Si la chouannerie a inspiré les romanciers et donné lieu à des histoires consacrées à ses « figures » ou à des épisodes particuliers, elle a suscité peu d’ouvrages d’ensemble, parce qu’elle est bien loin d’avoir l’unité de l’insurrection vendéenne. L’auteur raconte avec brio les personnages et les moments significatifs de cette mosaïque de révoltes dispersées en Bretagne, en Normandie et dans le Maine, entrecoupées de trêves et d’intrigues. Le phénomène s’étend de la rébellion du Mainiot Jean Cottereau, dit Jean Chouan, en 1792, à l’exécution de l’irréductible Morbihannais Cadoudal, capturé à Paris en mars 1804.
Entre ces deux dates, on se passionne pour cette « guérilla du clair de lune », toute de surprises et d’esquives, de cris de chouette et de soldats fantômes, menée par des bandes dont la manière, parfois critiquable, est étroitement liée à la personnalité de ses chefs, qu’ils soient nobles ou paysans. Parmi ceux-ci, Cadoudal, que Napoléon tente de rallier, Boishardy, tué le jour de ses noces avec l’amazone Joséphine de Kercadio, Picot qui sévit en pays d’Auge, le comte de Frotté, âme de l’insurrection normande.
Ce livre d’histoire apportera les connaissances nécessaires pour comprendre cette période fondamentale de l’histoire de la Bretagne et de « l’Ouest » et les luttes contre la République. Gros avantage : sa longueur (plus de 600 pages) ne devrait pas effrayer le lecteur, tant le livre se lit comme un roman. Il y a une part de Balzac chez Anne Bernet quand elle raconte l’épopée des Chouans ! Et quoi de mieux que de s’entretenir avec elle sur son ouvrage, mais également sur sa passion pour l’histoire ?
Entretien.
Breizh-info.com : Comment êtes vous tombée dans la passion de l’Histoire ?
Anne Bernet : De mon enfance. Je suis née dans une famille passionnée d’histoire et qui m’a très tôt passé le « virus ». Mon père, journaliste et écrivain lui aussi, était, outre un excellent connaisseur de l’antiquité grecque, un spécialiste du folklore et des traditions populaires. Quant à l’histoire de la chouannerie, c’est ma grand-mère maternelle qui me l’a racontée indirectement à travers des souvenirs familiaux hélas parcellaires.
Breizh-info.com : Quelles sont les périodes qui vous ont marqué ? Celles que vous appréciez particulièrement ?
Anne Bernet : Toute mon adolescence, et même un peu plus tard, j’ai été une véritable monomaniaque : les guerres de l’Ouest m’occupaient au point d’occulter tout le reste ou presque. J’exagère à peine ! Bon, je me passionnais aussi, quoique de manière moins exclusive, pour le monde celte ; je ressassais Alésia comme un désastre personnel, la perte de la langue gauloise comme une catastrophe qui me privait de mon patrimoine et mes racines. Je haïssais Jules César. C’est probablement pour cela que, quand je me suis décidée à utiliser ma solide pratique du latin et mes études classiques, j’ai consacré une biographie à Brutus.
Disons que je me promène à l’aise entre l’époque de la république romaine et l’aube du VIIe siècle. Puis je reviens à l’étude de la Révolution, ou plutôt de la contre-Révolution, ce qui me permet d’étendre mon champ de compétence jusqu’à nos jours. Je suis aussi une bonne connaisseuse de la lutte irlandaise, qui me semble plus emblématique que jamais.
Breizh-info.com : Les éditions Perrin rééditent l’histoire générale de la chouannerie que vous aviez rédigé en l’an 2000. Pour quelles raisons ?
