliquer la fin du réchauffement cyclique que le tapage médiatique est le plus fort pour occulter le phénomène !

Loin de la pratique consistant à observer et répertorier des faits, puis à chercher des corrélations entre eux suggérant des tendances permettant d'en tirer une loi, avant d'en vérifier les tenants et aboutissants lors d'expérimentations renouvelables, en soumettant sa méthodologie à ses pairs... Méthode scientifique classique, hors physique quantique...

Les gens du GIEC assènent des axiomes se renforçant les uns les autres, ne retenant que les données les confortant, et écartant, modifiant ou marginalisant celles incompatibles avec leurs conclusions prédéterminées ! Et ceci aboutit à un paradigme présenté comme irréfragable.

D'autant plus que le GIEC est devenu un club privé où l'on se coopte entre réchauffistes. Et que, dans certains pays dont la France, les pouvoirs politiques et la pression médiatique prétendent imposer une vérité scientifique officielle.

Comme en d'autres temps pour le géocentrisme, le lyssenkisme, la phrénologie ou la "science raciale" des nazis, une circulaire de Pécresse quand elle était ministresse des universités interdit de seulement faire allusion aux théories anti-réchauffistes. Or la vraie science n'a nul besoin des diktats des politiciens pour appuyer ou réfuter ses démonstrations.

Perroquets instruits, craintifs ou flatteurs

J'appartiens à une génération à la fois cartésienne et contestataire. Non seulement on appliquait à la lettre les schémas d'analyse critique du discours de la méthode, mais avec une suave perversité on se délectait à étriper les vaches sacrées pour voir ce qu'elles avaient dans le ventre.

Aujourd'hui, je suis stupéfait de constater la soumission et l'absence de réflexion personnelle chez la plupart des jeunes scientifiques avec lesquels il m'arrive parfois de débattre. Parce que certains Bac + 8 ou + 10 s'alignent de façon pavlovienne sur les vaticinations d'une mongolienne semi-illettrée mais médiatisée. Abdication de la raison au profit de la pression sociale !

Avant 30 ans, beaucoup de ces jeunes scientifiques sont déjà formatés. Crainte révérencielle des mandarines et des mandarins, susceptibles de briser la carrière d'un hérétique, et ambition d'accéder à un poste de chercheur ou d'enseignant au prix d'une indigestion de couleuvres avalées, pour une minorité de cyniques qui savent à quoi s'en tenir mais font « comme si ». Sans doute, mais pas que... Même si leurs craintes sont justifiées !

Vous osez discuter ? On vous vire ! Au nom d'un prétendu consensus qui proscrit le doute...

Parmi les victimes les plus connues de la vindicte réchauffiste, cette liste non exhaustive : Hendrik Tennekes viré du poste de directeur de la recherche de l'institut météorologique hollandais, Aksel Winn-Nielsen, ancien directeur de l'Organisation Météorologique Mondiale, éjecté, ou encore les éminents universitaires italiens Alfonso Sutera et Antonio Speranza privés de tout crédit de recherche. Les uns et les autres coupables d'avoir contesté les fondements de l'hypothèse du prétendu réchauffement climatique anthropique.

Mais aussi Suzan Crockford docteur en zoologie virée de l’université de Victoria pour avoir dénoncé le détournement de photos d'ours blancs cachectiques, cancéreux ou grièvement blessés, dont l'état de faiblesse était imputé au réchauffement climatique. Tandis que, depuis 20 ans, leur population globale s'est accrue de près de 50% infirmant les clameurs annonçant la disparition de cette espèce !

Mais encore Peter Ridd universitaire à la James Cook University du Queensland renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d'algues et d'animalcules qui colonisent le corail. Au lieu de dénoncer comme unique cause le soi-disant réchauffement anthropique. 

Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs : « Ayant refusé de signer des articles dans lesquels il avouait avoir eu tort (NDLR : façon procès staliniens de Moscou) Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d'un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d'avoir exprimé une théorie non conforme à ce que professaient ses collègues. »

Quant à la France, est-il utile de rappeler les tombereaux d'injures déversés par les médias aux ordres sur Claude Allègre,  médaille d'or du CNRS et membre de l'Académie des Sciences ? Avec cet argument spécieux : « Il n'est pas climatologue ! » Sans dire que les 2 patrons du GIEC de l'époque, le Français Jouzel et l'Indien Pachauri étaient l'un physicien atomiste et l'autre ingénieur ferroviaire.

On est loin de l'esprit de Harvard où le prof n'est pas là pour imposer sa théorie et ses lubies. Ce sont les étudiants qui, en discutant, analysent des données concrètes et en extraient des conclusions pouvant déboucher sur des concepts. Provisoires parce qu'ils seront à leur tour passés au crible de la critique constructive. Évidemment, quand on retourne en France, on a du mal à se débarrasser de ces « mauvaises habitudes » . 

Avantage de la démarche : On apprend à peser le pour et le contre pour se forger une opinion, et à défendre son point de vue à coup d'arguments et de contre-arguments. C'est une approche confrontée à la réalité des faits, très loin du cours magistral destiné à formater des imbéciles instruits.

En France, sont considérées comme des vertus l'incapacité à sortir des chemins balisés parce que l'enseignement secondaire et supérieur des 50 dernières années s'est ingénié à raboter le sens critique, annihiler l'esprit frondeur, condamner le goût des discussions hors piste, et rejeter cet extraordinaire stimulus pour l'esprit qu'est la remise en cause des théories qu'on croit acquises pour les exploser, et en explorer de nouvelles.

