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Thierry Mariani (RN) : « Je crois qu’il n’y a plus grand-chose à attendre de Macron, si ce n’est le pire » [Interview]

Lionel Baland a interrogé, pour Breizh-info, à Bucarest, en Roumanie, le député européen du Rassemblement National Thierry Mariani qu’il a rencontré au congrès de présentation des candidats du parti nationaliste roumain AUR pour les élections européennes, puis à la conférence organisée par cette formation politique au sein du bâtiment du Parlement et intitulée :  « La suprématie des constitutions nationales sur la bureaucratie européenne. »

Breizh-info : Thierry Mariani, pourquoi êtes-vous venu en Roumanie prendre part, au nom du Rassemblement National, à cet événement organisé par le parti roumain AUR ? 

Thierry Mariani : Ce qui se passe dans l’est de l’Europe est toujours intéressant et j’ai déjà participé en Roumanie à une rencontre organisée par l’AUR, le parti dirigé par George Simion et qui est désormais donné à 22 % dans les sondages en vue d’élections législatives. La Roumanie est caractéristique de ce qui se produit dans l’est de l’Europe. Après avoir beaucoup rêvé d’entrer au sein de l’Union Européenne, une fois que ces pays y sont, ils découvrent le revers de la médaille. L’Union Européenne fonctionne par l’attribution de subventions, de plus en plus soumises à des conditions dont certaines heurtent l’identité et les traditions d’un pays et je suis présent à Bucarest car l’AUR est un parti avec lequel nous avons envie de travailler. Nous ne savons pas si nous serons présents dans le même groupe ou dans deux groupes différents, mais ce qui est certain, c’est que nous nous retrouverons lors des votes au Parlement européen.

Breizh-info : Comment avez-vous découvert l’AUR ? 

Thierry Mariani : Nous avions été invités par l’AUR à un colloque en Roumanie l’année dernière. Au départ, bien peu de gens auraient misé un euro sur l’AUR. Il est désormais le parti qui monte en Roumanie et constitue probablement un élément durable de la vie politique roumaine car les Roumains découvrent la face cachée de l’Union Européenne, c’est-à-dire une administration et une Commission qui désirent imposer des dictats qui n’ont rien en commun avec l’Europe des nations. Je dis toujours : « Au début, l’Europe faisait rêver, désormais, elle fait chanter. » Nous le voyons aujourd’hui en Pologne et en Hongrie, mais aussi en Italie avec l’évolution de l’attitude de Madame Meloni : si vous n’êtes pas dans la ligne, les dotations européennes seront versées plus tard, … ou jamais. À mon avis, il s’agit de l’évolution la plus inquiétante de l’Union Européenne. Je suis, au sein du Parlement européen, avec le Rassemblement National, de ceux qui se battent contre ce qui est appelé « les ressources propres » de l’Union Européenne. Ces dernières sont des fonds que perçoit ou percevrait directement l’Union Européenne et que, après, elle répartirait en fonction de ses critères. Cela s’est déjà un peu passé avec le plan Covid qui constitue la première ressource propre à grande échelle. La ressource propre à cette époque était un prêt alimenté par des recettes d’États. Si je prends l’exemple de la France, nous devrions recevoir, lorsque ce sera fini, au mieux, 40 milliards et payer, au pire, 75 milliards. Nous les recevrons aux conditions fixées par l’Union Européenne.

Souvenez-vous que lorsque Madame Meloni est devenue Premier ministre d’Italie à la suite des élections législatives que son parti a gagnées, la presse italienne titrait « Recevrons-nous les 130 milliards manquants ? » Je constate que Madame Meloni est très conciliante avec l’Union Européenne, car elle est tenue par ces 130 milliards.

Nous devons aussi éviter tous les chantages que l’Union européenne veut faire à tous les États, petits ou grands. Madame von der Leyen et sa commission se conduisent comme des maîtres-chanteurs. Lors des prochaines élections européennes, nous devons les mettre dehors !

