De ce fait, la machine à grogner était lancée : pétition (450 signatures à ce jour), rassemblement, réunions animées. Au cours de l’une d’entre elle, le maire de Saint-Nazaire, David Samzun était même obligé de venir prêter main-forte à ses adjoints sous le feu des critiques.
Car le très social “village solidaire” aux dix logements individuels aura pour vocation d’accueillir un large public précaire : SDF, possible migrants, qui ne manqueront pas de profiter de l’aubaine. Le lieu est entouré de deux écoles, d’un EHPAD, de maisons d’ouvriers et résidentielles. Un City Park était même en projet pour les enfants du quartier. Mais qu’importe ! La municipalité est suspectée de vouloir exporter en dehors du centre-ville (le terrain est même légalement sur la municipalité de Trignac) la misère et les ultra-cas sociaux.
Un collectif de riverains (le “collectif d’Herbins“) s’est mis en place et essaye de fédérer les locaux contre le projet. “Nous ne voulons pas de ghetto à nos portes” est, en résumé, le mot d’ordre des habitants inquiets.
Lundi 16 novembre, la dernière réunion d’information a rassemblé de nombreux habitants mécontents. Et motivés pour faire capoter le projet !
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