Anne Bernet : Cela, il faudrait le demander à l’éditeur, pas à moi … L’auteur n’a aucun pouvoir de décision concernant un ouvrage dont les droits ne lui ont pas été restitués. Je présume qu’après avoir laissé le dernier tirage s’épuiser, Perrin, face aux demandes de lecteurs, s’est décidé à rééditer, avec une autre couverture, ce qui, au passage, lui permet de reprendre le décompte des droits à zéro, donc de ne pas augmenter le pourcentage d’auteur, puisqu’il n’atteint jamais le seuil nécessaire …
Breizh-info.com : Qu’est ce qui, à l’origine, vous a amené à vous intéresser à la Chouannerie ?
Anne Bernet : Mes origines familiales : je suis mayennaise, bretonne et cotentinoise. Je cousine, d’un peu loin mais quand même, avec Jean Chouan, et presque tous mes grands-pères ont pris les armes contre la République en 93, voire un peu avant.
Breizh-info.com : Quelles différences avez vous trouvé entre l’insurrection vendéenne et la Chouannerie bretonne ?
Anne Bernet : Je ne suis pas sûre que vous désiriez un exposé complet et détaillé de la question. Pour simplifier, disons d’abord que les chouanneries appartiennent à un ensemble plus vaste que les historiens ont appelé Vendée militaire et qui s’étend très au-delà du département du même nom. En général, l’on appelle Vendée le soulèvement du sud de la Loire, qui englobe d’ailleurs une partie de la Bretagne avec la région nantaise, et chouanneries les mouvements au nord du fleuve.
Au sud, des officiers républicains incompétents ont laissé le soulèvement du printemps 1793 s’étendre, puis s’organiser et devenir incontrôlable tandis qu’au nord, le général de Canclaux, qui connaissait son métier et ne s’embarrassait pas de scrupules, l’a impitoyablement réprimé, notamment dans le Léon où il a fait tirer sur les civils à Saint-Pol. D’un côté du fleuve, la Vendée s’est organisée de façon classique, avec une stratégie se déployant sur de vrais champs de bataille, des troupes encadrées par des officiers de métier, tandis que, dans le Maine, en Bretagne et en Normandie, l’insurrection a dû opter pour la guérilla. Pareillement, dans les premiers temps du soulèvement, les chefs chouans sont sortis du peuple, ou de la hoberaille, ce qui a donné au mouvement un caractère très particulier, un ton de liberté et d’égalité qui choqua ensuite les émigrés rentrés, au point qu’ils parlèrent, outrés, de « jacobinisme blanc » au sujet de Cadoudal et des autres généraux issus de la paysannerie. L’on pourrait ajouter encore que les chouans possédaient un sens de l’engagement politique plus prononcé, ce qui explique, tout comme le choix de la guérilla, que le soulèvement du nord de la Loire se soit poursuivi sous le Consulat, et l’Empire, alors que la Vendée était soumise et pacifiée depuis 1796.
Breizh-info.com : La suppression de l’autonomie bretonne, quelques siècles après la perte de son indépendance, aura-t-elle contribué à la révolte qui éclata à la Révolution française ?
Anne Bernet : Oui, pour diverses raisons. Comme vous le savez, la Bretagne éprouvait des sentiments mitigés envers la monarchie française. Je ne vous ferai pas l’histoire des révoltes bretonnes, vous la connaissez. La dernière, quoique feutrée, était toute récente car il s’agissait du refus du parlement et de la noblesse du duché d’entériner les réformes Lamoignon en 1787. Soit dit en passant, c’était une erreur qui allait coûter cher à tout le monde, et aux Bretons en particulier …
Cela, les chefs de file du mouvement de résistance à Louis XVI le comprendraient trop tard. Mais, quand ils le comprirent, après la nuit du 4 août 1789, la fameuse abolition des privilèges qui réduisit unilatéralement la Bretagne au statut de province, en violation du traité d’union de 1532, ils décidèrent de tout faire pour restaurer la monarchie, et les droits du duché avec elle. C’est ainsi que le marquis de La Rouërie, champion des libertés bretonnes, se retrouva en 1791 fondateur de l’Association bretonne, mouvement contre-révolutionnaire royaliste, et qu’il mourut de chagrin en apprenant l’exécution de Louis XVI. Notons, ce n’est pas anodin, que l’Association bretonne fonctionnait sur le modèle exact du mouvement du marquis de Pontcallec, auquel les grands-pères de ces Messieurs avaient été affiliés … Ce n’est pas pour rien que les derniers mots du prince de Talmont montant à l’échafaud seront empruntés à Pontcallec, qu’il admirait et qui l’avait inspiré.