Breizh-info : La Roumanie actuelle, c’est un peu la France des années 1960 ? 

Thierry Mariani : J’avais deux ans en 1960, donc c’est un peu délicat à dire (rire), mais oui, il y a peut-être une certaine nostalgie d’une France qui n’existe plus, et même d’une Europe de l’Ouest qui a disparu. Il suffit de se balader dans les rues de Bucarest, comme dans celles de Varsovie et de Budapest, pour comprendre que ce n’est pas le même monde car l’immigration non contrôlée, et de plus en plus encouragée par l’Union Européenne, a déjà fait des ravages depuis des années en France, avec une immigration qui ne s’intègre plus, nous l’avons vu encore dernièrement avec les émeutes dans les banlieues, alors que l’Europe de l’Est, qui est entrée plus tard dans l’Union Européenne, et qui est moins attractive du point de vue des aides sociales et des revenus, est moins touchée par ce phénomène. Il s’agit d’un autre visage de l’Europe. Vous avez peut-être raison. Si j’avais connu cette époque, et d’après ce que j’en vois dans les photos, on pourrait penser être en France dans les années 1960.

Breizh-info : Votre position, considérée comme favorable à la Russie, et celle de l’AUR, plutôt défavorable à ce pays, ne constituent-elles pas un point de divergence ?

Thierry Mariani : Oui, mais la Roumanie, si une guerre généralisée a lieu, sera en première ligne. Avant qu’il n’y ait des dégâts à Brest, dans le Finistère ou à Biarritz, la Roumanie sera détruite. Et donc je pense que la position de Marine Le Pen, qui est aussi bien sûr la mienne, est de dire qu’il est temps d’arrêter cette guerre, que la guerre que nous conduisons est de la part de l’Europe assez lâche, assez minable, assez méprisable. En effet, j’entends dire, de la part de dirigeants européens, que nous nous battons pour la civilisation, pour nos libertés, … Dans ce cas, qu’ils s’engagent ! Vous vous souvenez de la guerre d’Espagne. Des personnalités politiques de tous bords, par exemple communistes, des intellectuels français comme André Malraux, ou bien d’autres qui étaient en première ligne sur le front. Les intellectuels européens, qui poussent les autres à se battre, qui sont prêts à se faire tuer jusqu’au dernier Ukrainien, font la guerre sur les plateaux des chaînes de télévision. Et, en réalité, nous donnons de l’argent pour que les Ukrainiens aillent se battre.

Je suis souvent accusé d’être proche de la Russie. Je vais vous faire une confidence. Le seul groupe d’amitié que j’ai présidé à l’Assemblée nationale est le groupe France-Ukraine. J’ai autant d’amis d’un côté que de l’autre et cette guerre est stupide. Cette guerre est attisée par un pays qui n’a plus de conflit armé sur son territoire depuis un siècle et demi. Je pense bien sûr aux États-Unis. Et dans cette guerre, l’Union Européenne sera une des grandes perdantes. Déjà notre énergie a quasiment doublé, voire triplé de coût. Quelle bonne nouvelle pour l’industrie américaine, quelle bonne nouvelle pour ceux qui vendent du gaz de schiste – sous l’appellation GNL, gaz naturel liquéfié –, que personne ne veut produire en Europe, nous l’achetons désormais à tout va, en nous félicitant ! Nous refusons de payer certaines énergies, notamment le gaz, à une « démocratie défaillante », la Russie, mais nous l’achetons à une « démocratie triomphante et exemplaire », l’Arabie Saoudite. Tout cela est une vaste comédie dans laquelle l’Europe est la première victime. Et d’autre part, pensant aux Ukrainiens, je dis : attention, vous risquez d’être demain les Kurdes de l’Europe ! J’ai connu la situation au Moyen-Orient. Pendant les combats contre les islamistes, les Kurdes étaient en première ligne dans les combats de rues. Ils sont ceux qui ont eu le plus de pertes, à Mossoul, à Raqqa. Vous vous souvenez de cette propagande, même en France, qui sanctifiait les régiments de femmes kurdes. Quel exemple ! Quel beau peuple qui méritait un pays, une nation ! Puis, une fois que nous avons gagné la guerre, nous les avons laissés se faire massacrer par les Turcs. Nous les avons abandonnés. Plus personne ne parle aujourd’hui du Kurdistan indépendant. Toutes les promesses de l’Occident ont été oubliées. Je crains que les Ukrainiens soient demain les Kurdes de l’Europe. Ils se voient promettre l’appartenance à l’OTAN, à l’Union Européenne. Ils auront un État défoncé, dévasté, et une population qui aura reculé de manière phénoménale, parce que, par exemple, la plupart des réfugiés ukrainiens que j’ai rencontrés en France ne veulent plus retourner dans leur pays et aujourd’hui je pense que nous conduisons ce pays à la catastrophe et nous verrons le bilan dans quelques années. Attendons un peu de voir avant de juger. Tous ceux qui désignent déjà l’avenir ferait bien de faire attention. Nous verrons, dans le futur, qui est le grand gagnant de cette guerre et qui est le grand perdant. Je prends le risque d’affirmer que les États-Unis compteront parmi les premiers et l’Europe dans les deuxièmes.

