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En France, 6 des 8 derniers ministres de la Justice ont été condamnés ou vont être jugés pour des atteintes à la probité (détournement de fonds publics, corruption passive ou encore prise illégale d'intérêts...).

Brèves de presse
 Éric Dupond-Moretti, actuel ministre de la Justice d'Emmanuel Macron, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts. Toujours en poste, il sera jugé dans les prochains mois. En 2017, le candidat Macron assurait : "Un ministre doit quitter le gouvernement quand il est mis en examen". Une promesse non tenue, son ministre de la Justice sera bientôt sur le banc des accusés... Ce maintien en fonction serait inimaginable dans la plupart des démocraties occidentales, sauf en France.. 
 - Ministre de la Justice d'Emmanuel Macron, François Bayrou est mis en examen pour complicité de détournement de fonds publics. Il sera jugé du 16 octobre au 22 novembre 2023. 
 - Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice de François Hollande, a été condamné pour avoir transmis des informations confidentielles au député Thierry Solère, en 2017. 
Ce dernier est aujourd'hui l'homme politique le plus mis en examen de France. Conseiller politique d'Emmanuel Macron, Thierry Solère est poursuivi pour 13 infractions dont trafic d’influence, recel d’abus de biens sociaux, recel d’abus de confiance, financement illicite de campagne, détournement de fonds publics, fraude fiscale, manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique… 
 - Michel Mercier, ancien ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, a été condamné en début d'année à 3 ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics et pour avoir octroyé des emplois fictifs à sa femme et à une de ses filles. 
 - Michèle Alliot-Marie est mise en examen pour prise illégale d’intérêts dans le cadre d’une enquête sur des subventions versées à une association lorsqu’elle était élue à Saint-Jean-de-Luz. L'ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est aussi soupçonnée d’emploi fictif par l’Office antifraude de l'Union européenne. Libération vient de révéler que le Parlement lui réclame environ 600.000 € de salaires versés... 
- Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, est mise en examen pour corruption passive, trafic d'influence passif et recel d'abus de pouvoir après une enquête anticorruption sur ses prestations de conseil en tant qu'avocate auprès de l'alliance Renault-Nissan. La justice cherche notamment à déterminer si les 900.000€ d’honoraires touchés par Rachida Dati entre 2010 et 2013 correspondent à des activités déterminées ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance, ayant pu masquer des activités de lobbying. Une pratique interdites pour les députés européens.

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