Breizh-info.com : Lorsque l’on parcourt votre ouvrage, on a l’impression de se retrouver au milieu des Chouans de Balzac, ou de 1793 d’Hugo, tant votre récit se lit comme un roman. Etait-ce volontaire ?
Anne Bernet : Disons que j’ai de l’histoire une conception bardique … Je raconte les exploits passés du clan pour qu’ils inspirent aujourd’hui ou demain. Je garde sa mémoire parce que l’histoire officielle est écrite par les vainqueurs. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas une historienne consciencieuse et scrupuleuse. Je m’efforce toujours à l’honnêteté et l’objectivité, et je connais très bien les sujets dont je parle. Mais je ne veux pas que cette science soit réservée à une poignée d’érudits et d’universitaires. L’histoire doit vivre et, pour cela, tout le monde doit pouvoir s’y plonger. Cela demande qu’elle soit plaisante à lire, sinon le livre tombe des mains du lecteur et le dégoûte définitivement de l’histoire. Mes livres se lisent comme des romans, mais ce ne sont pas des romans.
Breizh-info.com : Pourriez vous revenir sur deux épisodes qui restent douloureux pour la Bretagne et les Bretons : les noyades de Nantes, ainsi que sur les tanneries de peau de chouan ?
Anne Bernet : Voilà deux épisodes des guerres de l’Ouest que la « grande » histoire, l’officielle, passe sous silence car ce sont des anecdotes, de la micro-histoire indigne d’être évoqué. Nous sommes pourtant devant une des matrices de tous les totalitarismes, massacres et génocides qui suivront. Moyens techniques mis à part, nous sommes dans la logique des grandes exterminations totalitaires du XXe siècle qui passe au préalable par une déshumanisation de l’ennemi, sans quoi, l’on n’oserait pas lui imposer de tels traitements.
Les noyades de Nantes retiennent votre attention parce qu’elles ont eu pour cadre la capitale ducale. Cependant, leurs victimes, pour l’essentiel, ne sont pas bretonnes mais angevines ou poitevines, venant du territoire de la Vendée militaire. En fait, après l’ultime défaite de l’armée catholique et royale vendéenne à Savenay le 23 décembre 1793, les Républicains ont fait des milliers de prisonniers, pour l’essentiel civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, qui avaient survécu à la Virée de Galerne et que l’on a emmenés vers les tribunaux révolutionnaires d’Angers et de Nantes. Ceux-ci affectant encore les apparences de la légalité ne fonctionnaient pas assez vite pour faire face à cet afflux de « coupables » et les prisonniers se sont entassés dans les prisons, où le typhus et la variole ont rapidement fait des ravages.
Les autorités républicaines ont eu beau recourir aux pelotons d’exécution pour pallier aux déficiences de la guillotine, le « rendement » restait insuffisant. À Nantes, le député du Cantal, représentant de la Convention en mission dans l’Ouest insurgé, Jean-Baptiste Carrier, qui s’était octroyé des pouvoirs exorbitants, terrorisait la ville sur laquelle il régnait en despote. C’est de lui, ou de son entourage de tarés, de sadiques, d’obsédés sexuels et de malades mentaux, qu’est venue l’idée de remplacer « le rasoir national » par « la baignoire nationale », c’est-à-dire d’organiser des noyades massives de prisonniers royalistes dans la Loire.
