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Il ne peut être que profitable de recommander aux personnes originaires de nos anciennes colonies d’avoir une filiale reconnaissance pour la France

Il ne peut être que profitable de recommander aux personnes originaires de nos anciennes colonies  d’avoir une filiale reconnaissance pour la France

Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec revient sur la déculottée infligée à Moundir Zoughari, ancien candidat de l’émission Koh Lanta, par Juliette Briens, journaliste à L’Incorrect, dans l’émission Touche pas à mon poste :

[…] Selon le chroniqueur, la France devait aux musulmans : sa victoire lors de la deuxième guerre mondiale, la protection des Juifs durant l’occupation, la reconstruction de la France durant les 30 glorieuses, et j’en passe. « Sur les plaques commémoratives dans les villages, je ne vois pas beaucoup de Moundir, (…) à un moment donné, faut dégonfler son melon » lui répondra la journaliste avant de démonter une à une les fake news de son adversaire du soir.

Ce narratif culpabilisant la France, déjà, en juin 2022, Bernard Lugan l’avait fustigé sur les ondes de Sud Radio. Invité d’André Bercoff pour présenter son livre Comment la France est devenue la colonie de ses colonies (Editions de l’Afrique réelle), il rappelait quelle était la situation de l’Algérie en 1830 :

« Il n’y avait pas un seul hôpital, pas un seul dispensaire, pas une seule route carrossable. En partant en 1962, la France a laissé en Algérie 220 hôpitaux modernes, 50 000 km de routes bitumées, 18 000 km de voies ferrées, 63 ports, 196 aérodromes. Des centaines de barrages, des ponts, des centrales électriques, des milliers d’écoles. »

Un auditeur d’origine algérienne tentera de rétorquer à Bernard Lugan que le métal utilisé pour réaliser la Tour Eiffel proviendrait de l’Algérie.

« L’affaire a été parfaitement bien étudié : 97 % vient du minerai lorrain. Le reste, c’est du baratin, de la fausse histoire. »

Echec et mat.

Il faut dire qu’entre un Jules Ferry, franc-maçon évoquant la colonisation du Maghreb comme le « fardeau de l’homme blanc », un devoir de la France – « Porter partout où elle le peut sa langue, ses mœurs, son drapeau, ses armes » – et un Macron voyant en elle un « crime contre l’humanité », on y perdrait son latin.

L’école, les œuvres de jeunesse, les lieux de transmission gagneraient à retrouver le goût de la piété filiale qui permet tout à la fois de rester humble devant la considération du passé et ambitieux pour construire un avenir à la hauteur des legs reçus. Cette piété filiale, vertu capitale de la paix civile, fait comprendre que chacun de nous est un débiteur insolvable. De qui ? De « Tous ceux qui ont été, comme on dit de “grands hommes” ou de “grands esprits”, les maîtres à penser, les héros, les saints de tous les temps, l’immense cortège des superbes et des humbles qui ont contribué à transmettre et accroître le patrimoine d’une civilisation » écrira Jean Madiran. Des “grands hommes” comme Geneviève, Alcuin, Jeanne d’Arc, Viollet-le-Duc. Des “grands esprits” comme Thomas d’Aquin, Corneille, Pasteur ou le professeur Lejeune. Les maîtres à penser comme Aristote, Joseph de Maistre, Barrès ou Gustave Thibon. Des héros comme Bayard, Charrette ou Surcouf. Des saints comme l’évêque Rémy, apôtre de Clovis, Vincent de Paul le serviteur des puissants et des pauvres ou encore Bernadette, la petite voyante de Lourdes. Des superbes comme Louis XIV ou Napoléon. Des humbles comme les bergers, les instituteurs ou les mères de famille.

Il ne peut être que profitable – et normal ! – de recommander aux personnes originaires de nos anciennes colonies – et qui résident aujourd’hui sur le sol hexagonal – d’avoir une filiale reconnaissance pour l’histoire de France et ceux qui l’ont bâtie. Le fondateur de la revue Itinéraires notait d’ailleurs que « La France est née d’un territoire et d’un peuple qui ont accepté d’être colonisés. Par sa romanité acceptée, la France a ainsi reçu sa grécité ; en langue latine et en langue grecque, notre pays n’a été que plus perméable à la religion chrétienne ». La piété nationale pour la culture gréco-latine n’a rien d’un revêtement accessoire de la patrie temporelle. Elle est la condition de notre survie avertissait Jean Madiran.

Sur l’air de l’émouvant Coupo Santo de Frédéric Mistral, le Père Doncoeur composa les paroles d’un chant scout Je t’aime ô ma patrie, énumérant les raisons d’aimer et de chérir la France. Formidable hymne au pays natal, il met notamment sur les lèvres les paroles suivantes :

« Je t’aime ô douce France pour la gloire de ton nom, pour les bienfaits immenses de ton cœur joyeux et bon. De patrie plus chérie, il n’en est pas ; pour la paix, voici nos bras ; nos corps, pour les combats ! »

Moundir, et tant d’autres dans son sillage, aurait eu grand intérêt à la méditer. A tout le moins, cela lui aurait évité de sortir des énormités. Et de se retrouver au tapis. Quand je vous le disais : ne jamais se réjouir des malheurs de son prochain.

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