Une étude en anglais montre une corrélation flagrante entre la réforme de 2014 en France, qui conditionne les allocations familiales pour jeunes enfants au niveau de revenus, et le déclin de la fécondité, en particulier au sein des familles plus aisées.
Clairement le taux de (dé)croissance du nombre de naissances par an enregistre une rupture en 2014 :
Si on regarde les données brutes de l’INSEE on voit effectivement que quelque chose se passe en 2014. Après il est possible que ce soit une coïncidence. L’étude montre de manière convaincante que la réforme a eu un effet négatif en analysant les effets de seuils, une spécialité du législateur français. La probabilité d’une naissance chute de manière discontinue au seuil d’inégibilité aux aides. Sylvain Catherine souligne sur X qu’il semble assez peu vraisemblable qu’une telle politique soit financièrement bénéfique au pays vu qu’elle prive le budget de l’Etat et de la Sécurité Sociale de futurs contribuables pour des économies de bouts chandelle.