En fait, c’était un emprunt à un supplice romain inventé du temps de l’empereur Dioclétien, en 303, pour éradiquer les chrétiens de la capitale impériale Nicomédie. Comme Carrier ne tenait pas de registres précis des noyades, et qu’il lui arrivait de prélever momentanément pour une nuit ou davantage, les plus jeunes et jolies prisonnières afin d’animer un peu ses soirées, on ne saura jamais précisément combien de malheureux sont morts noyés dans les cales de vieilles gabarres que l’on sabordait de nuit au milieu du fleuve … Environ cinq mille innocents ont disparu ainsi, coupables seulement de n’avoir pas adhéré aux idéaux révolutionnaires. Les faits sont indéniables, emblématiques, mais certains historiens ont tenté de les minimiser, voire de les faire passer pour un phantasme, une invention de la propagande royaliste.
Même si la pratique est plus difficile à prouver, les amateurs ne s’étant pas fait connaître une fois la Terreur finie et ce genre d’amusements passé de mode, il faut signaler une « amélioration » apportée au système : dévêtir les victimes et ligoter ensemble avant de les jeter à l’eau un homme et une femme, un laïc et une religieuse, un prêtre et une laïque, une jeune fille et un vieillard, etc. Ces « mariages républicains » ajoutaient la honte à la panique des suppliciés. L’école historique officielle a tendance à prétendre qu’il s’agit d’une invention sans fondement. Bizarrement, les mêmes qui nient l’existence des « mariages républicains » amplifient jusqu’à l’absurde les « massacres » de Machecoul, représailles, sanglantes mais limitées, qui frappèrent les républicains de cette ville en mars 1793.
Ce sont les mêmes aussi qui tiennent pour une élucubration l’existence des tanneries de peaux humaines dont les historiens, et récemment Reynald Secher, ont pourtant retrouvé la trace dans les archives officielles. Là encore, nous ne sommes pas en Bretagne mais à Angers où le conventionnel en mission, Francastel, pour remédier à la pénurie de matières premières, récupère les cadavres des jeunes suppliciés, de préférence les femmes, afin de tanner les peaux, qui permettront de tailler des pantalons, ou de fondre la graisse pour l’éclairage … Les amateurs iront jusqu’à vanter la « qualité » exceptionnelle de ces peaux, leur douceur, tout en précisant qu’il faut cependant une certaine dextérité pour « déshabiller » un cadavre de manière à obtenir un pantalon tout coupé.
Il semble que Saint-Just soit au courant de ces monstruosités, et les approuve puisqu’il souhaite transporter ces procédés « industriels » en région parisienne, à Meudon. Robespierre ne les ignore pas non plus, car il est informé par les courriers d’officiers scandalisés qui croient l’instruire de faits qu’on lui cacherait et qui ne recevront aucune réponse, ainsi que par l’un de ses délégués, Marc-Antoine Jullien, dix-huit ans, chargé de surveiller Carrier. Manifestement, au comité de Salut public, personne n’est choqué de ces pratiques. En tout cas, personne ne donne ordre d’y mettre fin. Après Thermidor, l’on fera seulement en sorte de les passer sous silence, comme les épisodes de pratiques anthropophagiques qui ont marqué certains épisodes de la Révolution, en Paris et en province, notamment en Ille-et-Vilaine, et dont il n’est jamais question, en dépit de l’incontestable réalité des faits.
Breizh-info.com : Pour vous, le Génocide chouan et vendéen est il incontestable ?
Anne Bernet : Je ne vais pas entrer dans une querelle sémantique autour du mot « génocide » pris dans le sens de volonté d’extermination d’une race ou d’une ethnie en tant que telle. Ce n’est pas en tant que Vendéens ou Bretons que les centaines de milliers de victimes des guerres de l’Ouest sont mortes mais parce qu’elles restaient attachées à la foi catholique et aux anciennes formes du gouvernement.