Breizh-info : Vous qui avez connu l’ancien système politique, que pensez-vous de ce que l’UMP est devenue ? 

Thierry Mariani : L’UMP n’a jamais changée : « L’UMP, c’est Monsieur Muscle avant les élections et la dégonflette après les élections. » Un poisson japonais s’appelle le poisson globe. Dès qu’il se sent menacé, il se gonfle et devient énorme afin de tenter d’effrayer l’adversaire, puis après, dès que l’adversaire est parti, il se dégonfle et devient une carpette. Si vous dégustez ce poisson en sushi et que son poison n’a pas été enlevé, il est mortel. C’est pour cela que j’ai quitté cette formation politique. Nous devons écouter ce que les ancêtres de ce parti – résultant d’une fusion en 2002 de diverses formations politiques – disaient en 1990. Selon eux, il fallait changer le code de la nationalité et être ferme sur l’immigration. 33 ans plus tard, force est de constater que l’UMP n’a rien fait à chaque fois qu’elle a été au pouvoir. Et c’est même pire, car elle s’est soumise à toutes les décisions de l’Union Européenne en matière d’immigration. Et nous voyons un peu la même chose de nos jours. Éric Ciotti nous explique que nous allons voir ce que nous allons voir en matière d’immigration et que nous sommes fermes. J’entendais l’autre jour Rachida Dati dire que la Justice des mineurs doit être réformée, mais je me souviens que lorsqu’elle était ministre du gouvernement auquel j’appartenais, elle a créé une commission afin de réformer la justice des mineurs, mais elle n’est pas allée plus loin.

Donc, j’ai quitté l’UMP et ce parti est en train d’agoniser, parce que les électeurs se rendent compte que ce parti n’a jamais mis en pratique ses promesses. L’UMP, c’est un peu l’UDF finissante, si vous connaissez l’histoire politique française. L’UDF, à la fin, avant d’être absorbée par le RPR, était un parti de notables, qui étaient tout à fait respectables, qui dirigeaient des villes, des départements, des régions. Cette formation politique n’avait plus d’importance nationale. Qui dirige de nos jours Les Républicains ? Ce n’est pas Éric Ciotti. Il est déjà tellement embourbé dans ses batailles avec Monsieur Estrosi. Éric Ciotti est un bon symbole. Je l’ai fréquenté car j’ai été tête de liste. Nous nous connaissons depuis longtemps. Nous étions ensemble dans le même parti. Au-delà des étiquettes politiques, nous avons toujours entretenu de bons rapports personnels. Le meilleur exemple de ce qu’il est aujourd’hui et de ce que sont Les Républicains, c’est ce qui a eu lieu lors des élections régionales en PACA. Jusqu’à la dernière semaine, Éric Ciotti a dit « Jamais je ne soutiendrai la liste de Monsieur Muselier ! » Dans cette liste, on retrouve la formation politique La République en marche et les gens de gauche qui la soutiennent. « Nous sommes une droite authentique. Nous sommes une droite qui ne change pas, qui a des principes ! » Puis, le mercredi, il a appelé à voter pour lui ! Voilà ! Alors je ne vais pas dire que l’UMP est un parti qui fait de la gonflette, mais que ce parti s’est souvent dégonflé une fois au pouvoir.