Des voyants à la vue trouble

L'évolution des climats dépend d'une multitude de paramètres, la plupart aléatoires, qu'on parvient à sérier séparément mais dont on a le plus grand mal a déterminer l’inter connectivité parce que celle-ci est également conjoncturelle et ponctuelle.

Prétendre maîtriser l'ensemble de ces paramètres, en les confiant à un ordinateur qui pratique des tris croisés et des extrapolations selon le programme qu'on lui a implémenté, témoigne d'une extraordinaire suffisance confinant à l'arrogance.

La plus énorme erreur est de vouloir fixer des tendances s'appliquant partout de la même manière, avec une obsession maniaque : Prédire et justifier le réchauffement global. Et une cécité ahurissante attribuant un rôle prépondérant au CO2 responsable de tous les maux !

C'est tout simplement ascientifique car le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau. H2O représente 2% de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2 (= 0,04%)

Or dans les modèles du GIEC, le CO2 vire à l'idée fixe quand, dans l’atmosphère il est mélangé à la vapeur d’eau qui possède de larges bandes d’absorption qui recouvrent en intensité et fréquences celles du CO2 avec un ratio de 50 pour 1

C'est la vapeur d'eau qui absorbe par saturation la quasi-totalité de la chaleur, soit 90% des infrarouges, le reste étant imputable à d'autres gaz comme l’ozone ou le méthane. Mais la chaleur ne s'accumule pas par additions successives !

En outre, les "savants" du GIEC ignorent l’effet du gradient thermique vertical : L'air chaud monte et perd 2°C/1.000 pieds. Quand il fait 25°C au sol, il ne fait plus que 12° à 2000 m.

Enfin le GIEC ne tient pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui se traduit avec la chaleur par un épaississement des couches nuageuses, avec pour effet d'accroître l’albédo de la terre et donc de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace, diminuant ainsi l’effet de serre et le réchauffement tant redouté.

Demain peut-être le refroidissement climatique?

Pied de nez au GIEC et à ses astrologues, des astrophysiciens se fiant à une baisse constante de l'activité solaire ont émis l'hypothèse qu'on pourrait connaître une période glaciaire de quelques siècles semblable à celle consécutive au « minimum de Maunder » à partir de 2030.

Coïncidence ? L'inénarrable Jouzel que les brosses à reluire des télés présentaient comme un prix Nobel (excusez du peu !) du fait de sa seule appartenance au GIEC, professait qu'une nouvelle ère glaciaire s'annonçait. Oui mais ça c'était avant. Avant que le GIEC l'embauche.

Pour Richard Lindzen, professeur au MIT et physicien spécialiste de l'étude de l'atmosphère : « Il n'y a pas de consensus, unanime ou non, sur les tendances de long terme du climat et sur leurs causes  (…) Nous ne sommes pas en position d'attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur »

Tandis que feu Frédérick Seitz, physicien expert en structure des matériaux et rayonnements ionisants, et  président de l'Académie des Sciences des USA, disait : « Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat.»

Contre la science, pensée unique et pensée magique

Les cycles climatiques courts (siècles) et intermédiaires, (millénaires) sont fonction d'abord de l'activité solaire, à laquelle il convient d'ajouter pour les cycles longs une incidence plus marquée des variations d’orbite de la terre, des changements de son inclinaison et de son axe de rotation. Avec à la marge les grandes éruptions volcaniques.

Ce sont les paramètres de Milankovitch. 

Les paramètres de Milankovitch ont été validés par la science expérimentale :

Par l'analyse des isotopes de l'oxygène dans les glaciers, la paléoclimatologie confirme les corrélations avec les éruptions solaires et les ralentissements d'activité de notre astre.

La cyclostratigraphie entérine la théorie astronomique des climats, par l'analyse des cycles sédimentaires qui sont autant d'indicateurs dans les dépôts carbonés stratifiés de l'influence de la précession, de l'obliquité et de l'excentricité.

Sur des périodes plus courtes de l'ordre de 10.000 ans, le dendrochronologie étudie des cernes des arbres y compris fossilisés, révélant la succession des période chaudes, froides, sèches, humides et leur durée.

Mais qu'importe ! Les réchauffistes sont persuadés de savoir distinguer le Vrai du Faux, le Bien du Mal, comme leur Greta voit et sent le CO2, et se sont auto-investis de la mission sacrée de protéger l'espèce humaine contre ses propres erreurs.

Ils annoncent des cataclysmes qui correspondent à des événements climatiques extrêmes comme on en a toujours connu, en taisant qu'en 1931 : 3,7 millions de personnes sont mortes du fait de catastrophes naturelles. Pour 11.000 seulement en 2018. Alors qu'entre temps, la population mondiale a quadruplé.

Pour les chamanes de la nouvelle religion réchauffarde, tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont dans le Faux et le Mal, et menacent la survie de l'humanité. Les réchauffistes ont donc un devoir impératif de museler tous ceux qui contestent leurs lubies. C'est une logique d'inquisiteur. Ou de stalinien. Ou de Khmer rouge repeint en vert.

Le réchauffisme est une religion laïque comme était le communisme au siècle précédent. Avec son dogme, ses rites, ses messes, son haut et bas clergé, ses ouailles, sa sainte bécasse, sa bureaucratie lourde, sa propagande omniprésente, ses interdits alimentaires (« devenez végétariens pour sauver le monde !») et son inquisition médiatique prompte à punir de la mort sociale les blasphémateurs et les hérétiques.

Bien entendu cette attitude ne favorise pas un débat scientifique, que de toute façon les réchauffistes esquivent en traitant par l'anathème et l'excommunication leurs contradicteurs. On ne discute pas avec le diable !

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