Mais nous sommes bien, à n’en pas douter, face à une volonté d’éradication de populations jugées « impures » parce que réfractaires aux idéaux révolutionnaires. Le propre de la Révolution est d’anéantir tous ceux qui lui font obstacle et les révolutionnaires ne vont pas s’en priver. Évidemment, plus la résistance qu’ils rencontreront sera massive, plus la répression sera violente et, si toute une région est insurgée contre la République, la logique révolutionnaire impliquera de « nettoyer » la région de tous ceux qui y vivent. C’est la politique mise en œuvre en Vendée à partir du 17 janvier 1794 avec les Colonnes infernales.
Tout habitant restant sur le territoire insurgé sera réputé, quels que soient son sexe, son âge ou ses convictions personnelles, être un insurgé. À ce titre, il est passible de mort et on le tuera. On peut jouer sur le mot, sûrement pas sur la réalité qu’il recouvre, ni sur les atrocités, parfois impossibles à décrire, par respect pour les victimes, qu’il cache.
Breizh-info.com : Comment expliquez vous ce silence de la République française face aux demandes répétées de reconnaissance ?
Anne Bernet : Oui, c’est paradoxal. Comment la République française, parangon de vertu et de morale, grande donneuse de leçons qui passe son temps à en remontrer aux autres pays, peut-elle ainsi oublier de commencer par faire son propre mea culpa ? Comment reprocher à la Turquie de ne pas reconnaître le génocide arménien quand l’on refuse soi-même depuis plus de deux siècles d’admettre les crimes commis dans l’Ouest ? Bien sûr, comme l’a démontré Reynald Secher, il y a là un mémoricide volontaire, calculé. Souvenez-vous du mot de Barère après le passage de la Loire, quand Bonchamps et les Blancs avaient épargné leurs prisonniers : « heureusement, ces choses-là s’oublieront. Les Brigands n’ont pas de journaux. »
Il convenait à la fois de déshumaniser l’adversaire, donc de le métamorphoser en monstre incapable de noblesse et de générosité mais capable de tous les crimes afin de pouvoir le tuer, et de se poser soi-même en héros de la liberté et des droits de l’homme. Cela impliquait, la Terreur finie, de cacher ce qui s’était passé dans l’Ouest. Cela a d’autant mieux fonctionné que les Blancs, après la Restauration, pour le bon renon international de la France et dans un vrai souci de pardon et d’apaisement, ont évité de dire l’indicible. À terme, cela a permis non seulement d’escamoter la réalité des atrocités révolutionnaires mais d’en présenter les victimes comme des criminels. Une fois ce mensonge passé en vérité officielle enseignée dans les écoles, il faudrait un grand courage moral pour se décider à le dénoncer. Cependant, tant que cette démarche n’aura pas été accomplie, la fracture née de la Révolution ne guérira pas. Les Russes l’ont compris, qui ont solennellement rendu hommage aux victimes du bolchevisme.
Breizh-info.com : Quels sont les derniers ouvrages, toutes périodes confondues, qui vous ont plu et que vous conseilleriez ?
Si vous parlez de parutions récentes, je signalerai l’étude de Roberto De Mattei, Léon XIII et le Ralliement, paru au Cerf car cet universitaire italien explique remarquablement comment un pape aux vues politiques très courtes et obsédé par ses propres intérêts a sabordé avec une constante stupidité toute l’œuvre contre-révolutionnaire française, sottise incommensurable que nous payons encore.
Je recommande aussi les beaux ouvrages de Philippe Maxence sur le soulèvement irlandais, Pâques 1916, et l’abrégé qu’il vient d’en faire paraître en poche, chez Via Romana et, puisque nous en sommes à évoquer le centenaire du Rising, disons qu’il faut lire, si vous avez la chance de réussir à vous la procurer, ce qui n’est pas facile, la biographie de Pearse par Leroux, un monument, ou celle que Jean Mabire consacra à cet « éveilleur de peuple ». N’oubliez pas non plus la belle et solide biographie de Michael Collins par Pierre Joannon ( La Table ronde).
Propos recueillis par Yann Vallerie
Anne Bernet – Histoire générale de la Chouannerie – – Perrin – 27 €
Crédit photo : DR
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