Breizh-info : Comment percevez-vous le président de la République Emmanuel Macron ? 

Thierry Mariani : Macron n’est plus l’adversaire. Dans quatre ans, en vertu de la Constitution française, il disparaîtra. Le problème, c’est sa majorité. Il poursuit la même politique et mise sur l’oubli des Français. Qui se souvient qu’après la révolte des gilets jaunes, Macron était donné archi-perdant aux élections présidentielles ? Et, il a été réélu. Alors, quand, aujourd’hui, j’entends certains de mes amis m’expliquer qu’il ne peut pas se redresser après la réforme des retraites qui a été réglée de manière légale mais non-démocratique, je les mets un peu en garde car Macron ne sera plus candidat et des candidats ripolinés seront mis en piste. Sera-ce Édouard Philippe repeint en nouveau candidat ? Il a géré les premières années Macron et, de manière désastreuse, la Covid. Je ne sais pas qui sera le candidat symbole de la macronie, mais je pense qu’il ne faudra pas oublier que quelque soit le candidat soutenu par la majorité de Macron, ce sera quelqu’un qui aura participé à ces années au cours desquelles la France recule, recule, recule. On disait « La France est la quatrième puissance du monde. » Je constate que désormais la plupart des politiques s’accordent sur le fait que nous sommes la septième puissance du monde. Mais surtout, notre niveau de vie est désormais entre la vingtième et la vingt-cinquième place. Il a reculé au cours des dix dernières années. Les services publics s’effondrent. L’endettement a explosé. Je crois qu’il n’y a plus grand-chose à attendre de Macron, si ce n’est le pire.

Breizh-info : Pensez-vous qu’un candidat du Rassemblement National pourrait passer lors du deuxième tour, au scrutin majoritaire, d’élections présidentielles ? 

Thierry Mariani : Aujourd’hui, oui. Car, franchement la dernière arme qui est restée à Emmanuel Macron, pour être élu, a été la peur et la culpabilisation. Vous vous souvenez lors du débat, avant le deuxième tour : « Madame Le Pen, si vous êtes élue, ce sera le KO. » Vous avez vu ce qu’il en a été au cours des dernières semaines au sein de la France dirigée par Emmanuel Macron. Et aussi : « En votant pour Madame Le Pen, vous choisissez des extrémistes. » Les Français découvrent que, à l’Assemblée nationale, les 88 députés du Rassemblement National ont une conduite exemplaire. Et, moi qui ai siégé durant 25 ans au sein de cette assemblée, je dirais même qu’ils ont une conduite extrêmement rare à l’Assemblée nationale. En effet, celle-ci est la même que celle adoptée avec la volonté de Jordan Bardella au sein de l’Assemblée européenne. Si un texte est présenté par une personne de gauche, de droite ou de la majorité présidentielle, si celui-ci est bon pour la France, nous le votons. Lorsque j’étais chez Les Républicains, un texte présenté par un opposant n’était jamais voté. Ou alors, la suprême hypocrisie consistait à le réécrire en changeant une virgule et une apostrophe, pour pouvoir voter le nôtre. Et chacun votait le sien. Donc, en conclusion, même lorsqu’un texte était bon, il n’obtenait jamais la majorité. Donc, il s’agit un peu d’une nouvelle manière de faire de la politique, d’un changement révolutionnaire, dans le bon sens. En effet, depuis que je suis au Parlement européen, j’ai aussi voté des textes venant de la gauche ou du Parti Populaire Européen – de centre-droit – et je suis très content car nous sommes arrivés à faire basculer la majorité et ces textes étaient bons. En conséquence, revoter pour les candidats du système en place pour continuer à pratiquer la politique de manière sectaire, comme le font la plupart des partis politiques de France, que ce soit au sein de l’Assemblée nationale ou du Parlement européen ?

