Les médias israéliens ont rapporté qu’un tremblement de terre a frappé l’armée de l’air de l’armée d’occupation israélienne, alors que 1142 soldats, dont 513 pilotes en service, ont annoncé leur intention de suspendre leur enrôlement si les amendements judiciaires étaient approuvés.
Les médias israéliens ont comparé ce qui se passe à «un tremblement de terre similaire à celui de la guerre du Yom Kippour il y a 50 ans», affirmant que «la gravité de cette situation est que l’armée de l’air n’a pas la capacité de mener une guerre et faire face à une crise qui est la plus importante de son histoire. Dans peu de temps, l’armée de l’air pourrait perdre son efficacité opérationnelle».
Selon les médias israéliens, ces militaires «parlent aussi, en cercle fermé, de leur grande déception vis-à-vis du commandant de l’armée de l’air et du chef d’état-major, car ils n’expriment pas la division dans l’armée de l’air et la formation de la réserve des forces armées», devant le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Sécurité Yoav Gallant, «ce qui a généré une crise de confiance majeure en eux».
Et de souligner : «Afin de combler le fossé, l’armée de l’air procède à une série d’ajustements au sein des escadrons et des missions, afin que les répercussions sur la capacité opérationnelle soient minimes, mais cette question ne durera pas avec le temps».
Dans le contexte, le commentateur militaire de Channel 12, Nir Dvori, a affirmé : «Entre mille et plus, il y a 500 pilotes actifs en service opérationnel, et c’est un taux très élevé».
Dfuri a ajouté : «Face à cette affaire, l’armée doit traiter d’une manière différente, qui considère cette situation de menacante», affirmant que «chaque partie a grimpé à un grand arbre évitant cette affaire, alors qu’il n’y a personne pour arrêter cette dérive, qui nuit grandement à l’armée».
Les médias israéliens ont rapporté que des centaines de réservistes supplémentaires, en particulier des pilotes, devraient annoncer qu’ils ne rejoindront pas le service militaire, si les modifications judiciaires ne sont pas suspendues.
Et de poursuivre que le nombre de réservistes, qui cesseront de servir, est en constante augmentation : «Chaque jour, des dizaines de personnels supplémentaires s’ajoutent à la liste».
Les protestations continues contre les amendements judiciaires ont pris une tournure dangereuse au sein de l’institution militaire de l’entité sioniste, à cause de la menace de quitter le service, et ce après que 161 officiers de l’Air Force Command ont informé le commandant de l’Air Force, il y a deux jours, qu’ils avaient complètement cessé d’accomplir leur devoir national.
Un porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hajari, a commenté l’annonce des officiers de réserve de l’armée de l’air de suspendre leur service en cas d’approbation des amendements judiciaires, notant que leur non-respect nuit à «l’armée» et à la sécurité d’«Israël».
Le journal israélien Haaretz a rapporté : «Le message des pilotes constitue un tremblement de terre dans l’armée israélienne, et si la menace se concrétise, l’armée sera incapable de mener une guerre».
À son tour, Amos Harel, analyste des affaires militaires au journal israélien Haaretz, a déclaré que les commandants «de l’armée de l’air se préparent à la possibilité que des centaines de pilotes et de navigateurs militaires de la réserve signent des déclarations pour cesser de se porter volontaires pour le service».
Il a ajouté : «Dans les organisations de protestation, les protestataires comprennent que la menace des pilotes de réserve pourrait être l’étape la plus importante dans le cadre de la lutte contre les abus judiciaires».
Les médias ont décrit ces événements comme «profonds et destructeurs pour l’armée israélienne, qui pourrait la désintégrer de l’intérieur. Par conséquent, l’armée sera considérablement affaiblie».
Les médias israéliens ont critiqué le chef d’état-major qui s’efforce de se montrer rassurant, alors que le ministre de la Sécurité reste silencieux. Quant au Premier ministre Netanyahou, il ne semble pas qu’il ait l’intention de revenir sur les amendements judiciaires, et cela affectera l’intérieur et l’armée israélienne.
source : Al Manar