Breizh-info : Désirez-vous ajouter quelque chose ? 

Thierry Mariani : Oui, à mon avis, deux menaces peuvent apparaître lors de la prochaine élection présidentielle, car il est évident que l’Union Européenne actuelle veut détruire ou vider de tous pouvoirs les nations. Les deux menaces sont : la fin de la règle de l’unanimité, ce qui constitue un danger mortel pour les nations, et les ressources propres. La règle de l’unanimité signifie qu’un jour une coalition de pays pourrait imposer à des petits pays, ou à de grands pays comme la France, des décisions allant à l’encontre de leur intérêt. Et donc le fait de maintenir la règle de l’unanimité est, à mon avis, primordiale. Cela avait été voulu à l’époque de la construction européenne par le général de Gaulle et je constate que, là aussi, le Rassemblement National est un des très rares à se battre pour dire qu’on ne peut pas accepter de revoir cette règle. Tous les États seront soumis à la Commission européenne parce que le deuxième danger, ce sont les ressources propres, c’est-à-dire qu’en mettant par exemple la main sur la taxe carbone – l’Union Européenne ne manque jamais d’imagination –, un magot sera à la disposition des successeurs de Madame von der Leyen. Et comme avec tous les maîtres-chanteurs, cet argent sera réparti entre ceux qui sont dans la ligne et sera supprimé ou sera bloqué pour ceux qui ne suivent pas cette politique de l’Union Européenne au sein de laquelle cette commission dispose de toujours plus de pouvoir. Voilà pourquoi il faut s’opposer absolument, si nous voulons une Europe des nations, à ces ressources propres qui sont un « piège à cons ». Vous vous entendez dire « À 27, l’impôt sera mieux ramassé ! » Sauf, qu’à 27, un seul répartira les impôts. Je préfère que les 27 collectent chacun leurs impôts et les redistribuent eux-mêmes. C’est cela la souveraineté nationale. Voilà pourquoi, je me battrai, derrière Jordan Bardella, lors des prochaines élections européennes et j’espère qu’un parti comme l’AUR restera fidèle à sa conception d’une Europe des nations, c’est-à-dire ne cédera rien face à ce qui peut remettre en cause notre identité et notre avenir.

Breizh-info : Certaines décisions sont déjà prises à la majorité ! 

Thierry Mariani : Oui, mais ce sont des décisions extrêmement techniques ! Franchement, elles ne sont pas majeures. Lors de la précédente cession parlementaire, une motion totalement inodore et incolore sur les clauses passerelles a été votée. Je me suis demandé ce que signifie ce terme. Et ceux qui siègent dans la commission concernée ont expliqué qu’il s’agit d’une méthode de plus afin de remettre en cause la règle de l’unanimité. En conclusion, je dis que l’Union Européenne est devenue une religion. Tous ceux qui refusent cette religion sont traités comme des hérétiques. Et en réalité, une religion apporte toujours le bien. Les Britanniques ont rejeté le bien et donc, forcément, ils doivent être ostracisés. Et tous ces partis politiques qui refusent de communier à cette religion qui apporte le bien à tous les citoyens européens sont forcément coupables et sont des hérétiques qui doivent être éliminés et combattus. Nous sommes face à un nouveau totalitarisme et ceux qui viennent, comme la Roumanie, de l’ancien bloc soviétique doivent faire attention à ne pas passer de la tutelle de Moscou à celle de Bruxelles.

Propos recueillis par Lionel Baland

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Commentaires

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